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- Un Idéal de Gauche pour Choisir - Décider - Agir autrement -
Bienvenue sur le blog de l’association de citoyens "Vivre Ensemble" à Castelsarrasin
Elle accueille des militants ou non qui ont en commun les mêmes valeurs.
VIVRE ENSEMBLE, dans son quartier, sa ville et les communes voisines....
Vous êtes conviés à FAIRE VIVRE les débats sur ce blog, où vous pouvez vous exprimer sur les sujets d’actualité locale, régionale, nationale... et plus...
Pour rester dans le minimum de correction des bloggeurs, un modérateur prendra soin de supprimer les messages irrespectueux.
Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : vivre.ensemble.castelsarrasin@gmail.com
"Quand le gouvernement viole les droits du Peuple, l'insurrection est pour le Peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits, et le plus indispensable des devoirs" Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen du 24 juin 1793 |
dimanche 23 mai 2010
A tous les citoyens et à toutes les associations de défense des arrêts en gare, lire la suite>
LGV ou POLT ?
Que choisir entre deux projets incompatibles
La question n’est bien sûr pas posée dans le sondage RFF. Pourtant, le rapport Chevreaux, remis au Conseil Régional du Limousin, atteste cette incompatibilité puisque la ligne POLLT, en cas de réalisation de la LGV,
serait une ligne uniquement TER et fret.
Les trains se remplissent avec les gares intermédiaires de St Sulpice, La Souterraine, (correspondanceGuéret, Le Dorat, Bellac), St Sébastien, Argenton, Châteauroux, Issoudun, Vierzon, (correspondance de Montluçon, Bourges, Tours), Les Aubrais. (plus d’un million de voyageurs au nord de Limoges).
Nous connaissons également la position unanime des partis politiques creusois qui va dans le même sens. Nous savons depuis la réunion du 23 octobre 2009 à Poitiers, que l’arrivée au Palais sur un aiguillage à 190 km/h, donne à la LGV Limoges-Poitiers un caractère prioritaire sur la ligne POLLT. Celle-ci devient une ligne secondaire, comme nous le craignions depuis le début. C’est le principe du rabattement par TER pour la Creuse, l’Indre, La Corrèze et le Lot qui serait mis en place et la suppression des trains grandes lignes sur l’axe POLLT. Ce que confirme le rapport Chevreaux remis au conseil régional du Limousin : « Le risque de création d‘une LGV Limoges est de voir dédier l’axe historique au FRET et au TER ». Ces deux projets sont donc bel et bien incompatibles.
Bien au contraire, le choix du passage par Poitiers d’une ligne à grande vitesse desservant Limoges ne peut amener que le déclin de Limoges par rapport à Poitiers et, à terme, la fin de la Région Limousin et de l’Université de Limoges.
Nous exigeons que les financements deviennent prioritaires sur les lignes existantes afin que les transports ferroviaires et fret redeviennent un véritable service public et demandons que ce projet LGV soit abandonné.
NOUS VOULONS UN REEL AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET UN VERITABLE SERVICE PUBLIC AVEC UN MAXIMUM DE GARES DESSERVIES.
AU TRAIN DE QUELQUES-UNS NOUS PREFERONS LE TRAIN POUR TOUS.
http://limogespoitiers.com
contact@limogespoitiers.com
Ou écrire à : Collectif Oui POLLT ; NON LGV
Moulin de Frégeaigue - 87140 NANTIAT
- voir l'article de la dépêche pour le tracé en cliquant sur le titre.
Publié le 18/05/2010 08:44 - Modifié le 18/05/2010 à 10:23 | Jean-Marie Decorse
LGV : le tracé définitif est sur les rails
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/18/837697-LGV-le-trace-definitif-est-sur-les-rails.html
Cf. ce qui s'est passé avec l'autoroute !...
Privilégions le ferroutage, Service Public, (non vendu au privé, comme Vinci, par exemple...).
Plutôt que le tout transport routier et/ou aérien...
Histoires de France - Télécom et autres...
samedi 22 mai 2010
Big Brother: Facebook et Vous, lire la suite>
vendredi 21 mai 2010
Voici une pétition qui va dans le sens défendu par Fraternité Citoyenne
Voici une pétition qui va dans le sens défendu par Fraternité Citoyenne. Texte de la pétition :
Pour un Front Populaire Anticapitaliste. La Gauche radicale construit l'avenir. Après les régionales, la crise continue. L’extrême droite se repositionne. Le pouvoir Sarkozyste essuie un revers mais reste déterminé. Face à lui, le glissement à droite, de la gauche d’accompagnement avec préparation d’une coalition de centre-gauche PS/Europe Ecologie se confirme. Le Modem participera... Rien n’annonce la nécessaire construction d’une alternative à la logique du système capitaliste et productiviste. Les scores réalisés par la gauche antilibérale et anticapitaliste sont globalement encourageants, là où l’unité a pu se faire plus largement, ils sont nettement meilleurs et justifient les efforts pour arriver à des accords. Cette démarche doit être prolongée et accélérée, pour que la Gauche se reconstruise dans une logique de Résistance, de Rupture et non d’accompagnement du système néolibéral. C’est pourquoi, les soussigné(e)s lancent un APPEL à tous les collectifs qui ont participé, pour les régionales 2010, à l’unité des forces antilibérales, à se constituer maintenant en un FRONT POPULAIRE ANTICAPITALISTE du 21ième siècle. Ils appellent toutes et tous les citoyens à rejoindre ces collectifs. Bien entendu, il ne s’agit pas ici de fonder une nouvelle structure ou un nouveau parti, mais d’incarner et de soutenir une forte volonté de poursuivre, dans l’unité la plus large, la construction d’une vraie alternative au capitalisme. Sur cette base, nous voulons œuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat clairement identifiable. Construisons ensemble le Front Populaire Anticapitaliste ! Si vous êtes d’accord signez ici ( + de 3000 signataires ) : http://www.convergencedesluttes.fr/petitions/index.php?petition=9
Site officiel : http://www.frontpopulaireanticapitaliste.fr/
Page fb : http://www.facebook.com/group.php?gid=386308674176
INVITEZ VOS AMIS ET PARTICIPEZ A LA CAMPAGNE DE SIGNATURE...
Quoi?
- un appel à des candidatures unitaires, par un processus de primaires, pour les législatives et les présidentielles de 2012 et au delà pour élargir l'unité là où elle existe, et à la construire là où elle balbutie.
Pourquoi?
- pour montrer que nous sommes nombreux à vouloir l'unité dans toutes les structures ;
- pour montrer que les sympathisants et électeurs des différentes structures veulent l'unité ;
- pour aider les structures à se mettre d'accord pour légitimer ensembles des candidatures communes partout.
Avec qui ?
- toutes les forces anticapitalistes et anti-productivistes ;
- tous ceux qui se reconnaîtrons dans l'élan lancé.
Salutations militantes,
Marc JUTIER – Président de Fraternité Citoyenne
Disponible en ligne ici (fichier pdf) : http://www.ericoprod.fr/civilisation.html
Disponible en librairie depuis novembre 2008.
La Belgique montre la voie...lire la suite>
La liste unitaire reprenant 6 partis anticapitalistes se présentera partout en Wallonie ainsi qu'à Bruxelles! Seuls trois partis ont refusés provisoirement l'alliance.
Un forum a été créé, si vous le souhaitez, venez parler de ce qui se passe en France dessus! http://www.front-des-gauches.c.la
Le groupe facebook est très actif aussi: http://www.facebook.com/#!/group.php?gid=121955264484995&ref=ts
EMPLOI, SALAIRES, RETRAITES, SERVICES PUBLICS…
EMPLOI, SALAIRES, RETRAITES, SERVICES PUBLICS…
TOUS MOBILISES ! TOUS RASSEMBLES ET EXIGEANTS !
Dans le cadre de l’appel national des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai, les Unions départementales CFDT CGT FSU Solidaires et UNSA du Tarn et Garonne appellent à la grève ce jour là.
Dans un contexte économique et social caractérisé par une situation de l’emploi dégradée, des difficultés de pouvoir d’achat et une aggravation des conditions de travail pour de nombreux salariés, dans le public et dans le privé, en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment que la sortie de crise passe par des politiques publiques en faveur d’une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux.
Au moment même où des mesures d’austérité imposées par le FMI et les pays européens prêteurs frappent l’ensemble des salariés grecs, les organisations syndicales refusent la logique de faire payer toujours les plus démunis dans l’intérêt de la Finance, pourtant largement à l’origine de la crise financière de 2008, et donc de l’explosion de la dette des Etats et de la crise actuelle. Avant même que le Président de la République ne réunisse un "sommet social" le 10 mai 2010, le Premier ministre annonce un gel des dépenses de l’Etat pour les 3 ans à venir.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA condamnent cette annonce et considèrent que la réduction des déficits ne peut être envisagée sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités, en particulier par une fiscalité plus redistributive.
Donner la priorité à l’emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pour l’emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et par des services publics de qualité restent nos objectifs communs.
Concernant les retraites, elles rappellent que l’emploi "en quantité, en qualité et qualifié, reconnu et valorisé" doit devenir une priorité dans les entreprises et les administrations pour redonner du sens au travail, à la société toute entière. C’est une source de financement incontournable pour assurer le devenir et la pérennité de notre système de retraites par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle. Une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, l’égalité entre les Femmes et les Hommes au travail s’imposent aussi pour garantir à tous un bon niveau de vie à la retraite. L’âge légal de départ en retraite à 60 ans doit être maintenu. La pénibilité du travail doit être reconnue et ouvrir des droits à un départ anticipé à la retraite.
La concertation en cours, le calendrier extrêmement serré imposé n’offrent pas une qualité de dialogue social acceptable pour répondre à un tel enjeu de société, d’autant que les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant.
Pour toutes ces raisons et dans un cadre unitaire, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les retraités, les jeunes et les privés d’emploi à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai 2010 pour interpeller ensemble les pouvoirs publics, tous les employeurs et peser sur les choix à venir. Elles appellent l’ensemble de leurs organisations à se rencontrer pour décider, dans les entreprises et lieux de travail, d’actions unitaires de haut niveau donnant lieu à des grèves et des manifestations interprofessionnelles dans les territoires. Dans notre département l’appel est concrétisé par une journée interprofessionnelle de grève. Les cinq unions départementales appellent à élargir l’unité des salariés du public et du privé, des retraités, des privés d’emploi et de leurs organisations syndicales.
Elles préparent cette journée d’action par des rendez-vous unitaires (conférence de presse, expressions et visites revendicatives) et propose à leurs syndicats la tenue d’initiatives communes dans les entreprises, les services et les localités sous toute forme que ce soit (rencontres, débats, AG, …).
Elles fixent d’ores et déjà le rendez vous de la manifestation de Montauban le 27 Mai à 14h30 Esplanade des Fontaines ! Le 11 mai 2010
Coup de colère... par P.alexanian
mercredi 19 mai 2010
Construction européenne : À chaque étape, l’hypothèque libérale
La préoccupation marchande est pour ainsi dire inscrite dans l’ADN de la construction européenne. Dès 1957, le traité de Rome, qui transforme
En 1985, le commissaire européen Francis Arthur Cockfield, ex-secrétaire d’État au Trésor, puis au Commerce de Margaret Thatcher, présente, sous la supervision de Jacques Delors, alors président de
Lequel prévoit, à l’horizon 1992, l’établissement d’un marché unique et programme la levée de tous les « obstacles » à la libre circulation des personnes, des services, des capitaux et des marchandises. Le démantèlement des barrières douanières est complété par « l’abolition » des entraves « physiques, techniques et fiscales » au libre-échange. « La libre circulation des capitaux jouera un rôle puissant de convergence et d’intégration des économies, par une meilleure allocation des ressources », se réjouit alors Jacques Delors. Sur le plan institutionnel, l’acte unique consacre l’existence du Conseil européen en même temps qu’il renforce les pouvoirs d’exécution de
Mais, déjà, l’étape suivante se profile : la création d’une monnaie unique, ouvertement présentée comme un facteur d’accélération de la « libération des capitaux ». En juin 1988, les chefs d’État et de gouvernement se fixent l’objectif de bâtir une Union économique et monétaire. Un an plus tard, le rapport Delors définit les étapes et les « critères de convergence » devant présider à la création de la monnaie unique. Le traité de Maastricht fige ces conditions. Il institue la sévère discipline budgétaire qui sera plus tard codifiée par le pacte de stabilité. Il organise le transfert des pouvoirs, en matière de politique monétaire, à une Banque centrale européenne hors de tout contrôle démocratique. « La monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité », promet Michel Rocard. « Tout le contenu du nouveau traité est depuis plus de vingt ans inscrit en lettres d’or dans nos stratégies industrielles », savoure Antoine Riboud, PDG de Danone.
« Le traité de Maastricht agit comme une assurance-vie contre le retour à l’expérience socialiste pure et dure », jubile Alain Madelin. En France, où la ratification du texte est soumise à référendum, le « oui » ne l’emporte finalement que d’une très courte tête (51 %) le 20 septembre 1992. Le 1er janvier 1999, onze États membres adoptent l’euro, qui sera mis en circulation, sous sa forme fiduciaire, le 1er janvier 2002.
Entreprises et services publics livrés à la concurrence, dumping social et fiscal, pressions sur les salaires, chômage massif… pour les peuples, la prospérité tant promise n’est pas au rendez-vous. La défiance grandissante des peuples n’endigue pourtant pas la fuite en avant libérale.
Jusqu’à l’élaboration, en 2004, d’un projet de constitution qui fait de la « concurrence libre et non faussée », des pleins pouvoirs de
ROSA MOUSSAOUI - Article paru dans l’humanité du 17 mai 2010 - (Merci à André) -
Je ne lis pas l'huma de fond en comble. Mais cet article paru hier a attiré mon attention. Il montre comment le libéralisme est inscrit dans les gènes de la construction européenne. Il montre aussi comment les sociaux-démocrates ont collaboré à cette dérive libérale. Et dire que ces derniers ont voté comme un seul homme le plan « d’aide » à la Grèce qui permettra aux banques de faire de nouveaux profits en faisant payer la crise au peuple grec.
Tout cela rafraichi la mémoire. On n'oublie pas.....
Amitiés
André
vendredi 14 mai 2010
Avaaz.org : une monstrueuse marée noire, >lire...
http://www.avaaz.org/fr/stop_
Les conséquences de cette marée noire sont catastrophiques pour l'environnement et les habitants du Golfe du Mexique . Le pétrole a déjà atteint les côtes, contaminant des sanctuaires pour la faune, en particulier les oiseaux. Les autorités craignent tellement que la marée noire ait un impact dramatique en atteignant les terres qu'elles préfèrent mettre le feu au Golfe pour brûler le plus de pétrole brut possible. Pendant ce temps, l'industrie des énergies fossiles engrange des profits faramineux. La société BP, qui posséde la plate forme pétrolière qui a explosé, a plus que doublé ses profits en début d'année avec un total de 6,1 milliards de dollars au premier trimestre 2010.Depuis des années, le monde attend que les Etats-Unis agissent pour le climat. Mais l'emprise du 'lobby du carbone' sur Washington est telle que l'extraction pétrolière a progressé au détriment d'un véritable investissement dans les énergies propres et respectueuses de l'environnement. Il est temps que cela change -- le Sénateur de Floride Bill Nelson a déjà présenté un projet de loi visant à abroger le plan d'expansion de l'extraction pétrolière offshore. Soutenons cet effort en déversant une vague d'indignation venue du monde entier. Signez la pétition appelant le Président Obama et le Congrès américain à stopper l'exploitation pétrolière offshore, pour que les Etats-Unis et le monde mettent le cap vers les énergies renouvelables: http://www.avaaz.org/fr/stop_
Humeur de Jean-Jacques membre de notre asso
a) On repousse au moins de 4 ans tout financement pour le LGV -sans préjudice d'études sur la valeur de la ligne SNCF ordinaire en tant que moyen de substitution.
b) On annule tous travaux relatifs à l'aérodrome de Gandalou, qui ne sera JAMAIS rentable.
c) Que le département et la région , grâce aux sommes ainsi économisées, aident les PME/PMI innovantes à se développer et à proposer des emplois non nocifs pour les travailleurs...
Pour la République et le Socialisme Mercredi 5 mai 2010 Numéro 166
Pour la République et le Socialisme Mercredi 5 mai 2010 Numéro 166
« Le Socialisme, c'est la République poussée jusqu'au bout. » Jean Jaurès
Édito: DES CAPITAUX ET DES HOMMES
C’est la bible des milieux financiers, le Financial Times, qui écrit dans un article intitulé « La crise grecque met en danger le secteur privé » : « Les risques déjà matérialisés d’une vague désordonnée de retrait des dépôts
bancaires et d’une fuite des capitaux s’accroissent. La crise de la dette grecque s’est transformée en quelque chose de bien plus sinistre pour l’Europe et l’économie mondiale. Ce qui n’était qu’une question de finances
publiques est rapidement devenu un problème bancaire. » Ancien directeur des études au FMI, Simon Johnson enfonce le clou : « Les banquiers sont en train de taper du poing sur la table dans toute l’Europe en exigeant des gouvernements qu’ils rachètent leurs positions, ou demandant à ce que le FMI le fasse. Nous nous retrouvons à nouveau au point où le secteur financier va hurler : sauvez-nous ou l’économie mondiale s’effondrera. » Les banques européennes sont engagées en Grèce (filiales, crédits, valeurs de portefeuille) pour un montant de 190 milliards d’euros, dont 80 milliards correspondent aux établissements français et 43 milliards à leurs homologues allemands. Eu égard à ces sommes et au risque systémique qui plane désormais sur le Vieux Continent, les gouvernements européens, même celui de Mme Merkel, se sont dit que si Paris vaut bien une messe, Athènes vaut bien une entorse aux traités de l’UE qui interdisent le renflouement d’un Etat de la zone euro par un autre Etat. Au total, ce sont donc 110 milliards d’euro qui sont mis sur le tapis pour « sauver la Grèce », 80 apportés par la zone euro, 30 par le FMI. Quant aux citoyens grecs, auxquels est prescrite une thérapie de choc sans précédent – amputation des salaires et des retraites, hausse des impôts indirects, coupes claires dans les budgets sociaux -, ils mourront guéris ! Fallait-il cet épisode supplémentaire pour s’en convaincre : les banquiers font la loi. Loi mondiale qu’ils imposent à la vitesse de circulation des capitaux, avec un cynisme qui en dit long sur leur sentiment d’impunité. Sauvées de la faillite par les gouvernements américain et européens moyennant l’émission de bons du Trésor sur le marché de la dette publique, les banques se sont vite refait une santé au point de redistribuer en interne des bonus faramineux. Et elles ont pu acheter les bons du Trésor avec l’argent qui leur étaient alloué pour les sortir du trou ! Ces mêmes établissements financiers se sont ensuite lancés dans une spéculation frénétique contre la Grèce et menacent d’autres pays – l’Espagne, l’Italie, le Portugal. Avec le même message adressé à tous les gouvernements de la zone euro : l’heure est venue de mettre partout en oeuvre une austérité budgétaire sans précédent. Président de l’Office Français de Conjoncture, Jean-Paul Fitoussi résume la chose ainsi : « La dette publique a toujours été instrumentalisée à des fins politiques. En soulignant le caractère élevé de la
dette – personne n’a dit qu’elle était insoutenable – on favorise les réformes qui consistent à baisser les dépenses publiques. Car pour faire en sorte que la dette diminue, il faut réduire le déficit budgétaire, et comme aujourd’hui il est quasiment impossible – pour des raisons de concurrence fiscale en Europe –
d’augmenter les impôts, cela signifie qu’il faut réduire les dépenses. C’est cela le message. » A l’autre bout de l’échelle, sous le talon de fer de la finance sans frontières, les sans-papiers témoignent de l’application de la tartuferie psalmodiée par les libéraux : « la libre circulation des capitaux et des hommes ». Pour ce qui
est des capitaux, cette liberté ne fait aucun doute. Ce ne sont pas les rodomontades du burlesque « moralisateur du capitalisme » élyséen qui y changeront quoi que ce soit. Et les conséquences de la ronde infernale des capitaux est à la vue : appauvrissement des Etats et des hommes, explosion du chômage et de la précarité, régression sociale généralisée. Quant aux hommes, leur circulation est au contraire strictement réglementée par le capital. Que celui-ci ait besoin de main d’oeuvre dans un secteur particulier de l’économie et l’embauche clandestine est hypocritement tolérée, comme c’est le cas en France dans le bâtiment, la restauration ou les « métiers de proximité ». Mais dans le même temps, le gouvernement maintient ces serfs des temps modernes dans l’illégalité qui condamne le travailleur sans papier à l’exploitation sans frein. Et pourtant, si l’on appliquait la taxe Tobin aux mouvements quotidiens et mondiaux des capitaux, on dégagerait un fonds suffisant pour promouvoir des projets de développement dans les pays du Sud qui permettraient d’y stabiliser les populations. Contre cette condition inhumaine, une centaine de sans-papiers effectuent 30 jours de marche entre Paris et Nice où ils parviendront le 30 mai à l’occasion du prochain sommet France-Afrique. Ils ont reçu le soutien de nombreuses associations et organisations politiques. A chaque étape, réservons leur bon accueil.
KERVIEL VEND LA MECHE. A l’approche de son procès qui aura lieu en juin, l’ancien trader de la Société Générale publie un livre sur son parcours et multiplie les interviews. Au Journal du Dimanche, il déclare notamment que « beaucoup de pistes n’ont pas été explorées au moment de l’instruction, beaucoup de questions sont restées en suspens, et de nombreuses personnes n’ont pas dit ce qu’elles savaient, notamment des collègues (…) parce qu’ils ont peur de représailles ou de perdre leur emploi ». - TORTURE EN AFGHANISTAN. Diplomate canadien en poste à Kandahar en 2006-2007, Richard Colvin a dénoncé devant une commission parlementaire de son pays le recours systématique à la torture de la part des autorités afghanes. Durant son service dans le pays occupé par les forces de l’OTAN, le diplomate avait envoyé 17 rapports circonstanciés à sa hiérarchie à Ottawa. D’après un autre officiel canadien détaché auprès de l’ONU, l’ancien gouverneur de Kandahar, Asadullah Khalil, aurait commandité l’assassinat de cinq employés des Nations Unies et disposerait d’une prison clandestine sous sa résidence privée. - NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT. Michèle Mialane nous adressé un texte qu’elle a consacré à la démocratie représentative, intitulé « Quand j’entends parler de liberté et/ou de démocratie, je sors mon rouleau à pâtisserie ». De son côté, Claudine Chevalier nous a fait parvenir une contribution d’André Ouzoulias, de l’IUFM de Versailles, à propos du projet gouvernemental de réforme de la formation des enseignants. Les deux textes sont disponibles sur le site Internet de notre bulletin : www.combatrepublicain.org - A savoir: rodomontades du burlesque « moralisateur du capitalisme» élyséen qui y changeront quoi que ce soit. Et les conséquences de la ronde infernale des capitaux est à la vue : appauvrissement des Etats et des hommes, explosion du chômage et de la précarité, régression sociale généralisée. Quant aux hommes, leur circulation est au contraire strictement réglementée par le capital. Que celui-ci ait besoin de main d’oeuvre dans un secteur particulier de l’économie et l’embauche clandestine est hypocritement tolérée, comme c’est le cas en France dans le bâtiment, la restauration ou les « métiers de proximité ». Mais dans le même temps, le gouvernement maintient ces serfs des temps modernes dans l’illégalité qui condamne le travailleur sans papier à l’exploitation sans frein. Et pourtant, si l’on appliquait la taxe Tobin aux mouvements quotidiens et mondiaux des capitaux, on dégagerait un fonds suffisant pour promouvoir des projets de développement dans les pays du Sud qui permettraient d’y stabiliser les populations. Contre cette condition inhumaine, une centaine de sans-papiers effectuent 30 jours de marche entre Paris et Nice où ils parviendront le 30 mai à l’occasion du prochain sommet France-Afrique. Ils ont reçu le soutien de nombreuses associations et organisations politiques. A chaque étape, réservons leur bon accueil. - HUMEUR. « DÉSOBÉIR POUR SORTIR DE L’IMPASSE LIBÉRALE », un article d’Aurélien Bernier, secrétaire national du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), publié dans l’Humanité Dimanche du 10 avril. - Depuis le tournant ultralibéral des années 1970, les politiques environnementales suivent deux directions à première vue contradictoires : le localisme et le mondialisme. Le localisme, c’est faire croire que la planète sera sauvée par les actions de proximité qui, aussi intéressantes soient-elles, ne risquent pas de remettre en cause l’ordre économique. À l’inverse, le mondialisme consiste à enterrer les ruptures en les renvoyant à un niveau mondial. Pour pouvoir agir, il faudrait un accord international sur le climat, une Organisation mondiale de l’environnement ou une taxe globale sur les transports... Si le localisme est totalement décalé par rapport aux enjeux, le mondialisme est lui totalement illusoire. Il n’existe aucune chance de voir émerger de consensus, alors que la mondialisation consiste justement à jouer du dumping écologique et social. L’Organisation Mondiale du Commerce ne permettra jamais que des clauses environnementales viennent entraver les échanges. Et Nicolas Sarkozy ou d’autres peut bien faire semblant de vouloir une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne puisque le Traité communautaire l’interdit purement et simplement. Mais cette double stratégie poursuit en fait un seul objectif : faire reculer l’État et la démocratie pour libérer les forces du marché. Les grandes puissances économiques ont mis le libre échange au coeur de leur projet. Pour les multinationales, le libre échange, c’est pouvoir s’implanter n’importe où sur la planète, produire ce qu’elles veulent dans les pires conditions, vendre cette production sans entrave et maximiser leurs profits. Cerise sur le gâteau, le libre échange permet de tirer vers le bas les normes dans les pays riches par la mise en concurrence de tous contre tous. Les seules « solutions » environnementales tolérées doivent être compatibles avec ce système, à l’image du scandaleux marché des droits à polluer. Et pour que cette machine bien rodée fonctionne, il faut abattre l’État protecteur, régulateur, redistributeur, cet État qui pourrait mettre en oeuvre des politiques différentes. Le bilan du capitalisme néolibéral est sans appel. Ces dix dernières années, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté d’au moins 25%. Tous les indicateurs écologiques sont au rouge et les indicateurs sociaux suivent le même chemin. Le sommet de Copenhague fut bien l’échec cuisant auquel nous devions nous attendre, le grand absent des débats ayant été, comme d’habitude, le commerce international. Nous devons maintenant tirer deux conclusions de ce désastre. La première est que le libre échange doit être combattu en priorité. Il faut réguler le commerce international, en limitant ou en interdisant certaines productions et en taxant les importations en fonction de critères sociaux et environnementaux. Mais comme l’objectif n’est pas de pénaliser les populations des pays pauvres, cette mesure doit s’accompagner de mécanismes forts de solidarité internationale : redistribution du produit de cette taxe aux frontières, annulation de la dette des pays du Sud et reconnaissance de la dette écologique, création d’un statut de réfugié climatique. Briser la spirale du libre-échange, c’est casser le chantage aux délocalisations. C’est se donner les moyens de relocaliser l’économie avec pour objectif le plein emploi et le contrôle démocratique de la production. Le second enseignement est qu’il faut arrêter d’attendre un accord international illusoire et rompre dès maintenant avec le capitalisme néolibéral. Si la gauche arrivait au pouvoir dans un pays comme la France, elle devrait prendre des mesures unilatérales qui, loin de l’isoler, donnerait au contraire des idées et des espoirs aux autres peuples. Elle devrait dénoncer les règles de l’OMC et pratiquer la désobéissance européenne, c’est-à-dire construire un droit national juste, même si ce droit est contraire au droit européen. Comme interdire une fois pour toutes les OGM, stopper l’agriculture productiviste, taxer les profits des grandes firmes pour financer des politiques ambitieuses. La seule « avancée » de Copenhague est d’avoir montré que nous n’avons plus d’autre choix. - www.combatrepublicain.
Vu sur Dailymotion: Biodiversité interdite ! Résistance Paysanne
Précisions importantes sur la législation :
http://www.dailymotion.com/video/x79los_semons-la-biodiversite-2_news
Les semences paysannes sont celles que l'on ressème d'année en année, les adaptant progressivement aux méthodes de culture et aux terroirs. Elles ne sont ni des variétés " fixées ", ni des variétés " homogènes " ou " stables " comme celles inscrites dans le catalogue officiel des semences légales. Jargon juridique qui n'a aucun fondement, et dont le seul intérêt est de permettre aux jeunes multinationales(150 ans) de détruire 10 000 ans d'agriculture. Les gens aux commandes de ces tristes entreprises peuvent ainsi assouvir leur pathologique soif de monopole et de pouvoir.
Des paysans courageux et déterminés défendent en toute illégalité la biodiversité.
Extraits de "La Télévision Paysanne"
Bastion de l'information sur ce qu'il se passe dans nos campagnes.
Jetez y un œil, ça commence à chauffer...
http://www.dailymotion.com/latelevisionpaysanne
Face à la crise, pour les chanceux ayant un jardin, tâchez de les BRFiser (Cf favoris) et d'acheter des graines reproductibles, car celles de carrefour ne repoussent pas.
http://www.kokopelli.asso.fr/
http://www.biaugerme.com/
http://www.semencespaysannes.org/
Art.35 (1793) de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen :
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
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RENDEZ vous!Il y a 12 ans
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Réunion collectif des riverains du Ticol/Saur du 25 mars 2009
Le 25 Mars à 19h00, nouvelle rencontre d'une délégation de riverains du Ticol et de deux responsables (régional et local) de la Saur.
Réunion du 19.11.08-collectif riverains Ticol/s.a.u.r.
Des réunions par quartier pour la formation de quelques riverains volontaires, afin de reconnaître les odeurs de la plate forme de compostage, vous seront précisées ultérieurement. cliquez sur l'image pour agrandir-->



Réunion du 18.9.08, collectif riverains du Ticol/responsable S.a.u.r.
Mise en place d'une commission "observatoire des nuisances" et d'un livre de bord pour une meilleure réactivité en cas de nécessité.
Prochaine réunion le 18 novembre 2008 à 19h00
Nuisances de l'unité de bi-compostage de la SAUR
Assemblée générale constitutive
![]() |
Castelsarrasin, le 29 mai 2008 Cliquez sur l'image. Les statuts ont été officialisés le 6 juin 2008 |
Le film à voir...
"Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements" - Noam Chomsky
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Un autre aussi...
Non à la fermeture de la poste le lundi matin - clic sur le diaporama ci-dessus
Compte-rendu de notre élue:
"Lundi matin 24 novembre, six membres de l'association "Vivre Ensemble" ont pu constater que la fréquentation du bureau de poste de Castelsarrasin était régulière et nombreuse, et ce malgré le très mauvais temps qui sévissait. La plupart des usagers rencontrés déploraient cette annonce de fermeture du lundi matin qui doit prendre effet à partir du 2 décembre 2008. Pour certains même, elle posait un réel problème d'organisation. D'autres l'apprenaient et s'en étonnaient.
Il ne fut pas difficile de les inviter à signer une pétition réclamant le maintien de l'ouverture du lundi matin pour s'associer à cette revendication que tous jugeaient légitimes. Cette pétition recueillait 155 signatures, donc autant d'usagers de La poste pour ce lundi matin !
Parallèlement, notre association demande à Monsieur le Maire d'impliquer son Conseil Municipal pour demander une révision de la décision prise par Monsieur le Directeur de la Poste de Castelsarrasin afin de défendre les intérêts des administrés.
Nous poursuivrons notre démarche jeudi 27 novembre, jour de marché ; puis munis de ce témoignage de demande collective, nous demanderons à rencontrer le Directeur de La Poste afin de tenter d'obtenir la réouverture. "
Remarque : 155 usagers en 3,5 h ; cela induit 4 min/opération d'usager. C'est un service sans discontinuité pour les 3 guichetiers. La fermeture du lundi matin alourdira l'après-midi ; le nombre de guichets ne peut-être multiplié par 2 dans notre poste! - Françoise Tardin