Le président 2011

Le président 2011
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Bienvenue sur le blog de l’association de citoyens "Vivre Ensemble" à Castelsarrasin

Cette dernière regroupe des personnes de sensibilité de Gauche, bien au-delà des partis politiques.
Elle accueille des militants ou non qui ont en commun les mêmes valeurs.
VIVRE ENSEMBLE, dans son quartier, sa ville et les communes voisines....
Vous êtes conviés à FAIRE VIVRE les débats sur ce blog, où vous pouvez vous exprimer sur les sujets d’actualité locale, régionale, nationale... et plus...
Pour rester dans le minimum de correction des bloggeurs, un modérateur prendra soin de supprimer les messages irrespectueux.

Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : vivre.ensemble.castelsarrasin@gmail.com

"Quand le gouvernement viole les droits du Peuple, l'insurrection est

pour le Peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits,

et le plus indispensable des devoirs"

Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen du 24 juin 1793


samedi 19 mars 2011

Pourquoi je ne m'occuperai plus de ce blog

Par Daniel VANHAMME, secrétaire de l'association

A TOUTES et  TOUS, 
Suite aux "tractations" et petits arrangements de la classe politico-politicienne de Castelsarrasin, où nous ne savons plus qui est qui, je ne me ferai pas la courroie de transmission de ces gens là .
Aussi je laisse aux camarades/compagnons de l'association qui flirtent avec la droite, (sans doute pour leur intérêt...désintéressé comme ils disent), le soin de s'occuper de la tenue de ce blog.

Vous pourrez rejoindre la vraie Gauche, celle du Peuple, qui ne virevolte pas au gré des opportunités à l'adresse suivante:
ou sur facebook:

Voir ci-après quelques florilèges de ces mouvances...
clic sur image pour agrandir
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Publié le 19/03/2011 03:51 | Baptiste Gay

L'union derrière Jean-Michel Baylet

Toute la plénitude d'un élu en action pour son canton./ Photos DDM, M.B.
Toute la plénitude d'un élu en action pour son canton./ Photos DDM, M.B.
Toute la plénitude d'un élu en action pour son canton./ Photos DDM, M.B.
En s'appuyant au pupitre, hier soir, pour sa dernière réunion publique avant le premier tour des élections cantonales, Jean-Michel Baylet a tenu à faire remarquer: «Je n'ai pas souvenir d'avoir vu la salle Léo-Gipoulou aussi pleine lors des rendez-vous électoraux précédents. » Les quelque 300 personnes qui se sont levées d'un seul homme à l'issue de son discours lui ont offert une plus belle surprise : une « standing ovation » qui illustrait la chaleur de cette soirée et, plus encore, « cette fraternité valencienne et du canton » que le président du conseil général venait de louer en conclusion de son allocution. Balayant tous les sujets, politiques, avec la mise à mal des collectivités locales, en raison des réformes successives du gouvernement, ou didactiques, avec l'explication des actions, obligatoires ou non, du conseil général, le propos du candidat a fait ressortir une plénitude comme peut-être jamais l'assistance ne l'avait ressentie. Celle d'un homme politique qui sait, comme il l'a répété, « actionner les différentes clefs à tous les niveaux pour faire avancer les projets de notre communauté. » Et qui a rappelé sa ligne directrice, celle d'une proximité qu'il décrit ainsi : « Un élu doit faire ce que les citoyens veulent ! Si c'est l'emploi leur préoccupation, comme actuellement, on ne doit pas essayer de mettre des barrières pour l'empêcher d'avancer. » Cette force tranquille, Jean-Michel Baylet l'a aussi exprimée en ne polémiquant pas avec ses adversaires. En bon chauffeur de salle qu'il est, Jacques Bousquet, s'était tout de même permis de souligner : « En face, c'est plutôt Fantomas et ses amis, on ne les voit nulle part et ils n'organisent pas de réunion. » Le maire de Valence-d'Agen avait conclu son accueil en adressant « un grand merci à Jean-Michel, qui, par sa volonté, nous a permis d'obtenir un lycée ! » Renée Raffy, maire de Montjoi et suppléante, avait, pour sa part, dit « le plaisir qu'ont les élus du canton et de l'intercommunalité d'œuvrer ensemble dans l'intérêt général » et « (ma) fierté de partager les valeurs de notre candidat. » Celles de « liberté, d'égalité et de fraternité » que Jean-Michel Baylet a remises en exergue dans ses derniers mots pour dire aussi sa lutte contre les idées du Front National. Un combat que beaucoup d'élus oublient ces derniers temps… et qui réaffirme l'assurance et la confiance dégagées par Jean-Michel Baylet à la veille du scrutin.
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En caractères gras la démonstration de la démagogie et du mépris pour d'autres candidats, propos masquant la vérité. Il est plus facile d'inonder le Peuple de sa propagande quand on est dans le PPA (parti de la presse et de l'argent).
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Publié le 18/03/2011 11:20 | Max Lagarrigue.
Castelsarrasin. La mairie entend maintenir le cap de ses investissements

orientations budgétaires

C'est dans des rangs clairsemés que le maire a dévoilé ses orientations budgétairesannonçant le futur budget./Photo, Max Lagarrigue.
C'est dans des rangs clairsemés que le maire a dévoilé ses orientations budgétairesannonçant le futur budget./Photo, Max Lagarrigue.
C'est dans des rangs clairsemés que le maire a dévoilé ses orientations budgétaire s' annonçant le futur budget./Photo, Max Lagarrigue.
C'est avec des rangs clairsemés - pas moins de 12 conseillers absents (Ndlr: pour cause de réunions publiques cantonales... M. le Maire n'a pas voulu changer la date du C.M.(alors qu'il pouvait le faire, favorisant celle des candidats qu'il soutient)  - que le conseil municipal s'est tenus, mercredi soir. Le quorum étant atteint, le maire a pu dévoiler ses orientations budgétaires avant le vote du budget d'ici un mois. Avant de lever le voile sur ce qui sera le fil directeur de la gestion de la commune, le premier édile tenait toutefois à faire un point sur le contexte fiscal. « L'année écoulée a été marquée par la suppression de la taxe professionnelle (TP) qui constituait une ressource fondamentale de notre collectivité (précisément 51 % des recettes, soit plus de 3 millions d'euros par an). Ce qui est inquiétant, c'est que la compensation relais versée par l'État ne sera pas reconduite cette année. » Une situation laissant la majorité des communes dans de grandes incertitudes financières et un imbroglio à venir pour constituer leur futur budget. Bernard Dagen insistait sur les anticipations à cet état de fait pour conserver « une situation financière saine. De facto, en matière de dépenses, nous avons réduit les investissements (-27 % par habitant en 2010), celles aussi de fonctionnement (-1,73 %) tout en limitant l'emprunt (1,2 M€ en 2010 à 2,44 % sur 15 ans) et en conservant un niveau d'épargne supérieur à la moyenne nationale. » Un bilan auquel l'opposition municipale manifestait peu d'objections. « L'abrogation de la TP est inadmissible, on voit aujourd'hui l'incidence directe qu'elle pose pour notre commune et aux entreprises locales qui n'ont aucune lisibilité sur ce qu'elles vont devoir payer » clamait avec force Patrick Malphettes alors que sa collègue Pascale Bertrand souhaitait que « des réserves financières soit conservées au profit de projets plus structurants et sociaux qu'aux chantiers d'embellissements de la ville. » L'occasion pour le premier magistrat de dessiner les projets de l'année et surtout leurs sources de financement. « L'objectif, c'est avant tout de conserver notre autofinancement (1,3 M€) et d'égaler un produit fiscal d'au moins 7,9 M€. » Pour y parvenir, une hausse du taux d'imposition des taxes d'habitation et foncière, est envisagée à un peu plus de 2 % avec un recours à l'emprunt maximal de 1,5M€. « Dans le même temps, nous nous devons de maîtriser les dépenses de fonctionnement à 3 %. Ces options devraient nous permettre de poursuivre notre effort d'investissement pour soutenir notre économie locale » insistait Bernard Dagen. Si les programmes annuels (voirie et travaux scolaires) doivent subir une relative réduction, le maire confirmait par contre la poursuite du chantier de la Promenade du château, de l'école de Gandalou, de l'aire de camping-car et l'engagement sur ceux de la piscine municipale, du stade Alary, de la maison de la Petite enfance, du centre technique fluvial. Sans oublier : les 1res tranches de la ZAC de Terre blanche, des lotissements de Gandalou, Lavalette et l'extension de la station d'épuration.
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Concernant  les choix budgétaires nous ne sommes pas d'accord sur tout, nous y reviendrons et vous pourrez voir notre position ultérieurement sur notre blog.
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Publié le 18/03/2011 11:20 | B.G.

Castelsarrasin. S. Pinel : « ma vision pour le canton »

élections cantonales

La salle Paul-Descazeaux était comble, hier soir./ Photo DDM, B. G.
La salle Paul-Descazeaux était comble, hier soir./ Photo DDM, B. G.
La salle Paul-Descazeaux était comble, hier soir./ Photo DDM, B. G.
à défaut de savoir si la salle Paul-Descazeaux portera encore bonheur à Sylvia Pinel - elle y a déjà conclu deux campagnes victorieuses et comme dit l'adage… - on est déjà sûr d'une chose, hier soir, elle a encore chaleureusement supporté sa candidate. Plus de 200 personnes, au sein desquels on retrouvait de nombreux élus, municipaux, mais aussi, chose notable pour une coopération future, des communes environnantes, étaient venus applaudir Sylvia Pinel. Au moment de l'accueillir, le maire, Bernard Dagen, n'a d'ailleurs pas manqué de rappeler les liens avec cette salle dont la députée a une nouvelle fois extrait la magie par son discours. Auparavant, son suppléant, Patrick Malphettes, a eu une phrase forte de sens que l'on ne pouvait laisser passer de la part du dirigeant socialiste castelsarrasinois, se tournant à la fois vers Bernard Dagen et Sylvia Pinel : « Avec vous deux, je sais que nous aurons enfin deux conseillers généraux qui travailleront ensemble pour Castelsarrasin. » On a ensuite retrouvé toute la pugnacité de la candidate radicale n'oubliant jamais de porter haut ses valeurs, contre la droite et l'extrême droite, mais aussi d'abattre sa carte d'avenir : « Pour ma part j'ai un vrai programme, une vision pour le canton. » On y a retrouvé les projets qui ont ces dernières semaines fait mouche à chacune de ses réunions publiques : « Une vraie maison de retraite digne de ce nom pour nos aînés… Un centre de loisirs pour nos enfants… Un pass culture-sport pour les jeunes… Des laboratoires de langue au collège… » Chacun de ses arguments étant ponctué d'une salve d'applaudissements.
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Là aussi démagogie, opportunisme, mépris des autres candidats, qui contrairement à ce qui est annoncé ont un programme qui vaut bien le leur...
En ce qui nous concerne le programme du Front de Gauche est bien plus réaliste et au plus près des attentes des Castelsarrasinois et des Tarn et Garonnais.

jeudi 17 mars 2011

Les "mutez-nous", devant le rectorat....>

Sur DDM - Publié le 15/03/2011 08:49 | Ch.R.-P.

école

./Photo DR
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« Des allers-retours hebdomadaires, la fatigue de la voiture, un second appartement à payer (et tout ce qui va avec !), la solitude, les longues soirées d'hiver, l'éloignement du conjoint et de la famille… c'est pas une vie ! » Cette fatigue qui perce dans la voix d'Anabelle, cette tristesse, elles sont nombreuses à vivre avec. En Midi-Pyrénées et en Aquitaine. Du Languedoc-Roussillon jusqu'en région Centre. Ce mercredi, ils, mais surtout elles - profs en peine de mutation réunis sous la bannière « Mutez-nous partout en France » - seront devant le rectorat à Toulouse à partir de 9 heures. « Lorsque nos conjoints furent mutés dans la région, racontent ces femmes nous n'avons eu d'autre possibilité que de les suivre et, à cette fin, de nous mettre en congé parental ou en disponibilité ». Le problème, c'est que la situation perdure. Certaines, pour récupérer leur emploi, sont parties à des centaines de kilomètres de leur famille. D'autres sont en attente de mutation depuis 4 ans, 5 ans avec peu d'espoir à l'horizon. Les résultats des permutations informatisées sont parus le 14 mars sans demandes de changement de département qui ait abouti.

mardi 15 mars 2011

Lacour. Nicolas Sarkozy chez l'agricultrice de "Paroles de Français"....>

Sur DDM - Publié le 15/03/2011 07:36 - Modifié le 15/03/2011 à 09:48 | Jean-Pierre François
Sophie Poux attend Nicolas Sarkozy. /Photo DDM XdF
Sophie Poux attend Nicolas Sarkozy. /Photo DDM XdF
Sophie Poux attend Nicolas Sarkozy. /Photo DDM XdF
Nicolas Sarkozy est attendu ce matin à 11 h 15 à Lacour dans l'exploitation de Sophie Poux. Ensuite il participera à une table ronde sur les filières agricoles de demain, à Lauzerte.
Il a fallu à Sophie Poux ptieter un peu plus d'un an avant que la promesse faite devant les caméras de TF1 et quelques millions de téléspectateurs ne se concrétise, ne devienne réalité. Sauf imprévu majeur de dernière heure, c'est donc ce matin que Nicolas Sarkozy viendra visiter à Lacour l'exploitation agricole de la famille Poux. Cette visite présidentielle dans deux des cantons du Quercy Tarn-et-Garonnais s'effectuera rapidement certes mais respectera une même thématique : l'agriculture.
Pas celle qui fait salon, mais au contraire celle qui trouve son extraction dans la réalité quotidienne des secteurs en crise. Car si l'an dernier l'exaspération des producteurs de lait accrochait la planète médiatique, un an après rien n'est solutionné.
C'est l'actualité planétaire ou nationale qui a renvoyé loin derrière ce sujet qui cause toujours autant de souci à ceux qui en sont les acteurs. Conscient que la double filière lait et viande est toujours aussi mal barrée le chef de l'État vient prendre le pouls à la ferme d'une des plus actives adhérentes de l'association des producteurs de lait indépendant (APLI).

Arrivée en hélicoptère

Si l'on se conforme aux informations données par la préfecture voici donc le programme de cette fin de matinée présidentielle :
11 h 15 : Arrivée du Président de la République à l'exploitation agricole de M. et Mme POUX, située à Lacour-de-Visa.
Visite de l'exploitation.
Présentation et dégustation de produits locaux.
12 h 20 : Table ronde sur la modernisation des filières agricoles à la salle des fêtes de Lauzerte.
Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ministre de l'agriculture et leurs accompagnants prendront des « Jet-Falcon » de la République à Villacoublay. Les appareils se poseront sur le tarmac de l'aérodrome d'Agen-la-Garenne.
Deux hélicoptères « Super Puma » venus de la BA 120 de Cazaux (Gironde) décolleront pour Bourg-de-Visa. Le président de la République devrait y retrouver la « Vel-Satis blindée » pour la visite à Lacour et ensuite l'étape de Lauzerte.

Itinéraire « sanctuarisé »

Les autorités et services d'ordre disent que la gêne occasionnée au trafic routier sera moindre que si le Tour de France cycliste passait par là. Deux petites départementales à l'est de Lauzerte seront interdites. L'itinéraire emprunté par le cortège lui sera interdit au trafic un quart d'heure avant le passage (il y a plusieurs itinéraires possibles de liaison entre Bourg et Lauzerte). Une grande partie de l'effectif du groupement départemental de gendarmerie est mobilisé pour ce déplacement ainsi que des gendarmes de la réserve. Si à Agen et Marmande il y avait huit escadrons de gendarmes mobiles engagés ils seront moins ici (on murmure le chiffre de six) et devraient être surtout cantonnés sur Lauzerte. Où peut-être un rassemblement de certaines organisations syndicales est prévu (sa tenue dépendant de la mobilisation et aussi de l'accès sur site
) en plus de l'effervescence médiatique et officielle autour de cette escapade présidentielle au chevet de la réalité agricole.

PS: «Problème de fond et de forme»

La fédération des élus socialistes et républicains de Tarn-et-Garonne et le groupe socialiste du conseil général communiquent: «Nous jugeons particulièrement indécente, sur le fond et sur la forme, la venue du Président de la République à la veille du premier tour de l'élection cantonale. Ce qui est choquant c'est la mise à disposition des moyens de l'Etat, gendarmerie, préfecture, avions, hélicoptères, frais de bouche pour des centaines de convives, au profit d'une opération de propagande de la part de Monsieur Sarkozy. Les règles élémentaires de la démocratie, sans parler du mépris de la neutralité de l'Etat républicain sont ainsi bafouées. Voilà pour la forme. En ce qui concerne le fond, ce n'est pas la veille d'une échéance que l'on rectifie le tir d'une politique agricole qui a été la grande oubliée par le quinquenat UMP et son libéralisme échevelé. Que le gouvernement contraigne l'agro business à mieux payer les produits et qu'il joue son rôle en imposant à la distribution, non pas de détruire les écoles comme à Montauban l'école Jean-Moulin au profit du Groupe de grande distribution, mais de mieux rémunérer les produits agricoles et les paysans s'apercevront que déjà les choses s'amélioreront.»

Ils interpellent le Président...

Sandrine, Josette et Michel Pech> Gaveurs de canards à La Ville dieu du temple. «La cage individuelle pour le gavage des canards est sérieusement remise en cause par la nouvelle réglementation européenne applicable en 2015. A cette date les canards devront être regroupés par 8 ou 10, toujours isolés du sol. Cette nouvelle loi va nous compliquer le travail, nous faire perdre énormément de temps pour ne pas améliorer la qualité de nos produits. Pourquoi vouloir changer notre façon de travailler ?»
Thierry DELBOURG>Producteur de lait à Varen. - Quelles mesures allez vous prendre pour conserver une agriculture laitière nationale et surtout dans le sud ouest où elle disparait de plus en plus ?
Gérard et Véronique Caudesaygues> Producteur à Caylus. Quand vivrons nous de notre travail, et pas des primes ?
Joël Capayrou> Arboriculteur-céréalier à Saint Nicolas de la Grave. Que comptez-vous faire concernant la stabilité des prix agricoles ?
Patrick Tuffal> Eleveur bovin viande à Caylus. Que faire par rapport aux tarifs des centrales d'achat ?
Eloi Ferté> Producteur de lait, éleveur bovin et caprin. Que comptez-vous faire pour réduire les inégalités de revenus entre les différentes productions agricoles (céréaliers, éleveurs)?
Daniel Bénac> Producteur de lait et éleveur à Saint-Antonin. Quelle va être la place des petites et moyennes exploitations à taille humaine en Midi-Pyrénées, situées en zone défavorisé?
Michel Delbreil> Agriculteur à Vigueron . Les agriculteurs sont inquiets de l'arrivée de ce nouveau fioul agricole hiver/été qui nécéssite des investissements nouveaux pour les cuves et l'adaptation des moteurs. Avez-vous conscience qu'il s'agit d' une contrainte supplémentaire lourde pour les petites exploitations ?
Claude GIBERT> Agriculteur bio à Sainte-Juliette. Comment comptez vous faire pour atteindre les objectifs de productions biologiques fixés à 6 % en 2012 par le «Grenelle de l'environnement» alors qu'en mars 2011 nous ssommes à peine à 3 %?
Sylvie PORTAL> Productrice de lait à Lauzerte. Il ne reste que 2 producteurs de lait sur la commune Que faut il faire pour ne pas être obligé de faire comme les autres...arrêter de produire du lait ?

Gérard Fillatre> Agriculteur à Castelsagrat. Que comptez-vous faire pour que les agriculteurs puissent avoir des revenus convenables ?
Michel Raimondo > Agriculteur à Castelsagrat. Que comptez-vous faire pour moraliser le rapport entre la transformation et la distribution pour que les producteurs continuent à vivre de leur métier ?
Laura Prouchet> Eleveur laitier à Nègrepelisse. ,Pourquoi les prix des produits laitiers des agriculteurs sont tirés vers le bas ? Pourquoi faut-il faire manger la nation pour rien ? Que fait le président pour minimiser la marge que les industriels et les grandes surfaces prennent sur les produits laitiers ?
Joseph Bin> Producteur de céréales à Pompignan. Sur le prix des céréales, est ce que le gouvernement est prêt à faire en sorte que le prix se stabilise à un niveau correct ?
Frédéric Bugnone> Agriculteur àBressols. Comment peut-on pallier aux grosses structures agricoles pour acheter des terres et parcelles à des prix abordables?
Alain SanceY> Agriculteur à Cumont . Les agriculteurs sont très inquiets quant à l'avenir de la nouvelle PAC horizon 2013. Quelle sera la stratégie du gouvernement pour la défense de l'agriculteur français ?
Régis Florés> Eleveur de porcs Label Rouge à Septfonds . Nous avons des subventions mais elles sont insuffisantes. Aujourd'hui, il faut une augmentation sensible du prix du porc au kilo et que celui-ci soit stable, sans fluctuation. Quand vivrons-nous de notre travail ?
Privilégier l'agriculture de proximité raisonnée et bio . 
Vente directe du paysan au citoyen.
Supprimons tous ces intermédiaires qui affament les agriculteurs et pénalisent les consommateurs !

Aménagement rural...> lire

Aménagement rural
10  Mars 2011
La mise en œuvre du contrat de présence postale territoriale 2011-2013 est bien engagée


Hier, une présentation de la mise en œuvre du nouveau contrat de présence postale territoriale a été organisée à l’Association des maires de France. Ce contrat, signé le 26 janvier, portant sur la période 2011-2013, garantit la présence postale dans les zones prioritaires (communes rurales, zones urbaines sensibles et départements d’Outre-mer) et renforce la qualité du service public postal.
....
Lire la suite: cliquez sur le titre

lundi 14 mars 2011

Face au sondage bidon de l’institut Harris Interactive ...

Face au sondage bidon de l’institut Harris Interactive, il fallait résister ! Immédiatement ! Instantanément ! Comme lors de la parution du rapport du COR sur les retraites qui prétendait prévoir l’avenir sur quarante ans ! A l’époque nous avons résisté séance tenante. Et en deux jours étaient ridiculisés tous ceux qui s’y référaient. Ce point de départ nous facilita considérablement  la tache de mobilisation contre la réforme Sarkozy. Cette fois ci je me suis senti un peu seul dans les heures qui comptaient, les premières. Sont en cause de misérables réflexes : le manque de sang froid, l’occasion médiocre de coller sur le dos de tel ou tel autre la responsabilité de la situation, le goût de faire des bavardages sociologiques à deux sous, l’habitude de se coucher devant les injonctions de l’industrie du spectacle médiatique. Cependant ajoutons qu’il fallait répondre à un évènement dont personne ne savait rien. Il fallait donc jouer sur ses réflexes. Et précisément ce que l’on a vu n’était pas joli joli. Palme du cynisme, comme souvent, à François Hollande qui a assumé de ne « pas critiquer les sondages » et aussitôt tiré parti du résultat pour exiger de tous les autres candidats de gauche qu’ils se retirent ! Ceci explique cela, évidemment. Je vais en parler. Finalement seule Ségolène Royal a aussi vu venir l’ennemi et sa grosse manipulation. Mais sur le champ, dans les heures d’émotion où des journalistes vous harcèlent pour répondre alors même que la plupart des éléments précis vous manquent, le nombre des résistants au bidonnage fut très restreint. Il fallait avoir une carcasse théorique solide ! Mais la suite a prouvé que mon réflexe était le bon !
Tachons de comprendre comment le bidouillage est désormais inscrit dans le code génétique des instituts de sondage. Aujourd’hui pire que jamais. Apprenez ceci. L’industrie du sondage butte sur un énorme problème. Le nombre de gens qui acceptent de répondre est déclinant. Les gens ne veulent plus participer à un exercice qui leur parait futile. D’ailleurs il est amusant de savoir qu’une « enquête » d’opinion a révélé que 54 % des sondés avouent mentir aux sondeurs. Ce qui laisse perplexe sur ce qu’il faut en conclure : mentaient-ils aussi à cette occasion ? Donc pour avoir une personne qui accepte de répondre dorénavant il faut faire vingt fois plus d’appels téléphoniques qu’avant. Vous suivez ? Quelle conséquence ? Il ne s’agit pas d’un aspect intellectuel. C’est une réalité matérielle. Cette situation fait que le coût de la réalisation d’un sondage augmente. D’où l’invention de nouvelles méthodes pour constituer un panel de personnes qui répondent. Dorénavant les sondeurs recrutent au hasard des gens qui acceptent d’être sondés. En échange il leur propose soit de l’argent (une camarade reçoit 2,67 euros pour une série de question sur vingt huit minutes) soit contre participation à une loterie. Ce sont donc souvent des militants qui acceptent de s’inscrire. Mais eux-mêmes avouent qu’ils n’ont pas toujours le temps à perdre pour se torturer le cerveau sur ce qui n’est pas de la politique. D’aucuns me disent qu’ils répondent donc n’importe quoi au bout de dix minutes. Le tout c’est de remplir toutes les cases pour arriver au droit d’être dans la loterie ou recevoir sa prime ou les deux à la fois. Harris Interactive met en place un tel système de participation à un jeu concours, très officiellement contrôlé par huissier. Il permet de gagner des lots qui sont en fait des chèques bancaires par tirage au sort. Selon le site d'information Mediapart, M. Lévy "est bien obligé de reconnaître" que son institut pratique une forme de "rémunération". Pour attirer le chaland et le motiver à répondre à son enquête, réalisée sur internet. Au cas présent, comme tout le monde le sait maintenant, l'institut a organisé un jeu-concours et fait miroiter une récompense. Au final, on apprend que 7.000 euros ont été offerts à l'un des 1.600 membres du panel. Frédéric Dabi de l'Ifop, un autre spécialiste des sondages politiques, admet également que son institut dédommage les gens pour le temps passé à répondre. "Pour cela, on les inscrit à un programme de fidélisation, qui revient à 10 centimes d'euros par questionnaire, ce qui est extrêmement symbolique", a-t-il déclaré à l’AFP. "On ne veut pas instaurer avec eux de relations mercantiles". Ben voyons, c’est juste par amitié.
Apprécions mieux cette dimension de l’affaire en lisant cet extrait d’interview du patron de Harris  Interactive que j’ai trouvé dans Marianne 2. Voici la question : «  Une personne « gratifiée » pour répondre à un sondage politique est-elle dans le même état d'esprit qu'un citoyen ? » Voici la réponse merveilleuse du manipulateur. « L’idéal de démocratie devrait amener les citoyens à participer sans le moindre stimulus. » Un détail : en quoi le fait de répondre a un sondage est-il un acte citoyen ? N’est-ce pas plutôt le contraire ?  Voyons la suite « Aujourd’hui, on remarque que certaines catégories de population répondent plus facilement si elles entrevoient une forme de gratification potentielle ou envisageable. L’enjeu est évidemment de faire en sorte que le stimulus ne soit pas l’unique motivation à répondre à une enquête. » La phrase dit clairement que cependant la rémunération est une des dimensions de la motivation. Comment ce biais est-il lui-même ensuite corrigé ? L’est-il ?
 « A Harris Interactive, déclare son patron, nous avons, après avoir effectué des recherches, opté pour la participation à une sorte de loterie. Il s'agit là de la stimulation ayant le moindre impact social. La probabilité de "gain", reste extrêmement faible. Tant qu’à la fin des questionnaires un nombre conséquent d’interviewés nous remercierons de leur avoir « donné la parole », nous pourrons considérer que « l’appât du gain » n’a pas porté atteinte à la sincérité des réponses. » Sans commentaire tant le cynisme est grossier. Notons que personne ne saura jamais qui, ni combien, ont remercié ce monsieur de leur avoir « donné la parole ». Ce que l’on sait : c’est cela que promet sa notice d’incitation à s’inscrire dans un panel de sondés « gratifiés » pour « influencer les décideurs ».
Ce sondage Louis Harris était donc un sondage « en ligne ». Il a donc été réalisé en questionnant des sondés « gratifiés » et bien clientélisés. Non seulement qu’il n’y a aucune certitude sur l’identité de celui qui répond mais il n’y en a pas non plus sur ses motivations : répondait-il à des questions ou avançait-il vers la case d’accès à la loterie ? Ce sondage était aussi un sondage « omnibus ». C'est-à-dire que les questions sur la présidentielle sont posées entre deux questions sur la mairie de Paris et sur la qualité de divers produits cosmétiques. Inutile de dire que tout cela aggrave considérablement tout ce que l’on dit d’habitude contre ce type « d’enquête ».
Mais tout de même ! Ca ne faisait pas bon genre de contester la validité du sondage. Des années de débat, des centaines de textes et de livres sur la question, tout Bourdieu (haï de la caste des médiacrates) tout Champagne et Garrigou, pour ne parler que d’eux ont été rayés de la carte intellectuelle par un petit monde cynique et avide de bons coups qui évitent de réfléchir et de créer des stratégies de conquête politique fondées sur de la conviction. C’est tellement plus confortable de commenter un sondage en se donnant le beau rôle sur le mode « ce n’est pas de ma faute c’est celle du voisin ». Dans ces heures difficiles, la voie doucereuses de la capitulation prend mille intonations sinueuses : « il ne suffit pas de casser le thermomètre pour faire tomber la température », « tout de même, il n’y pas de fumée sans feu », « il ne faut pas faire l’autruche ». Et ainsi de suite ! Il ne s’agit pas de nier que l’extrême droite avance. S’il en est ainsi c’est parce qu’elle se nourrit d’abord de l’extrême décomposition de la droite. Et ensuite de l’effondrement de la sphère politique dans un spectacle sans contenu ! On le sait ! Mais dans ce cas  il s’agit de ne pas participer à la manœuvre de ceux qui affirment sans fondement que le premier parti politique du pays serait le Front national et qu’un français sur quatre serait prêt à donner les clefs de la maison à l’extrême droite !
N’empêche, c’est bien joué. Le piège du sondage bidon de l’institut de massage électoral Harris Interactive a fonctionné à mille pour cent, avec la complicité plus ou moins consciente de bien des belles personnes. Le résultat de l’enquête a été pris pour argent comptant. Comme si avait un fondement la pseudo réalité que met en scène un sondage. Dès lors, ce qui n’existait que dans l’alambic bricolé d’un sondage omnibus est devenu une réalité. Puisqu’elle était en débat. Le débat a créée la réalité du résultat du sondage dans les esprits de ceux qui recevaient l’information. J’ai nommée « méta-réalité » cette réalité fondée par le fait « qu’on en parle ». Le mot désigne un « au delà du réel » comme le mot métaphysique désigne un discours qui prétend décrire la réalité au delà du monde physique. Un au-delà qui n’existe pas. Mais dont l’existence supposée fait agir très concrètement dans la réalité vraie. C’est ce qui s’est passé là. En plaçant madame Le Pen en tête du premier tour tout le débat politique s’est aussitôt recentré sur la magouille de la stratégie électorale. En ce sens la méta-réalité est un moment de la réalité. Il faut en jouer nous aussi. Appuyons nous sur l’indignation et le soupçon que déclenche cette opération pour frapper le système qui les produit. C’est le moment de militer pour la loi Sueur-Portelli, adoptée à l’unanimité du Sénat. Quand viendra-t-elle en débat à l’Assemblée ? Faisons d’une pierre plusieurs coups : discréditons les instituts de sondages, dénonçons le gouvernement qui ne veut pas d’une loi comme celle-ci et préfère la magouille.
En attendant, les pauvres progrès accomplis dans le débat sur le fond ont été aussitôt anéantis. Retour à la case départ. Pour affronter le diable de confort il faudrait se regrouper sans condition vers nos chefs de meute auto proclamés. Pour aborder cet aspect du  sujet je vous donne à lire un éditorial que j’ai découvert dans les « Dernières Nouvelles d’Alsace ». C’est un texte réconfortant. Il l’est en ceci qu’il montre comment de tous côtés, et  notamment parmi les professionnels des médias des interrogations se font jour, des remises en cause peuvent s’opérer par delà tous les corporatismes et les engagements. Car nombreux sont ceux qui sentent qu’une limite a été atteinte. Cette fois-ci un pallier dans la déchéance de la démocratie politique pourrait être franchi. Ce que vous allez lire rend plus urgent que la loi, expression de la volonté de tous fasse respecter l’ordre public démocratique, qui est incompatible avec les mœurs des mercantiles du type de cet institut qui vendraient père et mère pour un coup de pub. Les consciences sont mures pour cette loi !
« Où va-t-on, amis journalistes ? L’éditorial d'Olivier Picard. Les Dernières Nouvelles d'Alsace – 9 mars 2011. « Et si on refusait, nous, les journalistes, de nous soumettre à la dictature des sondages ? De refuser d’entrer dans la ronde infernale de ces enquêtes d’opinion dont les rouages secrets nous échappent ? De rejeter l’abrutissement progressif que nous assène la mesure d’une majorité sur tous les sujets ? De ne pas répondre à ce besoin de vérifier que nous sommes comme il faut, que nous pensons comme il faut, que nous choisissons au supermarché comme il faut, que nous avons des comportements comme il faut à la maison, dans la rue et jusque sous la couette ?
Réaction, extrême sûrement, à une dérive extrême. Contestable, évidemment, par son manque de nuance, et par son utopie qui fait fi de la curiosité et de l’irrépressible tentation, tellement humaine, de comparer, de créer une compétition non seulement entre les hommes mais entre les concepts. De jouer, tout simplement… Nous ne sommes pas jansénistes après tout. Ah, l’excitation des classements, des projections avant le verdict des urnes, du calcul des rapports de force : qui niera, sans hypocrisie professionnelle, qu’elle produit l’adrénaline du feuilleton politique ? Ce vertige artificiel qui met en tension l’actualité du pouvoir et des réalités.
Cette lucidité salutaire, luxe démocrate, en appelle une autre : le sondage, et en particulier le mauvais sondage, est en train de tuer le débat politique. C’est un alcool fort. Une véritable addiction qui ravage peu à peu, élection après élection, la liberté des acteurs de la comédie du pouvoir. Stratégies, attitudes et jusqu’aux décisions majeures comme mineures sont guidées par les réactions supposées de ceux auxquels elles s’adressent. A ce degré, c’est nouveau.
Les communicants qui manipulent l’instrument sondagier comme une règle à calcul infaillible nous font glisser de la démocratie d’opinion, déjà risquée, à une reddition générale de l’instinct et de la raison politiques.
Et voilà qu’on découvre que de nombreux sondages sont régis, d’une façon ou d’une autre par des concours d’argent. Alors là, c’est le pompon clinquant d’un manège politique devenu fou. L’adoption rapide par l’Assemblée de la proposition de loi, votée à l’unanimité par le Sénat, qui exige la transparence d’enquêtes qui ont la puissance de manipuler le jeu politique serait un minimum. Elle ne suffira pas pour autant à réhabiliter une information politique largement décrédibilisée. Encore faudra-t-il, comme nous le faisons aux DNA, savoir dire non aux sondages qui n’ont aucun sens. Être scrupuleux. Sélectifs. C’est simple, après tout. Une question de volonté. Celle de résister à un spectaculaire vide, pour privilégier un journalisme affranchi. Une question de dignité pour des journaux qui doivent à leurs lecteurs ce respect et cette ambition élémentaires. Olivier Picard » Rien à ajouter.
« L’institut » Harris Interactive a évidemment utilisé subtilement la sottise des premières réactions. Comme j’ai été le seul à critiquer la méthode elle-même et l’abus de confiance, le sondeur se sentait fort. Puisque personne d’autres que moi parmi les candidats ne contestait l’outil lui-même, quelle critique restait-il ? La plus stupide et la plus contre performante ! Que l’on n’aurait pas sondé les bons noms. C’était bien le but de la manœuvre. C’est donc « à la demande générale » que le nom de Strauss-Kahn a été introduit dans le tuyau avec celui de ce pauvre Hollande comme faire valoir. Cette méthode a permis de faire d’une pierre deux coups. Premier but atteint : il ne resterait que Strauss Kahn ou Sarkozy dans chaque camp pour représenter la droite ou la gauche. Affirmation scientifique d’un institut de sondage qui a fait l’enquête à la demande des personnes concernées par le précédent sondage. Complément subliminal : l’un ou l’autre est automatiquement élu au deuxième tour. Car bien sûr tout le monde sait que madame Le Pen ne peut pas être élue au deuxième tour. Face à Jean Marie Le Pen en 2002, Chirac pourtant perdu de réputation et pris jusqu’au cou dans les affaires avait été réélu avec quatre vingt pour cent des voix ! Est-ce pour masquer l’ampleur de la manœuvre que « le Parisien » titre « Sarkozy, Strauss-Kahn, Hollande : tous battus !» Battus ? Mais au premier tour de ce sondage. Dans la vraie vie, au deuxième tour, n’importe lequel d’entre eux battrait marine Le Pen sans distribuer un seul tract.
Je donne encore la parole à un journaliste pour expliquer ce point. C’est Philippe Cohen, du journal Marianne. « A l'endroit ou à l'envers, selon le camp dans lequel on tricote sa pelote. Le terrible sondage Harris-Le Parisien souligne un drôle de paradoxe : désormais le candidat de l'UMP comme celui du PS va rêver d'affronter Marine Le Pen au second tour pour mettre de son côté toutes ses chances de gagner. Pour Nicolas Sarkozy, cette hypothèse est même en train de devenir la seule lui permettant d'espérer la victoire. Dès lors, la priorité absolue, à droite comme à gauche va être d'éliminer tous ses concurrents et d'imposer une candidature unique dans son camp. »
C’est évidemment François Hollande qui a frappé le plus fort, séance tenante pour réclamer un retrait général devant le candidat socialiste. Mais à droite aussi il y a eu des grands esprits aussi peu finauds pour saisir trop vite et trop fort l’occasion que préparait ce sondage. Evidemment l’éditorial de « Libération » était là pour monter en ligne dans la bataille des manipulateurs.  « Une fois la compétition lancée, si la gauche radicale devait renvoyer Sarkozy et le candidat socialiste dos à dos, elle apporterait alors de l'eau au moulin frontiste. Une multiplication des candidatures à gauche, au-delà du raisonnable, affaiblirait aussi ses chances de victoire. » Hop ! On se souviendra que ce journal de donneur de leçon relégua en page huit mon débat avec Marine Le Pen et de surcroit en nous renvoyant dos à dos ! Mais j’étais à la une comme « L’homme qui veut faire battre Strauss Kahn ».
Mais c’est encore petite bière que ces grosses ficelles. Le pire a été le traitement médiatique qui a reproduit jusqu'à la nausée l’univers sémantique qui fait pousser dru le Front national. On ne compte plus les unes et les articles à l’accroche sensationnaliste lepenisante. « Le sondage qui affole la classe politique » « Qui a peur de Marine Le Pen » et ainsi de suite. Rien n’est meilleur pour l’intéressée que cette façon de la mettre en championne de l’anti système. Juste auparavant les mêmes avaient reproduit en boucle encore les informations qui montraient un FN rallié de tous côtés par des gens de gauche. Ici un syndicaliste CGT, là des militants du NPA et la liste s’allongeait. Aucune enquête, aucune indication de la manière dont ces informations étaient remontées jusqu’aux champions du journalisme d’investigation  « je n’ai pas à vous donner mes sources » que nous connaissons tous. Vu de près, une fois décrypté un à un on découvre là encore la manœuvre. Le cégétiste l’était depuis quatre mois, la NPA n’a jamais eu de carte au NPA mais sa maman en avait une au FN, et ainsi de suite. C’est comme ça que dans une émission une zélée de l’investigation fit surgir contre moi un groupe de quatre membres d’une famille du Pas de Calais composé de deux communistes et deux socialistes passés au FN. Comme si l’extrême droite était composée de transfuges de la gauche.
Evidemment cette journaliste avait mené son investigation de terrain en téléphonant au siège du Front national et n’a jamais vérifié la véracité des affirmations des comédiens locaux. Il s’agit évidemment d’une manœuvre. Au point de départ il y a les manœuvriers retors du Front national et à l’arrivée un journaliste surbooké « qui n’a pas le temps » mais qui a de solides préjugés. Le mythe de l’ouvrier de gauche raciste et xénophobe fait parte de la bataille idéologique de la droite et du monde des belles personnes pour qui le peuple doit être tenu à sa place répugnante. Dans cet environnement médiatico politique voici un document qui fait du bien. Un texte de grande tenue. Celui que vient de diffuser aux secrétaires généraux des syndicats CGT Bernard Thibault. Je le publie pour contribuer à sa diffusion déjà bien engagée sur la toile puisque je l’ai déjà reçu trois fois dans ma boite aux lettres. Il faut évidemment que ce texte soit connu de tous côtés. Il met les pendules à l’heure.
Montreuil, 8 mars 2011 -Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT. « Cher(e)s camarades, à circonstance exceptionnelle, démarche exceptionnelle, je m’adresse directement aux secrétaires généraux des organisations de la CGT suite à l’annonce par la direction d’un parti politique, le Front national, de son intention de porter plainte à l’encontre de la CGT au motif qu’un de ses candidats aux élections cantonales est suspendu dans l’attente d’autres décisions. La direction du Front national revendique au travers de la tenue de ce futur procès d’en faire « un événement dans la vie politique et sociale française en faisant reconnaître le FN comme un parti politique comme les autres ». Pour eux « la liberté d’opinion est bafouée », « il faut déverrouiller l’étau syndical » et cela s’inscrit «dans la stratégie de Marine Le Pen de conquérir le champ social et le monde du travail » dixit P. Alliot, Vice Président du FN.
Naturellement, la CGT saura répondre devant tout tribunal de son bon droit. Les jurisprudences européenne et française sont suffisamment fournies pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’issue juridique de cette affaire. Ce n’est pas tant le terrain du droit qui motive le FN que la campagne que cette affaire peut alimenter. Nous avons à faire face à une volonté délibérée d’instrumentalisation du combat syndical et donc de la CGT pour promouvoir les thèses du FN parmi les salariés. Après que nous ayons mis en échec par voie de justice, dans les années 90, toutes les tentatives du FN de créer des pseudos syndicats qui n’étaient que des succursales de ce parti (FN-Police, FN-RATP …), nous avons également repoussé la tentative du FN de présenter ses candidats derrière la façade de la Confédération Française nationale des Travailleurs (CFNT) aux élections prud’homales de 2008. Confronté à ses échecs successifs, le FN avait explicitement indiqué dès cette époque que sa stratégie consistait à s’infiltrer dans les organisations existantes. Nous savons qu’il y est parfois parvenu dans des sections syndicales d’autres confédérations peu regardantes. Cet entrisme dans les syndicats a clairement pour objectif d’en faire des marchepieds au service d’une stratégie politique.
C’est ce qu’il a réalisé dans le syndicat CGT des Territoriaux de Nilvange affilié à la fédération des Services publics et à l’union départementale de la Moselle. Comment comprendre le choix du FN de présenter aux élections cantonales un adhérent de fraiche date (4mois) si ce n’est pour instrumentaliser sa première qualité de secrétaire général d’un syndicat CGT. Cette appartenance syndicale qui est historiquement une tare aux yeux de l’extrême droite compte tenu « de la philosophie marxiste de la CGT » devient subitement une qualité en période électorale.
Les deux organisations, union départementale et fédération concernées, travaillent en étroite relation pour faire face à la situation. Les membres de la Commission exécutive confédérale réunis le 1er mars ont apporté un soutien unanime aux procédures qu’elles ont engagées. Nous avons également décidé d’élaborer un argumentaire détaillé pour les organisations qui reviendra sur la véritable nature du FN. J’ai clairement indiqué lors de notre discussion qu’il revenait en particulier aux secrétaires généraux des organisations de la CGT de veiller au respect des valeurs fondamentales et des statuts de la CGT dans leur organisation. Cela nécessite de revenir sur quelques principes : la CGT est ouverte à tous les salariés quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses. La liberté de candidature aux élections politiques est elle aussi reconnue dés lors qu’elle s’exerce en respectant l’indépendance de l’organisation et que nul ne se réclame de son appartenance à la CGT pour des fins autres que l’action du syndicat. C’est une règle de vie commune qui s’applique quelques soient les étiquettes et qui préserve ainsi l’unité des adhérents dans la CGT pendant et au-delà des campagnes électorales.
Ces principes rappelés, il n’est cependant pas envisageable qu’au nom de la liberté d’opinion dans la CGT, la CGT puisse être représentée, à quelque niveau que ce soit, par des militants revendiquant par ailleurs publiquement leur adhésion au concept de « préférence nationale » qui est le socle du FN. Ceci pour une raison simple mais oh combien essentielle : cela est contraire aux principes et aux valeurs fondamentales de la CGT inscrits dans ses statuts. La CGT « agit pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions » (statuts de la CGT). Le FN, quoi qu’il en dise, ne peut pas être considéré comme un parti politique comme les autres, par la CGT comme par l’ensemble du mouvement syndical. Les positions du FN, en préconisant la préférence nationale sont même contraires aux principes républicains et aux textes internationaux, comme les tribunaux l’ont dit lors de jugements successifs. Il est de notre responsabilité dans ce contexte de faire preuve d’une grande vigilance et d’une réactivité collective déterminée. C’est une exigence supérieure à toute autre considération, y compris la perte éventuelle de syndiqués, voire exceptionnellement la perte d’un syndicat.
On ne transige pas avec les valeurs fondatrices de la CGT. Les organisations syndicales qui, en Europe, n’ont pas su porter les principes d’entraide et de solidarité qui sont au fondement de la constitution des syndicats, sont aujourd’hui en prise aux pires difficultés, avec des partis d’extrême droite très influents, voire au sein de gouvernements.
L’histoire nous enseigne que les partis fascistes se sont souvent parés de vertus sociales pour accéder au pouvoir. Face à ce risque majeur pour les salariés et la démocratie, il est de notre responsabilité d’éclairer les salariés par l’information et le débat sur la réalité des thèses et des positions du FN, sur le plan économique et social comme en matière de libertés publiques. Même repeinte à « la couleur Marine », l’exploitation par le FN des peurs et de la précarité sociale engendrée par les politiques en vigueur demeure la même et trouve sa source selon lui dans une cause principale : l’étranger. L’immigré comme le français qui n’est pas « de souche » sont ainsi présentés comme les responsables de tous les maux. Cela a comme conséquence de détourner l’attention des véritables causes de l’exploitation dont les salariés, quelque soit leur origine, sont victimes et donc de contribuer à entretenir le système tant décrié.
D’ailleurs, régulièrement, les déclarations du FN ont dénoncé les mobilisations syndicales, ce fut encore le cas lors des manifestations pour défendre les retraites.

Montauban. Ils ont marché contre les violences faites aux femmes

DDM - Publié le 13/03/2011 10:08 | LaDepeche.fr
Une centaine de personnes ont participé hier après-midi à cette marche contre les violences faites aux femmes../ Photo DDM, Jacques Decatoire.
Une centaine de personnes ont participé hier après-midi à cette marche contre les violences faites aux femmes../ Photo DDM, Jacques Decatoire.
Une centaine de personnes ont participé hier après-midi à cette marche contre les violences faites aux femmes../ Photo DDM, Jacques Decatoire.
Le Club Athlétic Biracais continue de s'activer contre les violences dont sont victimes les femmes. Pour la deuxième année consécutive, la section de randonnée de l'association a organisé hier une grande marche sportive à Montauban. Malgrè le vent et la pluie, une centaine de personnes, en majorité des femmes, ont participé à ce rendez-vous. Rassemblées à la maison du quartier d'Issanchou, elles sont parties ensuite sur la coulée verte pour effectuer une boucle de 8 kilomètres en direction des Albarèdes, du Cours Foucault… Pour sensibiliser le public, le premier objectif de la manifestation, certains marcheurs ont porté des chasubles jaunes exprimant leur engagement clair en faveur du respect des femmes. « L'autre but de la journée est de récolter de l'argent au profit des associations qui luttent contre ce fléau : le Cidf, le planning familial et l'association Espace et vie de Moissac », explique Anne-Marie Aynié. Avant de préciser : « Toute l'organisation est bénévole et les inscriptions, 5 € par personne, sont entièrement reversées. C'est un projet qui me tenait à cœur depuis sept à huit ans. J'étais médecin de santé scolaire et j'ai rencontré beaucoup d'enfants qui vivaient ce drame. Malheureusement, les violences faites aux femmes demeurent encore un sujet tabou. » Pour son combat, le Club Athlétic Biracais est subventionné par le conseil général de Tarn-et-Garonne. Roland Garrigues, conseiller général a même participé hier après-midi à la marche.

dimanche 13 mars 2011

Moissac. « Nous sommes tous sous le seuil de pauvreté »....>

DDM - Publié le 13/03/2011 03:50 | D.R.

retraités agricoles

Les différents acteurs en présence ont exposé leurs points de vue sur la situation des retraités agricoles./Photo DDM, DR
Les différents acteurs en présence ont exposé leurs points de vue sur la situation des retraités agricoles./Photo DDM, DR
Les différents acteurs en présence ont exposé leurs points de vue sur la situation des retraités agricoles./Photo DDM, DR
C'est dans la salle communale de La Mégère que Maurice Chauderon, président de la section moissagaise de l'association des retraités agricoles, a convié les adhérents vendredi pour l'assemblée générale. Devant une cinquantaine de présents, il a fait le constat que la cause des retraités agricoles n'a guère avancé cette année. « Le seuil de pauvreté en France est fixé à 907 € : nous sommes tous en dessous ! » Un point que le président départemental de l'association, Paul Ardouin, a jugé inadmissible : « Je suis très en colère. La presse vient de dévoiler que les bénéfices des grandes entreprises du CAC40 ne cessent d'augmenter et, pendant ce temps, le gouvernement nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour payer nos retraites. C'est un scandale financier ! Rien n'a changé cette année, même pas une revalorisation pour compenser l'inflation. Et c'est sans compter l'accroissement des frais médicaux… » L'association des retraités agricoles demande ainsi depuis plusieurs années que ces retraites représentent 85 % du SMIC. Mais pour l'instant ils n'ont pu obtenir satisfaction.

La dépendance dans le collimateur

L'autre sujet de colère de Paul Ardouin est le dossier de la dépendance. « Alors que la loi prévoit que le coût de l'APA soit réparti à parts égales entre le département et l'État, le conseil général se retrouve actuellement à en supporter 70 %, voire plus. » Un taux que Guy-Michel Empociello, conseiller général du canton, également présent, a confirmé, en précisant que le différentiel représente 11 millions d'euros par an pour le Tarn-et-Garonne. « Avec les recettes du département qui diminuent, on va arriver à une situation ingérable, et face à un choix cornélien : faudra-t-il diminuer les aides ou augmenter nos seules rentrées d'argent, à savoir les taxes locales ? Aucune de ces solutions n'est satisfaisante… » a souligné le conseiller général.
D'un autre côté, Paul Ardouin dénonce les « propositions injustes qui pénalisent les plus pauvres » dans le projet de réforme de l'APA. « Par conséquent, il est important que tous les adhérents participent au prochain congrès départemental, le 13 mai, à Mirabel, afin d'attirer l'attention des médias et des politiques sur notre situation », a conclu le président de l'ADRA.

Déficit à l'hôpital de Moissac

par Véronique Malange, samedi 12 mars 2011, 10:04

Déficit à l’hôpital de Moissac qui s’élève à environ 1 million, en 2008 il était de 350mille euros 734.
Ce déficit se creuse alors qu’il y a toujours autant de malades.
La cause principale est le désengagement de l’état, la sous dotation financière.
La tarification à l’activité n’est pas favorable, l’état nous interdit d’investir en méprisant les besoins de la population, il nous a refusé par exemple l’ouverture de lits de soins de suite et de réadaptation.
45% du déficit de l’hôpital vient des créances irrécouvrables, à savoir que dans l’ouest du département que nous couvrons il y a une grande précarité, nous sommes un service public de santé l’état veut un établissement de santé autrement dit une entreprise.          
C’est lui qui doit assurer ces créances !!
Nous avons eu un scanner en échange de notre maternité il y a quelques années ce scanner coute 180mille euros de maintenance qui figure dans notre déficit aucune aide de l’état là encore. Cadeau empoisonné désengagement de l’état.
La direction de Moissac est tenue de réaliser un plan de retour à l’équilibre financier, ainsi nous allons fermer notre bloc la nuit. Nous sommes aussi victimes des seuils d’activité 1200 actes au bloc il en faut 1500.
Nous appliquons la loi avant que les décrets d’application soient sortis.
Montauban a aussi de grandes pressions financières qui les obligent à VAMPIRISER les structures de soins plus petites mais tout autant utiles à la population.
Le personnel de Moissac s’organise en COLLECTIF
Il refuse la fermeture du bloc opératoire
Il veut bien coopérer avec Montauban mais pour développer l’offre de soin publique sur le département
Nous ne voulons pas mutualiser les moyens pour que ceux soient finalement diminués sur le 82
Un plan de retour à l’équilibre financier sera dévastateur pour l’accès au soin pour tous, pour nos emplois et donc pour la qualité des soins.
Il faut refuser leur logique qui est diminuons l’offre pour diminuer les besoins.
C’est de santé que l’on parle un droit fondamental donc l’état a des devoirs.

Tarbes. Manifestation. Pour des hôpitaux de proximité

DDM - Publié le 13/03/2011 09:54 | P.L.
Le collectif s'est rendu à l'ARS, au centre de santé./ Photo DDM, L. Dard.
Le collectif s'est rendu à l'ARS, au centre de santé./ Photo DDM, L. Dard.
Le collectif s'est rendu à l'ARS, au centre de santé./ Photo DDM, L. Dard.

À l'appel du collectif « Hôpitaux santé 65 », quelque 500 personnes ont manifesté hier, à Tarbes, pour stopper « immédiatement la politique de destruction systématique de nos hôpitaux de proximité bigourdans ». « Nous voulons défendre les hôpitaux de proximité de Tarbes, Lourdes, Lannemezan et Bagnères, menacés de fermetures totales ou partielles, et se trouvant en grandes difficultés en raison de la tarification à l'activité et de la loi Bachelot », souligne Bruno Gay-Capdevielle, président du comité de défense de l'hôpital de Lourdes, porte-parole du collectif « Hôpitaux santé 65 ». Au lieu de fermer des hôpitaux, le collectif demande la mise en place de coopération interhospitalière, mais « M. Chastel, le directeur de l'Agence régionale de santé Midi-Pyrénées n'a pas souhaité étudier cette possibilité ». Le collectif est contre le partenariat public-privé sur les Hautes-Pyrénées. « Le regroupement sur un même site a pour conséquence d'éloigner l'hôpital de la population, et ne prend pas en compte l'aspect géographique du département ». Il se dit aussi inquiet pour l'emploi. « Puisqu'il n'y a aucun projet, il faut que l'ARS donne les moyens financiers et en personnel. Cela fait trois ans qu'on attend un projet et les moyens sont bloqués. Ce qui se passe est très grave », insiste-t-il.
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Des Citoyens Responsables!...

Lettre ouverte au président sur la Journée Internationale des Droits de la Femme....>

Bonjour à toutes et à tous,

A l'occasion de la journée internationale des Droits des Femmes, Nicolas Sarkozy s'est publiquement interrogé sur l'utilité d'une telle journée, déclarant : "aujourd'hui, la vie des femmes ressemble à la vie des hommes".

Dans une lettre ouverte publiée aujourd'hui sur le site internet Médiapart, Caroline De Haas, porte parole d'Osez le féminisme, Carine Favier, Présidente du Planning Familial et Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires lui répondent.

Elles dénoncent le décalage entre les propos de Nicolas Sarkozy et le quotidien de millions de femmes qui subissent encore chaque jour les inégalités. Elles s'inquiètent également de l'absence de politiques publiques ambitieuses en matière d'égalité femmes - hommes et soulignent les reculs en cours (retraite, IVG, petite enfance...).

Signez cette lettre ouverte sur le site d'Osez le féminisme.

N'hésitez pas à la faire circuler sur Facebook et sur Twitter.
 
A bientôt,

L'équipe d'Osez le féminisme !
contact@osezlefeminisme.fr

> Pour adhérer à Osez le féminisme ! : http://www.osezlefeminisme.fr/evenement/adherez-a-osez-le-fem

Voir lettre ci-après:

Paris, le 9 mars 2011
A l’attention de Nicolas Sarkozy
Président de la République
Palais de l’Elysée
Monsieur le Président de la République,
Alors que nous étions nombreuses et nombreux mardi à nous mobiliser, partout en France et dans le
monde, pour faire progresser l’égalité, vous vous interrogiez publiquement sur l’intérêt de consacrer le 8
mars aux droits des femmes. D’après vous, « aujourd’hui la vie des femmes ressemble à la vie des
hommes ».
Avez-vous regardé un seul instant la situation des 32 millions de femmes qui vivent, travaillent et
s’engagent dans le pays que vous dirigez ? Parce qu’elles sont nées femmes, elles toucheront en
moyenne 27% de salaire en moins au cours de leur vie. Parce qu’elles sont nées femmes, elles
assumeront en moyenne 80% des tâches ménagères. Parce qu’elles sont nées femmes, elles risqueront
d’être victimes de violences, comme les 75 000 femmes violées chaque année en France. Parce qu’elles
sont nées femmes, elles n’auront guère de possibilités de rejoindre les rangs des dirigeants
économiques, politiques ou culturels de notre pays. Aujourd’hui, comme hier, la vie des femmes ne
ressemble pas à la vie des hommes. Loin de là.
Comme des millions de femmes, nous avons eu droit pour le 8 mars parfois à des fleurs, souvent à des
« bonne fête » et quasi systématiquement à des blagues machistes. Comme des millions de femmes,
nous avons levé les yeux au ciel et soupiré, nous interrogeant sur le sens de cette journée. Comme si le
8 mars était la célébration de nos soi-disant caractéristiques féminines, signes qu’on nous accole en
réalité pour nous enfermer dans les rôles stéréotypés de la douceur, de la maternité ou de la séduction.
Mais, comme des millions de femmes, mardi, nous avons aussi pu entendre parler des droits
des femmes. Sur nos écrans, dans nos postes de radios, lors des centaines de débats organisés, sur
tout le territoire, notamment par nos associations : nous avons pensé l’égalité et avons oeuvré à la faire
avancer. C’est à cela précisément que sert le 8 mars.
Depuis que vous êtes président de la République, que s’est-il passé pour les femmes ? La réforme des
retraites votée en 2010 va accentuer les inégalités déjà abyssales entre les femmes et les hommes en
matière de pension. La réforme de l’hôpital public a eu comme conséquence la fermeture de dizaines de
centres d’interruption volontaire de grossesse. Malgré le vote de la loi du 9 juillet 2010 et la
proclamation de la lutte contre les violences « Grande cause nationale », les actes violents envers les
femmes ont augmenté en 2010. Enfin, les femmes constituant 80% des salariés payés au SMIC, son
absence de revalorisation touche directement leur pouvoir d’achat.
Nous ne sommes pas dupes : une journée ne suffira pas. Mais plutôt que de remettre en cause son
utilité comme vous l’avez fait, pourquoi ne pas vous exprimer sur l’importance de mener cette bataille
toute l’année ? Plutôt que de nier les inégalités en véhiculant des stéréotypes qui sont en décalage
complet avec la réalité, pourquoi ne pas reconnaître les inégalités qui structurent encore profondément
notre pays et prendre immédiatement des mesures pour les faire reculer ? Vous êtes le Président de la
République depuis 4 ans, il serait temps de vous y mettre.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos salutations
distinguées.
Caroline De Haas, Porte-parole d’Osez le féminisme !,
Carine Favier, Présidente du Planning Familial
Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires

samedi 12 mars 2011

Gare aux vidéos piégées sur Facebook...> lire la suite

Des sites se faisant passer pour YouTube piègent de plus en plus d'utilisateurs du réseau social, dissimulant un potentiel vol de données.

Les sales majesté - "Camarades" ....>

Vu sur: Twig Gy

Lacour reçoit le "monarque"....>

DDM - Publié le 12/03/2011 14:02 | Baptiste Gay

Lacour. Un accueil « vachement » soigné pour Sarkozy

le président de la république attendu mardi chez sophie poux

Malgré l'agitation du moment, Sophie et Jérôme Poux gardent une certaine sérénité auprès de leurs vaches prêtes à accueillir le Président de la République !/ Photo DDM, B. Gay
Malgré l'agitation du moment, Sophie et Jérôme Poux gardent une certaine sérénité auprès de leurs vaches prêtes à accueillir le Président de la République !/ Photo DDM, B. Gay
Malgré l'agitation du moment, Sophie et Jérôme Poux gardent une certaine sérénité auprès de leurs vaches prêtes à accueillir le Président de la République !/ Photo DDM, B. Gay
C'est mardi que Nicolas Sarkozy doit rendre visite à la ferme de Sophie et Jérôme Poux à Lacour-de-Visa. Hier matin, on s'est autorisé une tournée d'inspection.
Pour aller chez Sophie Poux, vous ne pouvez pas vous tromper M. le Président de la République, juste avant le Bourg (de Visa pour les autochtones) prenez à main droite, ensuite après quelques virages au creux d'un vallon c'est sur votre gauche, suivez le panneau Vigne Barrade. Pas de crainte, Nicolas Sarkozy ne se trompera pas de chemin pour rendre visite, mardi matin, à Sophie Poux. Cartes d'état-major en mains les gendarmes ont balayé toutes les pistes possibles et imaginables pour accéder à l'une de ces fameuses serres - les petits mamelons qui précèdent le Quercy en pays de Garonne. « C'est sûr que ce n'est pas le moment d'aller braconner un lièvre. Même la nuit, il y a du bleu de partout en ce moment », s'étonnait encore, hier autour du café matinal, Jérôme Poux, le mari de Sophie, partie chercher le pain, « comme Madame tout le monde ! »

Et l'heureuse élue s'appelle…

Un éleveur qui s'amuserait presque du « ramdam » que son épouse provoque et dont la voix était recouverte par le bruit de la balayeuse tirée par un tracteur, qui s'attaquait hier à la chaussée passant devant chez lui. « Ce n'est pas le genre de matériel qu'on a dans le coin, le maire s'en est fait prêter une. Cet après-midi (lire hier, N.D.L.R.) ils vont même mettre une petite couche de bitume. » Pas de nid-de-poule pour Nicolas Sarkozy, mais le cul des vaches, ah ça oui ! Encore que Sophie Poux a dû sélectionner parmi ses 65 laitières - le cheptel compte 130 têtes au complet - celle qui aura la chance de se faire tâter la croupe par la main présidentielle. « Pas évident, c'est qu'elles ont du caractère, comme moi, mes vaches ! Tenez, celle que j'ai choisie a quand même eu un mouvement d'humeur lors du dernier comice agricole à Lauzerte. » L'heureuse élue s'appelle « Application ». Ceux qui connaissent le combat de Sophie Poux auront compris le jeu de mots.
Avec l'Aveyronnais Pascal Massol, l'habitante de Lacour est devenue la figure emblématique de l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli, d'où « Application ») qui se bat pour une revalorisation du prix du lait depuis la fameuse grève du lait de septembre 2009. Avant de s'entretenir en tête à tête quelques minutes dans la maison de Sophie, pour l'instant gardée par deux chiens qui seront priés de rester à la niche mardi, lors de son tour de ferme, Nicolas Sarkozy pourra d'ailleurs jeter un œil sur la parcelle de terre où elle et ses amis avaient organisé un épandage massif de lait, n'hésitant pas à déverser plusieurs milliers de litres… et de grosses larmes.

Des pruneaux pour cadeau

Qu'on se rassure à l'Élysée, pour devenir la ferme célébrité d'un jour, on a fait le grand ménage du côté de Vigne Barrade. Et, à vrai dire, il y avait pas mal de travail, car chez les Poux, on n'a pas pour habitude de prendre part aux fameuses « Nuits de l'ours » où les agriculteurs en colère du secteur s'appliquent à se débarrasser des encombrants superflus devant les bâtiments de l'administration. Le nettoyage titanesque des Poux a été entrecoupé par de multiples sollicitations médiatiques - 72 appels pour la seule journée de jeudi. Il faut d'ailleurs conseiller à Sophie d'enlever l'oreillette de son portable pour la séance photos. « J'aurais tendance à dormir avec en ce moment. » Mais le sujet du moment, hier matin lors de la visite du maire de Lacour, qui précédait celle, quotidienne, du sous-préfet, c'était le choix du cadeau à faire au Président. « Moi je veux bien lui offrir des pruneaux, mais à cette époque, ce n'est pas facile à trouver », s'inquiétait Didier Lavergne. Alors qu'il aura déjà eu droit à une séance dégustation sur site avant de prendre le chemin d'une table ronde organisée en fin de matinée à Lauzerte, le Président de la République se verra sûrement offrir d'autres perles du département. Mais, pour l'heure, motus et bouche cousue, on ne saura pas ce que lui réserve Sophie. Secret d'État, même si elle dévoile cet indice : « Cela aura trait au lait… » Reste à savoir si « Air Sarko One » est équipé pour accueillir un petit veau dans sa soute ?

Et le prix du lait dans tout ça ?

La préparation du « Sarko show » ne fait pas perdre le fil de son combat à Sophie Poux : « Le prix du lait et, au-delà, toutes les difficultés du monde agricole. » En ce qui concerne le lait, fiches de paie en main, les Poux nous ont démontré que la donne n'avait pas évolué en leur faveur. « Certes, le prix du litre de lait a grimpé de 28-29 centimes à 31-32 centimes sur une année, mais nous avons fait face à d'autres augmentations. Le kg d'aliments pour bétail est passé de 30 à 42 centimes. Le gasoil agricole est passé de 46 centimes à 90 le litre. La tonne de céréales a quasiment doublé en un an. » Et pourtant le cours mondial du lait n'a jamais été aussi haut, « au point que le tarif des produits dérivés du lait, indexés sur ce cours, est plus haut que celui du lait proprement dit », dénonce les Poux qui s'interrogent sur le nouvel indice de flexibilité instauré par leur laiterie qui leur retire un peu de leurs gains.

Le chiffre : 14

veaux > Nés la semaine dernière. C'est dire si, à Vigne Barrade, les vaches n'ont pas laissé beaucoup de temps aux Poux de se préparer à la venue du Président.
« Voir un jour le Président sur ma commune, je n'y aurai jamais cru. »
Didier Lavergne,
maire de Lacour-de-Visa.

Le maire est également sur le pied de guerre

Hier, comme tous les jours ou presque depuis quelque temps, Didier Lavergne est venu s'enquérir des dernières nouvelles et prendre des conseils auprès de Sophie Poux : « Il faut dire comment ? Bonjour M. le président ou Bonjour M. le président de la République ? »
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En langage sarkosien on peut dire: "Casses-toi pauv'con" ...
Daniel GPx honoraire

Commentaires sur : "Castelsarrasin. «Il faut plus que jamais rester mobilisés»

UN PAYSAN DE L'ALLIER a dit...
Le secrétaire général de la FDSEA que je suis apporte au nom de tous les adhérents FDSEA03 et de la section des retraités de l'Allier un soutien sans faille aux retraités agricoles de votre région qui comme les nôtres vivent une véritable insulte avec cette retraite qui désormais se situe au dessous du seuil de pauvreté c'est un véritable scandale pour ces femmes et ces hommes qui ont participé à faire de la France ce jardin que tant de pays nous ont envié,et qui aujourd'hui est mise à mal par une politique aussi imbécile que suicidaire
Merci à tous nos anciens 
Fraternellement
JC Depoil 
11 mars 2011 20:54

" ON LA FERMERAS PAS "

On la fermera pas !


Cher(e)s SMG* et nouveaux venus,
 Coffret DVD - On la fermera pas ! ZaleaVous le savez peut-être les membres des Mutins de Pangée ont participé dans les années 2000 à Zalea TV (téléviZone d'Action pour la Liberté d'Expression Audiovisuelle), une expérience originale de télévision libre. Le but de cette ONG télévisuelle était de favoriser l’essor des télévisions associatives au sein du Paysage Audiovisuel Français et de proposer une autre forme de télévision, une télévision citoyenne et non-alignée.

Zalea TV a émis ses programmes et ceux du « tiers secteur audiovisuel » durant plusieurs périodes de diffusion sur Paris en hertzien, et au niveau national international par le satellite ou par Internet. Une série d'émission vers la Tunisie avait même été organisée avec les opposants au régime de Ben Ali. Ce programme avait été interrompu sans préavis par l'opérateur France Télécom lors de la visite du ministre des affaires étrangères français en Tunisie !

 Dès ses débuts, Zalea TV s'était opposé au modèle "Télé poubelle" qui débarquait en France en lançant un grand jeu "Loft Raider contre Loft Story" qui a failli aboutir à la libération des poules enfermées dans le loft. C'était il y a dix ans... déjà.

Zalea TV a déposé des candidatures à la TNT nationale mais le CSA a préféré accorder des fréquences au groupe Bolloré (Direct 8) à NRJ (NRJ 12) ou à AB (NT1), des chaînes garantes à ses yeux d’un plus grand pluralisme ! Devant l'absence de perspective face à l'arrivée de Sarkozy et l'avènement du web 2.0,  Zalea a préféré s'auto dissoudre en 2007 (sans pour autant s'immoler par le feu).

 Nous coéditons aujourd’hui avec Le Dispositif, association héritière de (feu) Zalea, un coffret 2 DVD qui retrace une partie de l’histoire de cette télévision et donne à voir une sélection de ses programmes. Le coffret se compose de 2 documentaires (On la fermera pas !), d'un pamphlet (Aux chiottes le CSA !), d’un best-off (Le Zalzap) et d’une émission de télévision (Le Zalzob). Plus de 4 heures de programmes qui donnent un bel aperçu de ce qu’était cette chaîne insoumise et déjantée.

On vous a concocté 6 extraits vidéos tirés du coffret à découvrir sur le SITE DEDIE, pour vous plonger dans l’ambiance de cette télé libre.


Extraits Videos


Le coffret DVD est disponible sur l’OFFICINE des Mutins.

On organise une projection de On la fermera pas ! (Olivier Azam – 1h54) le vendredi 18 mars à 20h au cinéma La Clef (Paris) en présence de membres de feu Zalea TV à l'occasion de la sortie du DVD.
À vous de contacter Michel Fiszbin du Dispositif (voir ses coordonnées) pour organiser dans votre ville des diffusions suivis de débats autour de la question de la télé et des médias alternatifs

Chaleureuses salutations,

Les Mutins de Pangée
contact@lesmutins.org

* SMG = Souscripteurs Modestes et Généreux, qui nous aident régulièrement à faire avancer la pendule de l’Histoire.

Vu sur Dailymotion: Biodiversité interdite ! Résistance Paysanne

Les graines naturelles sont hors la loi ! Un paysan n'est pas autorisé à en commercialiser les fruits et légumes. Est jugé délinquant tout paysan offrant ou échangeant des graines hors catalogue géré par Monsanto, Syngenta, DuPont, Limagrain...Ils sont 10 à contrôler la majorité des semences de la planète.

Précisions importantes sur la législation :
http://www.dailymotion.com/video/x79los_semons-la-biodiversite-2_news

Les semences paysannes sont celles que l'on ressème d'année en année, les adaptant progressivement aux méthodes de culture et aux terroirs. Elles ne sont ni des variétés " fixées ", ni des variétés " homogènes " ou " stables " comme celles inscrites dans le catalogue officiel des semences légales. Jargon juridique qui n'a aucun fondement, et dont le seul intérêt est de permettre aux jeunes multinationales(150 ans) de détruire 10 000 ans d'agriculture. Les gens aux commandes de ces tristes entreprises peuvent ainsi assouvir leur pathologique soif de monopole et de pouvoir.

Des paysans courageux et déterminés défendent en toute illégalité la biodiversité.

Extraits de "La Télévision Paysanne"
Bastion de l'information sur ce qu'il se passe dans nos campagnes.
Jetez y un œil, ça commence à chauffer...
http://www.dailymotion.com/latelevisionpaysanne

Face à la crise, pour les chanceux ayant un jardin, tâchez de les BRFiser (Cf favoris) et d'acheter des graines reproductibles, car celles de carrefour ne repoussent pas.
http://www.kokopelli.asso.fr/
http://www.biaugerme.com/
http://www.semencespaysannes.org/

Art.35 (1793) de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen :

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

Réunion collectif des riverains du Ticol/Saur du 25 mars 2009

INVITATION et C.R. de la Réunion du Comité des riverains du Ticol/Saur
Le 25 Mars à 19h00, nouvelle rencontre d'une délégation de riverains du Ticol et de deux responsables (régional et local) de la Saur.
Compte rendu: Le bio filtre à été changé. Le site a eu un problème électrique apparemment dû à un manque de puissance, un artisan électricien du comité s'est proposé pour appréhender le problème. Pour palier un groupe électrogène prendra le relais. Un problème de maturation est certainement à l'origine des odeurs du mois en cours. Une prolongation de la fermentation d'une semaine semble être la solution. Le problème des mouches : traitement par insecticide, un traitement plus écologique est envisagé (pièges à mouches). Un observatoire va être créé, les personnes volontaires peuvent se faire connaître par l'intermédiaire de l'adresse courriel du blog: vivre.ensemble.castelsarrasin@gmail.com. Une formation prévue le samedi 18 avril de 8h00 à 12h00, sera assurée par un formateur d'un bureau d'études spécialisé. La domotique est envisagée pour l'ouverture et la fermeture du portail, pour limiter au maximum les effluves du local. Dans le cadre de la semaine du développement durable, une opération portes ouvertes aura lieu sur le site de la Saur au Ticol à Castelsarrasin, le Vendredi 3 Avril de 13h00 à 17h00. N'hésitez pas à venir nombreux pour mieux comprendre le fonctionnement de cet établissement...

Réunion du 19.11.08-collectif riverains Ticol/s.a.u.r.

Réunion à nouveau positive. De part la motivation des cinq représentants du collectif et la bonne volonté des deux responsables de la saur présents, le fumet du site s'estompe...D'ici le printemps prochain l'odeur ne devrait être incommodante... Reste le problème de la lagune: en cas de forte pluie le trop plein part au fossé!?...Affaire à suivre...
Des réunions par quartier pour la formation de quelques riverains volontaires, afin de reconnaître les odeurs de la plate forme de compostage, vous seront précisées ultérieurement. cliquez sur l'image pour agrandir-->
 
 
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Réunion du 18.9.08, collectif riverains du Ticol/responsable S.a.u.r.

Après différents tests techniques qui ont permis de cerner ce problème de nuisances, le responsable régional de la saur assure à la délégation du collectif des riverains,qu'il attend le financement pour commencer les travaux d'amélioration du système de ventilation du bâtiment et le ré-aménagement des surfaces du site, afin de diminuer au mieux les nuisances.
Mise en place d'une commission "observatoire des nuisances" et d'un livre de bord pour une meilleure réactivité en cas de nécessité.
Prochaine réunion le 18 novembre 2008 à 19h00

Nuisances de l'unité de bi-compostage de la SAUR

Assemblée générale constitutive

Castelsarrasin, le 29 mai 2008 Cliquez sur l'image. Les statuts ont été officialisés le 6 juin 2008

Le film à voir...

"Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements" - Noam Chomsky

cliquez sur les liens:

http://www.lesmutins.org/chomskyetcompagnie

Là-bas si j’y suis

Les Mutins de Pangée



Un autre aussi...

http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/

Non à la fermeture de la poste le lundi matin - clic sur le diaporama ci-dessus

Compte-rendu de notre élue:
"Lundi matin 24 novembre, six membres de l'association "Vivre Ensemble" ont pu constater que la fréquentation du bureau de poste de Castelsarrasin était régulière et nombreuse, et ce malgré le très mauvais temps qui sévissait. La plupart des usagers rencontrés déploraient cette annonce de fermeture du lundi matin qui doit prendre effet à partir du 2 décembre 2008. Pour certains même, elle posait un réel problème d'organisation. D'autres l'apprenaient et s'en étonnaient.

Il ne fut pas difficile de les inviter à signer une pétition réclamant le maintien de l'ouverture du lundi matin pour s'associer à cette revendication que tous jugeaient légitimes. Cette pétition recueillait 155 signatures, donc autant d'usagers de La poste pour ce lundi matin !
Parallèlement, notre association demande à Monsieur le Maire
d'impliquer son Conseil Municipal pour demander une révision de la décision prise par Monsieur le Directeur de la Poste de Castelsarrasin afin de défendre les intérêts des administrés.
Nous poursuivrons notre démarche jeudi 27 novembre, jour de marché ; puis munis de ce témoignage de demande collective, nous demanderons à rencontrer le Directeur de La Poste afin de tenter d'obtenir la réouverture. "

Remarque : 155 usagers en 3,5 h ; cela induit 4 min/opération d'usager. C'est un service sans discontinuité pour les 3 guichetiers. La fermeture du lundi matin alourdira l'après-midi ; le nombre de guichets ne peut-être multiplié par 2 dans notre poste! - Françoise Tardin