- Un Idéal de Gauche pour Choisir - Décider - Agir autrement -
Bienvenue sur le blog de l’association de citoyens "Vivre Ensemble" à Castelsarrasin
Elle accueille des militants ou non qui ont en commun les mêmes valeurs.
VIVRE ENSEMBLE, dans son quartier, sa ville et les communes voisines....
Vous êtes conviés à FAIRE VIVRE les débats sur ce blog, où vous pouvez vous exprimer sur les sujets d’actualité locale, régionale, nationale... et plus...
Pour rester dans le minimum de correction des bloggeurs, un modérateur prendra soin de supprimer les messages irrespectueux.
Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : vivre.ensemble.castelsarrasin@gmail.com
"Quand le gouvernement viole les droits du Peuple, l'insurrection est pour le Peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits, et le plus indispensable des devoirs" Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen du 24 juin 1793 |
mercredi 29 juin 2011
Dans le bassin Castel-Moissac, la réforme du système de santé ne peut nous laisser indifférents
La semaine dernière, Mr Nunzy a réuni le Comité de défense pour faire le point sur les dernières informations en sa possession :
· Avis favorable de la conférence de territoire de santé pour le maintien de la chirurgie
· Expression renouvelée des souhaits de l’hôpital Castel-Moissac auprès du directeur de l’ARS, Mr Chastel, à savoir :
Maintien du plateau technique opérationnel
Coopération avec l’hôpital de Montauban
Refus d’une gouvernance unique.
· Mr Chastel assure qu'aucune décision ne sera prise brutalement, mais qu’elle sera conditionnée par le retour à l’équilibre du budget « chirurgie ».
C’est là que la discussion achoppe, puisque les budgets des secteurs, médico-social d’une part, et chirurgie d’autre part, sont examinés séparément. Or, notre hôpital de proximité trouve sa fonction dans les services rendus à la population au quotidien, services qui ne sont pas « rentables » financièrement, comme peuvent l’être des actes chirurgicaux dans la confection du budget dans la nouvelle formule de gestion. Si bien que si l’hôpital est un jour privé de son secteur chirurgie, ce sont les services liés aux soins pré ou post opératoires qui seront économiquement asséchés et seront obligés de fermer.
Une forte majorité des présents s’est prononcée pour qu’une information soit faite auprès de la population qui doit se sentir concernée mais surtout comprendre pourquoi il est vital de « sauver » l’hôpital public de Castelsarrasin-Moissac pour notre bassin de vie : le Droit à la Santé pour tous passe par là !
Françoise Tardin, élue municipale et membre de l'association "Vivre Ensemble".
Prochain Conseil Municipal de Castelsarrasin : 30 juin à18h 30
- Règlement du service municipal de la restauration scolaire
- Centre technique fluvial
- Aménagement de la Place du Château
- Acquisition du bâtiment Sarfati, chemin du Chantre
- Règlement local de Publicité
- Création et révision de tarifs municipaux
- Subvention aux associations
La séance est publique et et les citoyens sont invités à observer et écouter les débats, sans intervenir eux-mêmes.
vendredi 24 juin 2011
Jacques Weber à Moissac
Propos recueillis par Gauvain Peleau-Barreyre
Du 30/06/2011 au 03/07/2011 : Le Festival de la Voix à Moissac accueille Jacques Weber
"Si vous voulez cesser de vous ennuyer, venez me voir jouer !"
Jacques Weber sera l'une des têtes d'affiche du Festival de la voix, du 30 juin au 3 juillet.
Rencontre avec un acteur pour son spectacle seul en scène «Éclats de vie».
Passer une soirée en tête-à-tête avec Jacques Weber, ça vous tente? Bon d'accord, vous devrez partager l'artiste multirécompensé avec quelques centaines de spectateurs mais sur scène, il n'y aura que lui! Le comédien prendra ses quartiers au Cloître le samedi 2 juillet à 22 heures pour jouer son spectacle «Éclats de vie». Seul en scène, il interprète les textes des plus grands auteurs de la littérature français, de Marguerite Duras à Jean de la Fontaine, en passant par Baudelaire ou Molière, le tout mâtiné d'anecdotes personnelles. Une pièce de théâtre qui est aussi une tranche de vie, où on rit, on réfléchit et surtout on en ressort encore plus fan d'un monstre sacré du paysage culturel français.
Pouvez-vous nous présenter votre spectacle?
C'est un peu le prolongement de mon premier spectacle «Seul en scène». Avec «Éclats de vie», je raconte mon aventure solitaire depuis quarante ans. Je vieillis, je change avec le temps.
Vous jouez sur scène les textes de grands auteurs, comment faire pour les choisir?
Il y a de tout! Des textes longs ou courts, des grands auteurs classiques ou du très moderne. C'est un jeu de collage qui se fait au fur et à mesure, il peut juste y avoir une phrase ou un passage plus long.
Ce genre de théâtre est très à la mode ces derniers temps comme avec Fabrice Lucchini?
Peut-être oui, mais je peux vous dire que c'est moi qui suis à l'origine de ce genre avec mon premier spectacle seul en scène ! Après c'est vrai que la mode est à la lecture. Mais dans ce spectacle, je ne lis que le passage de Marguerite Duras après tout est dit, et parfois comme ça me vient!
Pourquoi le public adhère-t-il autant?
C'est un vrai divertissement ! Ou plutôt comme j'aime à le dire un «divertimento», c'est-à-dire distraire avec profondeur et gravité parfois. Et puis le public, comme moi, prend beaucoup de plaisir, c'est quand même essentiel.
Est-ce que vous improvisez sur scène ou avec le public?
Non pas tellement! Je ne suis pas un très bon improvisateur, je laisse ça à ceux qui le font très bien. Bon pendant les répétitions ça peut arriver de changer quelques lignes mais après le spectacle est bien rôdé.
Vous participez au Festival de la Voix à côté de chanteurs, original comme concept?
C'est une très bonne idée qu'il y ait un festival autour de ce bel instrument. La voix c'est la vérité et très rarement le mensonge. D'ailleurs la première chose qu'on nous apprend au théâtre, c'est de ne pas la balancer dans l'air comme ça, il faut qu'elle résonne en chacun de nous.
Une bonne raison de venir vous voir?
Je suis à peu près sûr, même certain que si vous voulez vous divertir et cesser de vous ennuyer, venez me voir jouer sur scène!
Faire halte à Castelsarrasin
Castelsarrasin, une petite ville de Tarn-et-Garonne sans grand relief, ni vestiges historiques imposants, mais qui, cependant invite à faire halte pour son marché bien achalandé le jeudi, pour les berges de son canal et plus particulièrement, son port J-Y Cousteau, pour la facilité à s'arrêter, prendre du repos et vivre au rythme d'une petite ville sans prétention. Les camping-caristes ne s'y trompaient pas jusqu'à ce mois de juin 2011 puisqu'ils appréciaient le cadre fleuri et ombragé du port pour faire une pause d' une soirée, d'une nuit, d'une journée, un agrément incontestable de notre ville. Ainsi, le port prenait vraiment l'allure d'un lieu de plaisance où se côtoyaient les adeptes du tourisme itinérant. Nous pouvions nous satisfaire de voir reconnue la qualité de l'aménagement de ce quartier de la ville et l'attrait qu'il suscitait auprès des promeneurs de passage.
Et bien , NON ! Ces vacanciers dérangeaient, paraît-il, les castelsarrasinois du lieu qui sont allés porter leur requête en mairie. Et depuis le 1er juin, les camping-caristes sont invités à rejoindre l'aire aménagée au bas de la terrasse de la ville, dépourvue d'ombrage ! Hélas, nous ne verrons plus de camping-cars en tête à tête avec les péniches et voiliers du port.
Il est vrai que la gratuité totale de l'alimentation en eau, en électricité et du stationnement a induit des abus. Mais il était possible d'organiser le paiement de redevances pour les différents services octroyés, en procédant à quelques aménagements supplémentaires, sans abandonner cet espace d'accueil dont le charme avait fait ses preuves.
Adepte moi-même de ce type de tourisme vagabond, je regrette beaucoup que notre majorité municipale ait choisi cette option qui, à mes yeux, gâchera l'impression que retiendront de notre ville nombre de touristes déçus de ne plus pouvoir profiter d'une soirée au bord de l'eau à Castelsarrasin.
Françoise Tardin
AG de Rentrée
Le bureau de l'association Vivre Ensemble s'est réuni le mardi 7 juin.
Il a prévu une assemblée générale le vendredi 23 septembre 2011 à 20h30 à l'Espace Métais.
Le président enverra une convocation avec ordre du jour début septembre.
Du point de vue municipal le problème majeur est le blocage de l'intercommunalité.
Par ailleurs l'avenir de la chirurgie à l'hôpital de Moissac est en suspens avec, en corollaire, le maintien d'un service des urgences ayant de réels moyens d'intervention.
Lundi soir, il y avait réunion du comité de défense qui a souligné la fragilité de la situation actuelle. Les décisions risquent d'être prises pendant les vacances.
Il faut que nous soyons vigilants.
Le blog (que Françoise a accepté de gérer et pour lequel elle souhaiterait avoir des contributions) doit permettre de se tenir au courant.
Le prochain Conseil Municipal est prévu le jeudi 30 juin à 18h
Message du président,Gilbert TARDIN.
vendredi 17 juin 2011
Castelsarrasin : Terre blanche n'attend plus que le «feu vert»
zone commerciale
D'ici fin 2012, la zone communale de Terre blanche sera reliée à la liaison Quercy-Gascogne et un giratoire en permettra l'accès./Photo DDM, Max Lagarrigue. Alors que la « guerre » intercommunale donne chaque jour son lot de rebondissements (nos éditions des 6 avril, 1er, 8, 9 et 12 juin), la future zone de Terre blanche, qui s'étendra sur pas moins de 23 hectares, ne fait pas, quant à elle, beaucoup de bruit. Pourtant, le projet communal, qui a été adopté par le conseil municipal, devrait, d'ici l'été, connaître une avancée significative (notre édition du 21 mars). Pour ce faire, la commune, qui est sur les starting-blocks pour viabiliser les terrains, est en attente depuis mars du blanc-seing préfectoral: la déclaration d'utilité publique (DUP). Un acte qui autorisera, dès lors, la ville a exproprié les propriétaires qui n'auraient pas accepté les négociations préalables. «On espère la décision d'ici les congés estivaux. À partir de là, nous mettrons aussitôt à disposition les terrains aux mandataires qui se sont déjà engagés pour réaliser cette zone commerciale», indique Bernard Dagen. Une viabilisation qui devrait passer, outre la décision de la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC), une partie des nouvelles enseignes à l'instar du Kiabi ne dépassant pas les 1 000 m2 (surface au-delà de laquelle les projets sont soumis à la CDAC). «M. Cassignol qui va monter un projet complet incluant un M. Bricolage de plus de 2000 m2 sur le modèle de ce qu'il a déjà fait à Pommiers sera également soutenu par un autre investisseur qui étudie un espace social ludique pour l'accueil des enfants et surtout un complexe de cinéma (la holding auvergnate Montel Invest qui a déjà réalisé le complexe Gifi - Intersport en face).»
D'ici là, la ville n'entend pas perdre de temps pour relier cette nouvelle zone aux deux principaux axes de circulation, à savoir: la RD 118 et la RD 813. «La maison Terrière (devant la nouvelle enseigne Distri-Center) a été acquise et sera rasée de façon imminente», confirme le maire. Une habitation qui, comme celle qui jouxtait l'ancien bâtiment du Gifi (depuis détruite) et le parking du Leclerc, laisseront place à la future jonction avec la liaison Quercy-Gascogne (RD 118). «D'ici la fin du mois avec les services du département, nous allons établir un schéma technique pour le nouveau giratoire», confie le premier édile qui ne cache pas que les propriétaires d'une résidence en plein sur l'axe devraient être certainement expropriés «afin que l'axe de liaison entre la RD 813 et la RD 118 se fasse en ligne droite».
A Moissac, la réunion publique de bilan de mi-mandat municipal a largement débordé sur l'intercommunalité
Moissac. L'intercommunalité s'est invitée à la réunion publique du conseil municipal
«Nous avons eu des problèmes, résume-t-il, mais ce n'est pas un problème de personne ni un problème entre Castelsarrasin et Moissac. En fait tout part de la taxe professionnelle unique.» Et de rappeler les problèmes de répartition des recettes perçues par la communauté de communes entre les deux cités. «Peu importe où s'implantaient les entreprises, les recettes de la TPU devaient être réparties entre nos deux villes.» Et selon les Moissagais, les objectifs n'ont pas été réalisés.
S'en suit le volet judiciaire de l'affaire. Des procédures intentées par les voisins castelsarrasinois à l'encontre de la zone commerciale du Luc au système de partage de l'exécutif intercommunal entre les deux villes, tous les volets de la saga y sont passés. Guy-Michel Empociello, qui a présidé l'intercommunalité pendant trois ans avant de démissionner en mars dernier selon les termes de l'alternance, a rappelé ses actions menées sur l'équilibre du budget des ordures ménagères, la réalisation du haut débit et de la zone de Fleury avant d'amorcer le projet de création d'une grande communauté de communes de 40 000 habitants. Puis l'élu a évoqué l'avenir de l'intercommunalité. «Aujourd'hui, Castelsarrasin est dans une stratégie de casser la communauté de communes. Le préfet, dans la future carte de l'intercommunalité, l'a maintenue et c'est une bonne décision. L'ouest du département a besoin d'un pôle d'équilibre à Montauban. »
" Jusqu'au-boutiste et suicidaire "
L'ancien président de l'intercommunalité a alors durci son discours. «En agissant ainsi Castelsarrasin s'est lancée dans une politique jusqu'au-boutiste et suicidaire. Par exemple, le projet de zone d'activités municipales qu'elle mène à Terre Blanche. Vingt-trois hectares situés à côté et donc en concurrence directe avec la zone intercommunale de Fleury. On voit mal le préfet accorder une déclaration d'utilité publique à ce projet. Je voudrais rappeler que sous ma présidence la préfète de l'époque nous avait accordé la DUP pour la zone intercommunale de Fleury. Nous avons acquis tous ces terrains avec l'argent des Castelsarrasinois et des Moissagais pour 2 millions d'€. Pourquoi lancer une opération concurrente à quelques dizaines de mètres si ce n'est pas gaspiller de l'argent public? Il ne fait pas de doute qu'une DUP signée pour Terre Blanche serait l'objet de recours. Et j'ajouterai «suicidaire» parce qu'aucune de nos deux collectivités seules ne pourra, à l'avenir, porter et surtout financer de grands projets. Le blocage, voire la séparation des deux communes, revient à prendre en otage l'avenir des Castelsarrasinois et des Moissagais.»
Une attaque en règle qui ne doit pas faire oublier que le budget intercommunal 2011 est désormais dans les mains du préfet.
Article DIALOGUE - Juin 2011
« Plusieurs sujets concernant la vie politique locale mériteraient d’être portés à votre connaissance. Mais compte tenu de la place qui nous est allouée, nous en retiendrons essentiellement deux.
Ainsi, au moment ou ces lignes sont écrites, la communauté de communes Castelsarrasin - Moissac est à nouveau en panne. Pourtant, le résultat du référendum populaire organisé dans les deux villes voilà plus de dix ans, avait montré très majoritairement et clairement la volonté des citoyens des deux communes de créer cette communauté résolument tournée vers l’avenir. D’ailleurs, la première inauguration d’entreprise le fut sur ce qui avait été baptisé alors « La route de l’Avenir ». Pourquoi cet avenir en commun est-il donc si difficile à construire? Problème de manque de volonté politique, de transparence et de confiance entre élus, ou tout simplement de longévité du mandat municipal qui amène les uns et les autres à rester sur des positions de blocage en fonction de ce qui se serait passé au cours des années antérieures.
Le deuxième sujet concerne l’augmentation des différentes taxes, pour la troisième année consécutive, adoptée par la majorité municipale, lors du conseil municipal du 28 avril 2011.
C’est, nous explique-t-on, pour compenser l’inflation. Pour nous, élus de la liste Vivre Ensemble, Françoise TARDIN et Patrick MALPHETTES, nous ne pouvons retenir cet argument. En effet, compte tenu notamment des points développés par Monsieur le Maire, que nous ne contestons pas, soient un niveau d’endettement raisonnable, un autofinancement convenable, les bases fiscales en progression et la commune « qui s’enrichit », prenant également en compte la situation économique des ménages, nous estimons qu’il n’y avait pas nécessité à revaloriser les taxes. Ainsi, après avoir proposé de faire une pause fiscale, ce qui ne fut pas retenu, nous avons voté contre cette augmentation.
Lorsque ce numéro de Dialogue paraitra, l’été ne devrait plus être très loin. Nous vous souhaitons donc, Chères et Chers Concitoyens, un très bon et bel été. »
Patrick MALPHETTES – Françoise TARDIN
mercredi 8 juin 2011
Reprise mise à jour du blog
Notre AG se tiendra en Septembre, probablement le 23 à 20h30.
A suivre...
samedi 19 mars 2011
Pourquoi je ne m'occuperai plus de ce blog
A TOUTES et TOUS,
Suite aux "tractations" et petits arrangements de la classe politico-politicienne de Castelsarrasin, où nous ne savons plus qui est qui, je ne me ferai pas la courroie de transmission de ces gens là .
Aussi je laisse aux camarades/compagnons de l'association qui flirtent avec la droite, (sans doute pour leur intérêt...désintéressé comme ils disent), le soin de s'occuper de la tenue de ce blog.
Vous pourrez rejoindre la vraie Gauche, celle du Peuple, qui ne virevolte pas au gré des opportunités à l'adresse suivante:

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Publié le 19/03/2011 03:51 | Baptiste Gay
L'union derrière Jean-Michel Baylet

Toute la plénitude d'un élu en action pour son canton./ Photos DDM, M.B.
-----------
En caractères gras la démonstration de la démagogie et du mépris pour d'autres candidats, propos masquant la vérité. Il est plus facile d'inonder le Peuple de sa propagande quand on est dans le PPA (parti de la presse et de l'argent).
---------------------------------------------------------------------------
orientations budgétaires

C'est dans des rangs clairsemés que le maire a dévoilé ses orientations budgétaire s' annonçant le futur budget./Photo, Max Lagarrigue.
Castelsarrasin. S. Pinel : « ma vision pour le canton »
élections cantonales

La salle Paul-Descazeaux était comble, hier soir./ Photo DDM, B. G.
vendredi 18 mars 2011
jeudi 17 mars 2011
Les "mutez-nous", devant le rectorat....>
école
mercredi 16 mars 2011
mardi 15 mars 2011
Lacour. Nicolas Sarkozy chez l'agricultrice de "Paroles de Français"....>
Il a fallu à Sophie Poux ptieter un peu plus d'un an avant que la promesse faite devant les caméras de TF1 et quelques millions de téléspectateurs ne se concrétise, ne devienne réalité. Sauf imprévu majeur de dernière heure, c'est donc ce matin que Nicolas Sarkozy viendra visiter à Lacour l'exploitation agricole de la famille Poux. Cette visite présidentielle dans deux des cantons du Quercy Tarn-et-Garonnais s'effectuera rapidement certes mais respectera une même thématique : l'agriculture.
Pas celle qui fait salon, mais au contraire celle qui trouve son extraction dans la réalité quotidienne des secteurs en crise. Car si l'an dernier l'exaspération des producteurs de lait accrochait la planète médiatique, un an après rien n'est solutionné.
C'est l'actualité planétaire ou nationale qui a renvoyé loin derrière ce sujet qui cause toujours autant de souci à ceux qui en sont les acteurs. Conscient que la double filière lait et viande est toujours aussi mal barrée le chef de l'État vient prendre le pouls à la ferme d'une des plus actives adhérentes de l'association des producteurs de lait indépendant (APLI).
Arrivée en hélicoptère
Si l'on se conforme aux informations données par la préfecture voici donc le programme de cette fin de matinée présidentielle :11 h 15 : Arrivée du Président de la République à l'exploitation agricole de M. et Mme POUX, située à Lacour-de-Visa.
Visite de l'exploitation.
Présentation et dégustation de produits locaux.
12 h 20 : Table ronde sur la modernisation des filières agricoles à la salle des fêtes de Lauzerte.
Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ministre de l'agriculture et leurs accompagnants prendront des « Jet-Falcon » de la République à Villacoublay. Les appareils se poseront sur le tarmac de l'aérodrome d'Agen-la-Garenne.
Deux hélicoptères « Super Puma » venus de la BA 120 de Cazaux (Gironde) décolleront pour Bourg-de-Visa. Le président de la République devrait y retrouver la « Vel-Satis blindée » pour la visite à Lacour et ensuite l'étape de Lauzerte.
Itinéraire « sanctuarisé »
Les autorités et services d'ordre disent que la gêne occasionnée au trafic routier sera moindre que si le Tour de France cycliste passait par là. Deux petites départementales à l'est de Lauzerte seront interdites. L'itinéraire emprunté par le cortège lui sera interdit au trafic un quart d'heure avant le passage (il y a plusieurs itinéraires possibles de liaison entre Bourg et Lauzerte). Une grande partie de l'effectif du groupement départemental de gendarmerie est mobilisé pour ce déplacement ainsi que des gendarmes de la réserve. Si à Agen et Marmande il y avait huit escadrons de gendarmes mobiles engagés ils seront moins ici (on murmure le chiffre de six) et devraient être surtout cantonnés sur Lauzerte. Où peut-être un rassemblement de certaines organisations syndicales est prévu (sa tenue dépendant de la mobilisation et aussi de l'accès sur site) en plus de l'effervescence médiatique et officielle autour de cette escapade présidentielle au chevet de la réalité agricole.
PS: «Problème de fond et de forme»
La fédération des élus socialistes et républicains de Tarn-et-Garonne et le groupe socialiste du conseil général communiquent: «Nous jugeons particulièrement indécente, sur le fond et sur la forme, la venue du Président de la République à la veille du premier tour de l'élection cantonale. Ce qui est choquant c'est la mise à disposition des moyens de l'Etat, gendarmerie, préfecture, avions, hélicoptères, frais de bouche pour des centaines de convives, au profit d'une opération de propagande de la part de Monsieur Sarkozy. Les règles élémentaires de la démocratie, sans parler du mépris de la neutralité de l'Etat républicain sont ainsi bafouées. Voilà pour la forme. En ce qui concerne le fond, ce n'est pas la veille d'une échéance que l'on rectifie le tir d'une politique agricole qui a été la grande oubliée par le quinquenat UMP et son libéralisme échevelé. Que le gouvernement contraigne l'agro business à mieux payer les produits et qu'il joue son rôle en imposant à la distribution, non pas de détruire les écoles comme à Montauban l'école Jean-Moulin au profit du Groupe de grande distribution, mais de mieux rémunérer les produits agricoles et les paysans s'apercevront que déjà les choses s'amélioreront.»Ils interpellent le Président...
Sandrine, Josette et Michel Pech> Gaveurs de canards à La Ville dieu du temple. «La cage individuelle pour le gavage des canards est sérieusement remise en cause par la nouvelle réglementation européenne applicable en 2015. A cette date les canards devront être regroupés par 8 ou 10, toujours isolés du sol. Cette nouvelle loi va nous compliquer le travail, nous faire perdre énormément de temps pour ne pas améliorer la qualité de nos produits. Pourquoi vouloir changer notre façon de travailler ?»Thierry DELBOURG>Producteur de lait à Varen. - Quelles mesures allez vous prendre pour conserver une agriculture laitière nationale et surtout dans le sud ouest où elle disparait de plus en plus ?
Gérard et Véronique Caudesaygues> Producteur à Caylus. Quand vivrons nous de notre travail, et pas des primes ?
Joël Capayrou> Arboriculteur-céréalier à Saint Nicolas de la Grave. Que comptez-vous faire concernant la stabilité des prix agricoles ?
Patrick Tuffal> Eleveur bovin viande à Caylus. Que faire par rapport aux tarifs des centrales d'achat ?
Eloi Ferté> Producteur de lait, éleveur bovin et caprin. Que comptez-vous faire pour réduire les inégalités de revenus entre les différentes productions agricoles (céréaliers, éleveurs)?
Daniel Bénac> Producteur de lait et éleveur à Saint-Antonin. Quelle va être la place des petites et moyennes exploitations à taille humaine en Midi-Pyrénées, situées en zone défavorisé?
Michel Delbreil> Agriculteur à Vigueron . Les agriculteurs sont inquiets de l'arrivée de ce nouveau fioul agricole hiver/été qui nécéssite des investissements nouveaux pour les cuves et l'adaptation des moteurs. Avez-vous conscience qu'il s'agit d' une contrainte supplémentaire lourde pour les petites exploitations ?
Claude GIBERT> Agriculteur bio à Sainte-Juliette. Comment comptez vous faire pour atteindre les objectifs de productions biologiques fixés à 6 % en 2012 par le «Grenelle de l'environnement» alors qu'en mars 2011 nous ssommes à peine à 3 %?
Sylvie PORTAL> Productrice de lait à Lauzerte. Il ne reste que 2 producteurs de lait sur la commune Que faut il faire pour ne pas être obligé de faire comme les autres...arrêter de produire du lait ?
Gérard Fillatre> Agriculteur à Castelsagrat. Que comptez-vous faire pour que les agriculteurs puissent avoir des revenus convenables ?
Michel Raimondo > Agriculteur à Castelsagrat. Que comptez-vous faire pour moraliser le rapport entre la transformation et la distribution pour que les producteurs continuent à vivre de leur métier ?
Laura Prouchet> Eleveur laitier à Nègrepelisse. ,Pourquoi les prix des produits laitiers des agriculteurs sont tirés vers le bas ? Pourquoi faut-il faire manger la nation pour rien ? Que fait le président pour minimiser la marge que les industriels et les grandes surfaces prennent sur les produits laitiers ?
Joseph Bin> Producteur de céréales à Pompignan. Sur le prix des céréales, est ce que le gouvernement est prêt à faire en sorte que le prix se stabilise à un niveau correct ?
Frédéric Bugnone> Agriculteur àBressols. Comment peut-on pallier aux grosses structures agricoles pour acheter des terres et parcelles à des prix abordables?
Alain SanceY> Agriculteur à Cumont . Les agriculteurs sont très inquiets quant à l'avenir de la nouvelle PAC horizon 2013. Quelle sera la stratégie du gouvernement pour la défense de l'agriculteur français ?
Régis Florés> Eleveur de porcs Label Rouge à Septfonds . Nous avons des subventions mais elles sont insuffisantes. Aujourd'hui, il faut une augmentation sensible du prix du porc au kilo et que celui-ci soit stable, sans fluctuation. Quand vivrons-nous de notre travail ?
Aménagement rural...> lire
10 Mars 2011
La mise en œuvre du contrat de présence postale territoriale 2011-2013 est bien engagée
Hier, une présentation de la mise en œuvre du nouveau contrat de présence postale territoriale a été organisée à l’Association des maires de France. Ce contrat, signé le 26 janvier, portant sur la période 2011-2013, garantit la présence postale dans les zones prioritaires (communes rurales, zones urbaines sensibles et départements d’Outre-mer) et renforce la qualité du service public postal.
....
Lire la suite: cliquez sur le titre
lundi 14 mars 2011
Face au sondage bidon de l’institut Harris Interactive ...
Tachons de comprendre comment le bidouillage est désormais inscrit dans le code génétique des instituts de sondage. Aujourd’hui pire que jamais. Apprenez ceci. L’industrie du sondage butte sur un énorme problème. Le nombre de gens qui acceptent de répondre est déclinant. Les gens ne veulent plus participer à un exercice qui leur parait futile. D’ailleurs il est amusant de savoir qu’une « enquête » d’opinion a révélé que 54 % des sondés avouent mentir aux sondeurs. Ce qui laisse perplexe sur ce qu’il faut en conclure : mentaient-ils aussi à cette occasion ? Donc pour avoir une personne qui accepte de répondre dorénavant il faut faire vingt fois plus d’appels téléphoniques qu’avant. Vous suivez ? Quelle conséquence ? Il ne s’agit pas d’un aspect intellectuel. C’est une réalité matérielle. Cette situation fait que le coût de la réalisation d’un sondage augmente. D’où l’invention de nouvelles méthodes pour constituer un panel de personnes qui répondent. Dorénavant les sondeurs recrutent au hasard des gens qui acceptent d’être sondés. En échange il leur propose soit de l’argent (une camarade reçoit 2,67 euros pour une série de question sur vingt huit minutes) soit contre participation à une loterie. Ce sont donc souvent des militants qui acceptent de s’inscrire. Mais eux-mêmes avouent qu’ils n’ont pas toujours le temps à perdre pour se torturer le cerveau sur ce qui n’est pas de la politique. D’aucuns me disent qu’ils répondent donc n’importe quoi au bout de dix minutes. Le tout c’est de remplir toutes les cases pour arriver au droit d’être dans la loterie ou recevoir sa prime ou les deux à la fois. Harris Interactive met en place un tel système de participation à un jeu concours, très officiellement contrôlé par huissier. Il permet de gagner des lots qui sont en fait des chèques bancaires par tirage au sort. Selon le site d'information Mediapart, M. Lévy "est bien obligé de reconnaître" que son institut pratique une forme de "rémunération". Pour attirer le chaland et le motiver à répondre à son enquête, réalisée sur internet. Au cas présent, comme tout le monde le sait maintenant, l'institut a organisé un jeu-concours et fait miroiter une récompense. Au final, on apprend que 7.000 euros ont été offerts à l'un des 1.600 membres du panel. Frédéric Dabi de l'Ifop, un autre spécialiste des sondages politiques, admet également que son institut dédommage les gens pour le temps passé à répondre. "Pour cela, on les inscrit à un programme de fidélisation, qui revient à 10 centimes d'euros par questionnaire, ce qui est extrêmement symbolique", a-t-il déclaré à l’AFP. "On ne veut pas instaurer avec eux de relations mercantiles". Ben voyons, c’est juste par amitié.
Apprécions mieux cette dimension de l’affaire en lisant cet extrait d’interview du patron de Harris Interactive que j’ai trouvé dans Marianne 2. Voici la question : « Une personne « gratifiée » pour répondre à un sondage politique est-elle dans le même état d'esprit qu'un citoyen ? » Voici la réponse merveilleuse du manipulateur. « L’idéal de démocratie devrait amener les citoyens à participer sans le moindre stimulus. » Un détail : en quoi le fait de répondre a un sondage est-il un acte citoyen ? N’est-ce pas plutôt le contraire ? Voyons la suite « Aujourd’hui, on remarque que certaines catégories de population répondent plus facilement si elles entrevoient une forme de gratification potentielle ou envisageable. L’enjeu est évidemment de faire en sorte que le stimulus ne soit pas l’unique motivation à répondre à une enquête. » La phrase dit clairement que cependant la rémunération est une des dimensions de la motivation. Comment ce biais est-il lui-même ensuite corrigé ? L’est-il ?
« A Harris Interactive, déclare son patron, nous avons, après avoir effectué des recherches, opté pour la participation à une sorte de loterie. Il s'agit là de la stimulation ayant le moindre impact social. La probabilité de "gain", reste extrêmement faible. Tant qu’à la fin des questionnaires un nombre conséquent d’interviewés nous remercierons de leur avoir « donné la parole », nous pourrons considérer que « l’appât du gain » n’a pas porté atteinte à la sincérité des réponses. » Sans commentaire tant le cynisme est grossier. Notons que personne ne saura jamais qui, ni combien, ont remercié ce monsieur de leur avoir « donné la parole ». Ce que l’on sait : c’est cela que promet sa notice d’incitation à s’inscrire dans un panel de sondés « gratifiés » pour « influencer les décideurs ».
Ce sondage Louis Harris était donc un sondage « en ligne ». Il a donc été réalisé en questionnant des sondés « gratifiés » et bien clientélisés. Non seulement qu’il n’y a aucune certitude sur l’identité de celui qui répond mais il n’y en a pas non plus sur ses motivations : répondait-il à des questions ou avançait-il vers la case d’accès à la loterie ? Ce sondage était aussi un sondage « omnibus ». C'est-à-dire que les questions sur la présidentielle sont posées entre deux questions sur la mairie de Paris et sur la qualité de divers produits cosmétiques. Inutile de dire que tout cela aggrave considérablement tout ce que l’on dit d’habitude contre ce type « d’enquête ».
Mais tout de même ! Ca ne faisait pas bon genre de contester la validité du sondage. Des années de débat, des centaines de textes et de livres sur la question, tout Bourdieu (haï de la caste des médiacrates) tout Champagne et Garrigou, pour ne parler que d’eux ont été rayés de la carte intellectuelle par un petit monde cynique et avide de bons coups qui évitent de réfléchir et de créer des stratégies de conquête politique fondées sur de la conviction. C’est tellement plus confortable de commenter un sondage en se donnant le beau rôle sur le mode « ce n’est pas de ma faute c’est celle du voisin ». Dans ces heures difficiles, la voie doucereuses de la capitulation prend mille intonations sinueuses : « il ne suffit pas de casser le thermomètre pour faire tomber la température », « tout de même, il n’y pas de fumée sans feu », « il ne faut pas faire l’autruche ». Et ainsi de suite ! Il ne s’agit pas de nier que l’extrême droite avance. S’il en est ainsi c’est parce qu’elle se nourrit d’abord de l’extrême décomposition de la droite. Et ensuite de l’effondrement de la sphère politique dans un spectacle sans contenu ! On le sait ! Mais dans ce cas il s’agit de ne pas participer à la manœuvre de ceux qui affirment sans fondement que le premier parti politique du pays serait le Front national et qu’un français sur quatre serait prêt à donner les clefs de la maison à l’extrême droite !
N’empêche, c’est bien joué. Le piège du sondage bidon de l’institut de massage électoral Harris Interactive a fonctionné à mille pour cent, avec la complicité plus ou moins consciente de bien des belles personnes. Le résultat de l’enquête a été pris pour argent comptant. Comme si avait un fondement la pseudo réalité que met en scène un sondage. Dès lors, ce qui n’existait que dans l’alambic bricolé d’un sondage omnibus est devenu une réalité. Puisqu’elle était en débat. Le débat a créée la réalité du résultat du sondage dans les esprits de ceux qui recevaient l’information. J’ai nommée « méta-réalité » cette réalité fondée par le fait « qu’on en parle ». Le mot désigne un « au delà du réel » comme le mot métaphysique désigne un discours qui prétend décrire la réalité au delà du monde physique. Un au-delà qui n’existe pas. Mais dont l’existence supposée fait agir très concrètement dans la réalité vraie. C’est ce qui s’est passé là. En plaçant madame Le Pen en tête du premier tour tout le débat politique s’est aussitôt recentré sur la magouille de la stratégie électorale. En ce sens la méta-réalité est un moment de la réalité. Il faut en jouer nous aussi. Appuyons nous sur l’indignation et le soupçon que déclenche cette opération pour frapper le système qui les produit. C’est le moment de militer pour la loi Sueur-Portelli, adoptée à l’unanimité du Sénat. Quand viendra-t-elle en débat à l’Assemblée ? Faisons d’une pierre plusieurs coups : discréditons les instituts de sondages, dénonçons le gouvernement qui ne veut pas d’une loi comme celle-ci et préfère la magouille.
En attendant, les pauvres progrès accomplis dans le débat sur le fond ont été aussitôt anéantis. Retour à la case départ. Pour affronter le diable de confort il faudrait se regrouper sans condition vers nos chefs de meute auto proclamés. Pour aborder cet aspect du sujet je vous donne à lire un éditorial que j’ai découvert dans les « Dernières Nouvelles d’Alsace ». C’est un texte réconfortant. Il l’est en ceci qu’il montre comment de tous côtés, et notamment parmi les professionnels des médias des interrogations se font jour, des remises en cause peuvent s’opérer par delà tous les corporatismes et les engagements. Car nombreux sont ceux qui sentent qu’une limite a été atteinte. Cette fois-ci un pallier dans la déchéance de la démocratie politique pourrait être franchi. Ce que vous allez lire rend plus urgent que la loi, expression de la volonté de tous fasse respecter l’ordre public démocratique, qui est incompatible avec les mœurs des mercantiles du type de cet institut qui vendraient père et mère pour un coup de pub. Les consciences sont mures pour cette loi !
« Où va-t-on, amis journalistes ? L’éditorial d'Olivier Picard. Les Dernières Nouvelles d'Alsace – 9 mars 2011. « Et si on refusait, nous, les journalistes, de nous soumettre à la dictature des sondages ? De refuser d’entrer dans la ronde infernale de ces enquêtes d’opinion dont les rouages secrets nous échappent ? De rejeter l’abrutissement progressif que nous assène la mesure d’une majorité sur tous les sujets ? De ne pas répondre à ce besoin de vérifier que nous sommes comme il faut, que nous pensons comme il faut, que nous choisissons au supermarché comme il faut, que nous avons des comportements comme il faut à la maison, dans la rue et jusque sous la couette ?
Réaction, extrême sûrement, à une dérive extrême. Contestable, évidemment, par son manque de nuance, et par son utopie qui fait fi de la curiosité et de l’irrépressible tentation, tellement humaine, de comparer, de créer une compétition non seulement entre les hommes mais entre les concepts. De jouer, tout simplement… Nous ne sommes pas jansénistes après tout. Ah, l’excitation des classements, des projections avant le verdict des urnes, du calcul des rapports de force : qui niera, sans hypocrisie professionnelle, qu’elle produit l’adrénaline du feuilleton politique ? Ce vertige artificiel qui met en tension l’actualité du pouvoir et des réalités.
Cette lucidité salutaire, luxe démocrate, en appelle une autre : le sondage, et en particulier le mauvais sondage, est en train de tuer le débat politique. C’est un alcool fort. Une véritable addiction qui ravage peu à peu, élection après élection, la liberté des acteurs de la comédie du pouvoir. Stratégies, attitudes et jusqu’aux décisions majeures comme mineures sont guidées par les réactions supposées de ceux auxquels elles s’adressent. A ce degré, c’est nouveau.
Les communicants qui manipulent l’instrument sondagier comme une règle à calcul infaillible nous font glisser de la démocratie d’opinion, déjà risquée, à une reddition générale de l’instinct et de la raison politiques.
Et voilà qu’on découvre que de nombreux sondages sont régis, d’une façon ou d’une autre par des concours d’argent. Alors là, c’est le pompon clinquant d’un manège politique devenu fou. L’adoption rapide par l’Assemblée de la proposition de loi, votée à l’unanimité par le Sénat, qui exige la transparence d’enquêtes qui ont la puissance de manipuler le jeu politique serait un minimum. Elle ne suffira pas pour autant à réhabiliter une information politique largement décrédibilisée. Encore faudra-t-il, comme nous le faisons aux DNA, savoir dire non aux sondages qui n’ont aucun sens. Être scrupuleux. Sélectifs. C’est simple, après tout. Une question de volonté. Celle de résister à un spectaculaire vide, pour privilégier un journalisme affranchi. Une question de dignité pour des journaux qui doivent à leurs lecteurs ce respect et cette ambition élémentaires. Olivier Picard » Rien à ajouter.
« L’institut » Harris Interactive a évidemment utilisé subtilement la sottise des premières réactions. Comme j’ai été le seul à critiquer la méthode elle-même et l’abus de confiance, le sondeur se sentait fort. Puisque personne d’autres que moi parmi les candidats ne contestait l’outil lui-même, quelle critique restait-il ? La plus stupide et la plus contre performante ! Que l’on n’aurait pas sondé les bons noms. C’était bien le but de la manœuvre. C’est donc « à la demande générale » que le nom de Strauss-Kahn a été introduit dans le tuyau avec celui de ce pauvre Hollande comme faire valoir. Cette méthode a permis de faire d’une pierre deux coups. Premier but atteint : il ne resterait que Strauss Kahn ou Sarkozy dans chaque camp pour représenter la droite ou la gauche. Affirmation scientifique d’un institut de sondage qui a fait l’enquête à la demande des personnes concernées par le précédent sondage. Complément subliminal : l’un ou l’autre est automatiquement élu au deuxième tour. Car bien sûr tout le monde sait que madame Le Pen ne peut pas être élue au deuxième tour. Face à Jean Marie Le Pen en 2002, Chirac pourtant perdu de réputation et pris jusqu’au cou dans les affaires avait été réélu avec quatre vingt pour cent des voix ! Est-ce pour masquer l’ampleur de la manœuvre que « le Parisien » titre « Sarkozy, Strauss-Kahn, Hollande : tous battus !» Battus ? Mais au premier tour de ce sondage. Dans la vraie vie, au deuxième tour, n’importe lequel d’entre eux battrait marine Le Pen sans distribuer un seul tract.
Je donne encore la parole à un journaliste pour expliquer ce point. C’est Philippe Cohen, du journal Marianne. « A l'endroit ou à l'envers, selon le camp dans lequel on tricote sa pelote. Le terrible sondage Harris-Le Parisien souligne un drôle de paradoxe : désormais le candidat de l'UMP comme celui du PS va rêver d'affronter Marine Le Pen au second tour pour mettre de son côté toutes ses chances de gagner. Pour Nicolas Sarkozy, cette hypothèse est même en train de devenir la seule lui permettant d'espérer la victoire. Dès lors, la priorité absolue, à droite comme à gauche va être d'éliminer tous ses concurrents et d'imposer une candidature unique dans son camp. »
C’est évidemment François Hollande qui a frappé le plus fort, séance tenante pour réclamer un retrait général devant le candidat socialiste. Mais à droite aussi il y a eu des grands esprits aussi peu finauds pour saisir trop vite et trop fort l’occasion que préparait ce sondage. Evidemment l’éditorial de « Libération » était là pour monter en ligne dans la bataille des manipulateurs. « Une fois la compétition lancée, si la gauche radicale devait renvoyer Sarkozy et le candidat socialiste dos à dos, elle apporterait alors de l'eau au moulin frontiste. Une multiplication des candidatures à gauche, au-delà du raisonnable, affaiblirait aussi ses chances de victoire. » Hop ! On se souviendra que ce journal de donneur de leçon relégua en page huit mon débat avec Marine Le Pen et de surcroit en nous renvoyant dos à dos ! Mais j’étais à la une comme « L’homme qui veut faire battre Strauss Kahn ».
Mais c’est encore petite bière que ces grosses ficelles. Le pire a été le traitement médiatique qui a reproduit jusqu'à la nausée l’univers sémantique qui fait pousser dru le Front national. On ne compte plus les unes et les articles à l’accroche sensationnaliste lepenisante. « Le sondage qui affole la classe politique » « Qui a peur de Marine Le Pen » et ainsi de suite. Rien n’est meilleur pour l’intéressée que cette façon de la mettre en championne de l’anti système. Juste auparavant les mêmes avaient reproduit en boucle encore les informations qui montraient un FN rallié de tous côtés par des gens de gauche. Ici un syndicaliste CGT, là des militants du NPA et la liste s’allongeait. Aucune enquête, aucune indication de la manière dont ces informations étaient remontées jusqu’aux champions du journalisme d’investigation « je n’ai pas à vous donner mes sources » que nous connaissons tous. Vu de près, une fois décrypté un à un on découvre là encore la manœuvre. Le cégétiste l’était depuis quatre mois, la NPA n’a jamais eu de carte au NPA mais sa maman en avait une au FN, et ainsi de suite. C’est comme ça que dans une émission une zélée de l’investigation fit surgir contre moi un groupe de quatre membres d’une famille du Pas de Calais composé de deux communistes et deux socialistes passés au FN. Comme si l’extrême droite était composée de transfuges de la gauche.
Evidemment cette journaliste avait mené son investigation de terrain en téléphonant au siège du Front national et n’a jamais vérifié la véracité des affirmations des comédiens locaux. Il s’agit évidemment d’une manœuvre. Au point de départ il y a les manœuvriers retors du Front national et à l’arrivée un journaliste surbooké « qui n’a pas le temps » mais qui a de solides préjugés. Le mythe de l’ouvrier de gauche raciste et xénophobe fait parte de la bataille idéologique de la droite et du monde des belles personnes pour qui le peuple doit être tenu à sa place répugnante. Dans cet environnement médiatico politique voici un document qui fait du bien. Un texte de grande tenue. Celui que vient de diffuser aux secrétaires généraux des syndicats CGT Bernard Thibault. Je le publie pour contribuer à sa diffusion déjà bien engagée sur la toile puisque je l’ai déjà reçu trois fois dans ma boite aux lettres. Il faut évidemment que ce texte soit connu de tous côtés. Il met les pendules à l’heure.
Montreuil, 8 mars 2011 -Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT. « Cher(e)s camarades, à circonstance exceptionnelle, démarche exceptionnelle, je m’adresse directement aux secrétaires généraux des organisations de la CGT suite à l’annonce par la direction d’un parti politique, le Front national, de son intention de porter plainte à l’encontre de la CGT au motif qu’un de ses candidats aux élections cantonales est suspendu dans l’attente d’autres décisions. La direction du Front national revendique au travers de la tenue de ce futur procès d’en faire « un événement dans la vie politique et sociale française en faisant reconnaître le FN comme un parti politique comme les autres ». Pour eux « la liberté d’opinion est bafouée », « il faut déverrouiller l’étau syndical » et cela s’inscrit «dans la stratégie de Marine Le Pen de conquérir le champ social et le monde du travail » dixit P. Alliot, Vice Président du FN.
Naturellement, la CGT saura répondre devant tout tribunal de son bon droit. Les jurisprudences européenne et française sont suffisamment fournies pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’issue juridique de cette affaire. Ce n’est pas tant le terrain du droit qui motive le FN que la campagne que cette affaire peut alimenter. Nous avons à faire face à une volonté délibérée d’instrumentalisation du combat syndical et donc de la CGT pour promouvoir les thèses du FN parmi les salariés. Après que nous ayons mis en échec par voie de justice, dans les années 90, toutes les tentatives du FN de créer des pseudos syndicats qui n’étaient que des succursales de ce parti (FN-Police, FN-RATP …), nous avons également repoussé la tentative du FN de présenter ses candidats derrière la façade de la Confédération Française nationale des Travailleurs (CFNT) aux élections prud’homales de 2008. Confronté à ses échecs successifs, le FN avait explicitement indiqué dès cette époque que sa stratégie consistait à s’infiltrer dans les organisations existantes. Nous savons qu’il y est parfois parvenu dans des sections syndicales d’autres confédérations peu regardantes. Cet entrisme dans les syndicats a clairement pour objectif d’en faire des marchepieds au service d’une stratégie politique.
C’est ce qu’il a réalisé dans le syndicat CGT des Territoriaux de Nilvange affilié à la fédération des Services publics et à l’union départementale de la Moselle. Comment comprendre le choix du FN de présenter aux élections cantonales un adhérent de fraiche date (4mois) si ce n’est pour instrumentaliser sa première qualité de secrétaire général d’un syndicat CGT. Cette appartenance syndicale qui est historiquement une tare aux yeux de l’extrême droite compte tenu « de la philosophie marxiste de la CGT » devient subitement une qualité en période électorale.
Les deux organisations, union départementale et fédération concernées, travaillent en étroite relation pour faire face à la situation. Les membres de la Commission exécutive confédérale réunis le 1er mars ont apporté un soutien unanime aux procédures qu’elles ont engagées. Nous avons également décidé d’élaborer un argumentaire détaillé pour les organisations qui reviendra sur la véritable nature du FN. J’ai clairement indiqué lors de notre discussion qu’il revenait en particulier aux secrétaires généraux des organisations de la CGT de veiller au respect des valeurs fondamentales et des statuts de la CGT dans leur organisation. Cela nécessite de revenir sur quelques principes : la CGT est ouverte à tous les salariés quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses. La liberté de candidature aux élections politiques est elle aussi reconnue dés lors qu’elle s’exerce en respectant l’indépendance de l’organisation et que nul ne se réclame de son appartenance à la CGT pour des fins autres que l’action du syndicat. C’est une règle de vie commune qui s’applique quelques soient les étiquettes et qui préserve ainsi l’unité des adhérents dans la CGT pendant et au-delà des campagnes électorales.
Ces principes rappelés, il n’est cependant pas envisageable qu’au nom de la liberté d’opinion dans la CGT, la CGT puisse être représentée, à quelque niveau que ce soit, par des militants revendiquant par ailleurs publiquement leur adhésion au concept de « préférence nationale » qui est le socle du FN. Ceci pour une raison simple mais oh combien essentielle : cela est contraire aux principes et aux valeurs fondamentales de la CGT inscrits dans ses statuts. La CGT « agit pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions » (statuts de la CGT). Le FN, quoi qu’il en dise, ne peut pas être considéré comme un parti politique comme les autres, par la CGT comme par l’ensemble du mouvement syndical. Les positions du FN, en préconisant la préférence nationale sont même contraires aux principes républicains et aux textes internationaux, comme les tribunaux l’ont dit lors de jugements successifs. Il est de notre responsabilité dans ce contexte de faire preuve d’une grande vigilance et d’une réactivité collective déterminée. C’est une exigence supérieure à toute autre considération, y compris la perte éventuelle de syndiqués, voire exceptionnellement la perte d’un syndicat.
On ne transige pas avec les valeurs fondatrices de la CGT. Les organisations syndicales qui, en Europe, n’ont pas su porter les principes d’entraide et de solidarité qui sont au fondement de la constitution des syndicats, sont aujourd’hui en prise aux pires difficultés, avec des partis d’extrême droite très influents, voire au sein de gouvernements.
L’histoire nous enseigne que les partis fascistes se sont souvent parés de vertus sociales pour accéder au pouvoir. Face à ce risque majeur pour les salariés et la démocratie, il est de notre responsabilité d’éclairer les salariés par l’information et le débat sur la réalité des thèses et des positions du FN, sur le plan économique et social comme en matière de libertés publiques. Même repeinte à « la couleur Marine », l’exploitation par le FN des peurs et de la précarité sociale engendrée par les politiques en vigueur demeure la même et trouve sa source selon lui dans une cause principale : l’étranger. L’immigré comme le français qui n’est pas « de souche » sont ainsi présentés comme les responsables de tous les maux. Cela a comme conséquence de détourner l’attention des véritables causes de l’exploitation dont les salariés, quelque soit leur origine, sont victimes et donc de contribuer à entretenir le système tant décrié.
D’ailleurs, régulièrement, les déclarations du FN ont dénoncé les mobilisations syndicales, ce fut encore le cas lors des manifestations pour défendre les retraites.
Montauban. Ils ont marché contre les violences faites aux femmes
dimanche 13 mars 2011
Moissac. « Nous sommes tous sous le seuil de pauvreté »....>
retraités agricoles
La dépendance dans le collimateur
L'autre sujet de colère de Paul Ardouin est le dossier de la dépendance. « Alors que la loi prévoit que le coût de l'APA soit réparti à parts égales entre le département et l'État, le conseil général se retrouve actuellement à en supporter 70 %, voire plus. » Un taux que Guy-Michel Empociello, conseiller général du canton, également présent, a confirmé, en précisant que le différentiel représente 11 millions d'euros par an pour le Tarn-et-Garonne. « Avec les recettes du département qui diminuent, on va arriver à une situation ingérable, et face à un choix cornélien : faudra-t-il diminuer les aides ou augmenter nos seules rentrées d'argent, à savoir les taxes locales ? Aucune de ces solutions n'est satisfaisante… » a souligné le conseiller général.D'un autre côté, Paul Ardouin dénonce les « propositions injustes qui pénalisent les plus pauvres » dans le projet de réforme de l'APA. « Par conséquent, il est important que tous les adhérents participent au prochain congrès départemental, le 13 mai, à Mirabel, afin d'attirer l'attention des médias et des politiques sur notre situation », a conclu le président de l'ADRA.
Déficit à l'hôpital de Moissac
Ce déficit se creuse alors qu’il y a toujours autant de malades.
La cause principale est le désengagement de l’état, la sous dotation financière.
La tarification à l’activité n’est pas favorable, l’état nous interdit d’investir en méprisant les besoins de la population, il nous a refusé par exemple l’ouverture de lits de soins de suite et de réadaptation.
45% du déficit de l’hôpital vient des créances irrécouvrables, à savoir que dans l’ouest du département que nous couvrons il y a une grande précarité, nous sommes un service public de santé l’état veut un établissement de santé autrement dit une entreprise.
C’est lui qui doit assurer ces créances !!
Nous avons eu un scanner en échange de notre maternité il y a quelques années ce scanner coute 180mille euros de maintenance qui figure dans notre déficit aucune aide de l’état là encore. Cadeau empoisonné désengagement de l’état.
La direction de Moissac est tenue de réaliser un plan de retour à l’équilibre financier, ainsi nous allons fermer notre bloc la nuit. Nous sommes aussi victimes des seuils d’activité 1200 actes au bloc il en faut 1500.
Nous appliquons la loi avant que les décrets d’application soient sortis.
Montauban a aussi de grandes pressions financières qui les obligent à VAMPIRISER les structures de soins plus petites mais tout autant utiles à la population.
Le personnel de Moissac s’organise en COLLECTIF
Il refuse la fermeture du bloc opératoire
Il veut bien coopérer avec Montauban mais pour développer l’offre de soin publique sur le département
Nous ne voulons pas mutualiser les moyens pour que ceux soient finalement diminués sur le 82
Un plan de retour à l’équilibre financier sera dévastateur pour l’accès au soin pour tous, pour nos emplois et donc pour la qualité des soins.
Il faut refuser leur logique qui est diminuons l’offre pour diminuer les besoins.
C’est de santé que l’on parle un droit fondamental donc l’état a des devoirs.
Tarbes. Manifestation. Pour des hôpitaux de proximité
À l'appel du collectif « Hôpitaux santé 65 », quelque 500 personnes ont manifesté hier, à Tarbes, pour stopper « immédiatement la politique de destruction systématique de nos hôpitaux de proximité bigourdans ». « Nous voulons défendre les hôpitaux de proximité de Tarbes, Lourdes, Lannemezan et Bagnères, menacés de fermetures totales ou partielles, et se trouvant en grandes difficultés en raison de la tarification à l'activité et de la loi Bachelot », souligne Bruno Gay-Capdevielle, président du comité de défense de l'hôpital de Lourdes, porte-parole du collectif « Hôpitaux santé 65 ». Au lieu de fermer des hôpitaux, le collectif demande la mise en place de coopération interhospitalière, mais « M. Chastel, le directeur de l'Agence régionale de santé Midi-Pyrénées n'a pas souhaité étudier cette possibilité ». Le collectif est contre le partenariat public-privé sur les Hautes-Pyrénées. « Le regroupement sur un même site a pour conséquence d'éloigner l'hôpital de la population, et ne prend pas en compte l'aspect géographique du département ». Il se dit aussi inquiet pour l'emploi. « Puisqu'il n'y a aucun projet, il faut que l'ARS donne les moyens financiers et en personnel. Cela fait trois ans qu'on attend un projet et les moyens sont bloqués. Ce qui se passe est très grave », insiste-t-il.
Vu sur Dailymotion: Biodiversité interdite ! Résistance Paysanne
Précisions importantes sur la législation :
http://www.dailymotion.com/video/x79los_semons-la-biodiversite-2_news
Les semences paysannes sont celles que l'on ressème d'année en année, les adaptant progressivement aux méthodes de culture et aux terroirs. Elles ne sont ni des variétés " fixées ", ni des variétés " homogènes " ou " stables " comme celles inscrites dans le catalogue officiel des semences légales. Jargon juridique qui n'a aucun fondement, et dont le seul intérêt est de permettre aux jeunes multinationales(150 ans) de détruire 10 000 ans d'agriculture. Les gens aux commandes de ces tristes entreprises peuvent ainsi assouvir leur pathologique soif de monopole et de pouvoir.
Des paysans courageux et déterminés défendent en toute illégalité la biodiversité.
Extraits de "La Télévision Paysanne"
Bastion de l'information sur ce qu'il se passe dans nos campagnes.
Jetez y un œil, ça commence à chauffer...
http://www.dailymotion.com/latelevisionpaysanne
Face à la crise, pour les chanceux ayant un jardin, tâchez de les BRFiser (Cf favoris) et d'acheter des graines reproductibles, car celles de carrefour ne repoussent pas.
http://www.kokopelli.asso.fr/
http://www.biaugerme.com/
http://www.semencespaysannes.org/
Art.35 (1793) de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen :
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Ma liste de blogs et sites
-
-
-
-
-
-
-
RENDEZ vous!Il y a 12 ans
-
-
-
-
Réunion collectif des riverains du Ticol/Saur du 25 mars 2009
Le 25 Mars à 19h00, nouvelle rencontre d'une délégation de riverains du Ticol et de deux responsables (régional et local) de la Saur.
Réunion du 19.11.08-collectif riverains Ticol/s.a.u.r.
Des réunions par quartier pour la formation de quelques riverains volontaires, afin de reconnaître les odeurs de la plate forme de compostage, vous seront précisées ultérieurement. cliquez sur l'image pour agrandir-->



Réunion du 18.9.08, collectif riverains du Ticol/responsable S.a.u.r.
Mise en place d'une commission "observatoire des nuisances" et d'un livre de bord pour une meilleure réactivité en cas de nécessité.
Prochaine réunion le 18 novembre 2008 à 19h00
Nuisances de l'unité de bi-compostage de la SAUR
Assemblée générale constitutive
![]() |
Castelsarrasin, le 29 mai 2008 Cliquez sur l'image. Les statuts ont été officialisés le 6 juin 2008 |
Le film à voir...
"Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements" - Noam Chomsky
cliquez sur les liens:http://www.lesmutins.org/chomskyetcompagnie
Un autre aussi...
Non à la fermeture de la poste le lundi matin - clic sur le diaporama ci-dessus
Compte-rendu de notre élue:
"Lundi matin 24 novembre, six membres de l'association "Vivre Ensemble" ont pu constater que la fréquentation du bureau de poste de Castelsarrasin était régulière et nombreuse, et ce malgré le très mauvais temps qui sévissait. La plupart des usagers rencontrés déploraient cette annonce de fermeture du lundi matin qui doit prendre effet à partir du 2 décembre 2008. Pour certains même, elle posait un réel problème d'organisation. D'autres l'apprenaient et s'en étonnaient.
Il ne fut pas difficile de les inviter à signer une pétition réclamant le maintien de l'ouverture du lundi matin pour s'associer à cette revendication que tous jugeaient légitimes. Cette pétition recueillait 155 signatures, donc autant d'usagers de La poste pour ce lundi matin !
Parallèlement, notre association demande à Monsieur le Maire d'impliquer son Conseil Municipal pour demander une révision de la décision prise par Monsieur le Directeur de la Poste de Castelsarrasin afin de défendre les intérêts des administrés.
Nous poursuivrons notre démarche jeudi 27 novembre, jour de marché ; puis munis de ce témoignage de demande collective, nous demanderons à rencontrer le Directeur de La Poste afin de tenter d'obtenir la réouverture. "
Remarque : 155 usagers en 3,5 h ; cela induit 4 min/opération d'usager. C'est un service sans discontinuité pour les 3 guichetiers. La fermeture du lundi matin alourdira l'après-midi ; le nombre de guichets ne peut-être multiplié par 2 dans notre poste! - Françoise Tardin