Une carte scolaire qui tienne compte de la proximité des établissements rattachés, au mieux des intérêts de l'enfant et de la famille. Dans le cadre du développement durable, ceci engendrerait des économies de transports et forcément moins de pollution...
Ce matin, une délégation de professeurs du lycée Jean de Prades et le responsable du Conseil Local des Parents d' Elèves FCPE (et du lycée G.T.de Castelsarrasin), ont été reçu par M. le maire de Castelsarrasin, qui nous a entendu et appuiera nos revendications auprès de l' Inspecteur de l' Académie de Tarn et Garonne et des Présidents des Conseils Général et Régional.
Nous devrions recevoir le compte-rendu de son intervention très prochainement... à suivre...
Voir aussi:
http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/21/759599-Moissac-Lycee-sur-le-podium-du-hit-parade-du-Bac.html
Je suis entièrement d'accord sur le principe d'égalité des chances dans le domaine de l'éducation. Mais je tiens à en préciser certains points. Tout d'abord, celle-ci doit s'arrêter à l'individu. En effet, l'éducation ne doit pas faire qu'un individu naturellement moins doué qu'un autre ne le devienne plus. En revanche l'éducation a pour devoir de tirer le maximum des possibilités de l'élève, de tous les élèves, y compris des élèves doués car gommer artificiellement les différences ne peut être bien. Augmenter le niveau de tous les élèves, par contre, constitue une obligation morale. En d'autres termes, l'éducation doit faire en sorte qu'un mauvais élève devienne moyen, qu'un moyen devienne bon, qu'un bon devienne très bon et qu'un très bon devienne excellent.
RépondreSupprimerEn somme, l'égalité des chances ne veut pas dire égalité des résultats. Un bon lycée ne se jauge pas à l'aune des résultats de ses élèves mais à la progression de ceux-ci. Un lycée qui recrute de bons élèves a de fortes chances d'avoir de bons résultats; cela ne fait pas de lui un bon lycée. En revanche le lycée qui augmente le niveau de tous ses élèves, même si les résultats son moyens, peut se targuer d'être un bon lycée.
Je tiens à préciser que je ne prends pas en compte les compétences des enseignants dans mon raisonnement. Il sera plus facile pour eux d'avoir une bonne classe; il leur sera plus laborieux d'en avoir une mauvaise. Des moyens humains sont donc à adapter en fonction du niveau des élèves recrutés. Cette partie pourrait faire l'objet d'une longue réflexion.
En cela je partage le point de vue des enseignants du lycée Jean de Prades.
Pour ce qui est des déclarations de Monsieur Dagen et de Mademoiselle Pinel, elles se rejoignent. Ces deux politiques proposent de développer l'offre d'enseignement en la diversifiant par la créations de nouvelles filières d'enseignement. Ceci a pour objectif d'obtenir des chiffres stables d'élèves et d'enseignants dans les lycées. Il s'agit d'une maîtrise comptable de l'enseignement qui me semble difficilement conciliable avec le devoir qu'a l'Education Nationale de maintenir un enseignement de qualité. Là encore, le débat est ouvert...