Jeudi 1er septembre, l’hôpital de Moissac devait adopter les nouvelles mesures d’organisation (fermeture du bloc chirurgical la nuit et suppression de 10 lits en chirurgie) imposées par la nouvelle gestion des établissements de santé. Pour exprimer leur désapprobation et en informer la population environnante, les personnels ont décidé de lancer une action : distribution de tracts sur les marchés samedi et dimanche à Moissac, jeudi à Castelsarrasin), signature de pétitions et rassemblement devant l’hôpital de Moissac en fin de journée.
Le comité de défense de l’hôpital a apporté son soutien à la manifestation en étant présent, en communiquant par le biais d’un tract distribué et de la prise de parole de son président, M. Nunzy, maire de Moissac. L'association "Vivre Ensemble" était représentée.
Le blocage de la communication avec la majorité municipale de Castelsarrasin a induit l’absence fort regrettable de ses représentants. Voilà une situation où la défaillance de l’intercommunalité est préjudiciable au rassemblement nécessaire de toutes les forces.
Les représentantes des personnels (V.Malange pour le collectif, M. Riol pour les syndiqués CGT) ont montré leur détermination à sauver cet hôpital qu’elles servent au quotidien, ont dénoncé la gestion entreprenariale à laquelle est soumis l’hôpital dont la mission n’est pas de produire, mais d’assurer la sécurité sanitaire pour tous. Elles ont insisté sur la sous-dotation financière qui grève le budget de l’établissement, et l’impossibilité d’améliorer la situation avec une diminution de l’activité de chirurgie.
Malgré la chaleur, plus de 250 personnes avaient répondu à l’appel lancé dans les quelques jours précédents, ce qui prouve l’intérêt que porte la population à ce service public de soins qui, s’il ne permet pas de traiter toutes les situations, assure une prise en charge des urgences et des soins hospitaliers de proximité.
Une marche dans les rues de la ville s'est improvisée, accompagnant ainsi la fermeture de rideaux de plusieurs commerces en signe de soutien à la mobilisation.
Nous savons tous actuellement que la vigilance s’impose à nous, car le suivi de l’évolution financière génèrera réaction de l’organe de tutelle qu’est L’ARS (Agence Régionale de Santé) ; les suppressions risquent de se poursuivre.
Compte-rendu de Françoise Tardin V.E.
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