A quelques jours du second tour des élections régionales (mars 2010),
les conseillers généraux des cantons impactés par le tracé de la LGV ont écrit aux associations
de défense de leur territoire pour les apaiser et les assurer de leur soutien
dans cette affaire de LGV. En voici le texte :
Voeu relatif à la
LGV dans la traversée du Tarn-et-Garonne
Présenté par Messieurs ASTRUC, BENECH, CAPAYROU, DAGEN, GARRIGUES F,
MOIGNARD et PARIENTE
Les Conseillers Généraux soussignés
...
Rappellent que le Conseil Général de Tarn-et-Garonne devra financer 1a ligne LGV à hauteur de 25,2 Millions d'€. lIs resteront vigilants pour
une bonne intégration environnementale de cette ligne LGV (végétalisation des
talus, plantations d’arbres et arbustes, réalisation
de merlons de terre),
- Dans le cadre de 1a vie économique et
sociale, ils souhaitent que les accès publics et privés soient maintenus, ainsi
que soient aménagés les ouvrages de
décharges pour l' écoulement des eaux,
- Dans le cadre humain,
ils demandent fortement, que RFF s' engage à acquérir toutes les
maisons d'habitations situées à 250 mètres de part et
d'autre de la ligne LGV, suivant la volonté des propriétaires.
A cette lettre, une habitante de Bénis répond ainsi:
S’il est acquis et
accepté que des personnes soient achetées comme des marchandises, nous,
habitants de Bénis, le refusons.
Ces engagements
ignobles qui prétendent nous sauver, nous assassinent, nous, qui voulons
simplement vivre et travailler là où nos ancêtres ont fait souche, là où nous avons
choisi d’habiter.
Comment avez-vous pu
penser que nous sacrifierions passé, présent et avenir à la perspective d’une
somme d’argent ?
Si vous aviez réuni
les personnes concernées pour une concertation en temps opportun, si la volonté
des habitants avait été prise en considération au tout début du projet, nous
n’en serions pas à ces extrêmes.
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