Construction européenne : À chaque étape, l’hypothèque libérale
Les politiques de
libéralisation et de dérégulation ont été confirmées et approfondies dans
chaque traité, jusqu’à l’impasse actuelle.
La préoccupation marchande est pour ainsi
dire inscrite dans l’ADN de la construction européenne. Dès 1957, le traité de
Rome, qui transforme la
Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en
Communauté économique européenne, institue un marché commun et fixe aux États
membres l’objectif d’établir « un régime assurant que la concurrence n’est
pas faussée ». Les libertés de circulation des hommes, des marchandises,
des services et des capitaux y sont déjà érigées en « principes »
fondateurs. Des principes qui ne prendront pleinement corps que dans les années
quatre-vingt, à la faveur de la révolution néo conservatrice et du tournant
libéral qu’elle impose.
En
1985, le commissaire européen Francis Arthur Cockfield, ex-secrétaire d’État au
Trésor, puis au Commerce de Margaret Thatcher, présente, sous la supervision de
Jacques Delors, alors président de la Commission de Bruxelles, un « Livre blanc
sur l’achèvement du marché intérieur ». Le document, qui compile plus de
trois cents mesures destinées à libéraliser les échanges, est directement
inspiré des propositions d’un puissant lobby d’industriel européen, l’ERT
(European Round Table of Industrialists). Cette bible libérale préfigure l’acte
unique européen, signé le 17 février 1986.
Lequel prévoit, à l’horizon 1992,
l’établissement d’un marché unique et programme la levée de tous les
« obstacles » à la libre circulation des personnes, des services, des
capitaux et des marchandises. Le démantèlement des barrières douanières est
complété par « l’abolition » des entraves « physiques,
techniques et fiscales » au libre-échange. « La libre circulation des
capitaux jouera un rôle puissant de convergence et d’intégration des économies,
par une meilleure allocation des ressources », se réjouit alors Jacques
Delors. Sur le plan institutionnel, l’acte unique consacre l’existence du
Conseil européen en même temps qu’il renforce les pouvoirs d’exécution de la Commission.
Mais, déjà, l’étape suivante se
profile : la création d’une monnaie unique, ouvertement présentée comme un
facteur d’accélération de la « libération des capitaux ». En juin
1988, les chefs d’État et de gouvernement se fixent l’objectif de bâtir une
Union économique et monétaire. Un an plus tard, le rapport Delors définit les
étapes et les « critères de convergence » devant présider à la création
de la monnaie unique. Le traité de Maastricht fige ces conditions. Il institue
la sévère discipline budgétaire qui sera plus tard codifiée par le pacte de
stabilité. Il organise le transfert des pouvoirs, en matière de politique
monétaire, à une Banque centrale européenne hors de tout contrôle démocratique.
« La monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de
prospérité », promet Michel Rocard. « Tout le contenu du nouveau
traité est depuis plus de vingt ans inscrit en lettres d’or dans nos stratégies
industrielles », savoure Antoine Riboud, PDG de Danone.
« Le traité de Maastricht agit comme une
assurance-vie contre le retour à l’expérience socialiste pure et dure »,
jubile Alain Madelin. En France, où la ratification du texte est soumise à
référendum, le « oui » ne l’emporte finalement que d’une très courte
tête (51 %) le 20 septembre 1992. Le 1er janvier 1999, onze États membres
adoptent l’euro, qui sera mis en circulation, sous sa forme fiduciaire, le 1er
janvier 2002.
Entreprises et services publics livrés à la
concurrence, dumping social et fiscal, pressions sur les salaires, chômage
massif… pour les peuples, la prospérité tant promise n’est pas au rendez-vous.
La défiance grandissante des peuples n’endigue pourtant pas la fuite en avant
libérale.
Jusqu’à l’élaboration, en 2004, d’un projet
de constitution qui fait de la « concurrence libre et non faussée »,
des pleins pouvoirs de la BCE,
de la libéralisation du commerce mondial et de la dérégulation du secteur
financier les règles d’or du projet européen. Rejeté, au printemps 2005, par
les Français et les Néerlandais, le traité constitutionnel européen sera
finalement recyclé, pour l’essentiel, dans le traité de Lisbonne, entré en
vigueur le 1er décembre 2009. Comme ses prédécesseurs, ce traité codifie des politiques
économiques et monétaires dont la crise globale confirme le naufrage.
ROSA MOUSSAOUI - Article paru dans l’humanité du 17 mai 2010 - (Merci à André) -
Je ne lis pas l'huma de fond en comble. Mais
cet article paru hier a attiré mon attention. Il montre comment le libéralisme
est inscrit dans les gènes de la construction européenne. Il montre aussi
comment les sociaux-démocrates ont collaboré à cette dérive libérale. Et dire
que ces derniers ont voté comme un seul homme le plan « d’aide » à la
Grèce qui permettra aux banques de faire de nouveaux profits en faisant payer
la crise au peuple grec.
Tout cela rafraichi la mémoire. On n'oublie pas.....
Amitiés
André
Vu sur Dailymotion: Biodiversité interdite ! Résistance Paysanne
Les graines naturelles sont hors la loi ! Un paysan n'est pas autorisé à en commercialiser les fruits et légumes. Est jugé délinquant tout paysan offrant ou échangeant des graines hors catalogue géré par Monsanto, Syngenta, DuPont, Limagrain...Ils sont 10 à contrôler la majorité des semences de la planète.
Précisions importantes sur la législation :
http://www.dailymotion.com/video/x79los_semons-la-biodiversite-2_newsLes semences paysannes sont celles que l'on ressème d'année en année, les adaptant progressivement aux méthodes de culture et aux terroirs. Elles ne sont ni des variétés " fixées ", ni des variétés " homogènes " ou " stables " comme celles inscrites dans le catalogue officiel des semences légales. Jargon juridique qui n'a aucun fondement, et dont le seul intérêt est de permettre aux jeunes multinationales(150 ans) de détruire 10 000 ans d'agriculture. Les gens aux commandes de ces tristes entreprises peuvent ainsi assouvir leur pathologique soif de monopole et de pouvoir.
Des paysans courageux et déterminés défendent en toute illégalité la biodiversité.
Extraits de "La Télévision Paysanne"
Bastion de l'information sur ce qu'il se passe dans nos campagnes.
Jetez y un œil, ça commence à chauffer...
http://www.dailymotion.com/latelevisionpaysanneFace à la crise, pour les chanceux ayant un jardin, tâchez de les BRFiser (Cf favoris) et d'acheter des graines reproductibles, car celles de carrefour ne repoussent pas.
http://www.kokopelli.asso.fr/http://www.biaugerme.com/http://www.semencespaysannes.org/Art.35 (1793) de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen :
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Ma liste de blogs et sites
Réunion collectif des riverains du Ticol/Saur du 25 mars 2009
INVITATION et C.R. de la Réunion du Comité des riverains du Ticol/SaurLe 25 Mars à 19h00, nouvelle rencontre d'une délégation de riverains du Ticol et de deux responsables (régional et local) de la Saur.
Compte rendu: Le bio filtre à été changé. Le site a eu un problème électrique apparemment dû à un manque de puissance, un artisan électricien du comité s'est proposé pour appréhender le problème. Pour palier un groupe électrogène prendra le relais. Un problème de maturation est certainement à l'origine des odeurs du mois en cours. Une prolongation de la fermentation d'une semaine semble être la solution. Le problème des mouches : traitement par insecticide, un traitement plus écologique est envisagé (pièges à mouches). Un observatoire va être créé, les personnes volontaires peuvent se faire connaître par l'intermédiaire de l'adresse courriel du blog:
vivre.ensemble.castelsarrasin@gmail.com. Une formation prévue le
samedi 18 avril de 8h00 à 12h00, sera assurée par un formateur d'un bureau d'études spécialisé. La domotique est envisagée pour l'ouverture et la fermeture du portail, pour limiter au maximum les effluves du local. Dans le cadre de la semaine du développement durable, une opération portes ouvertes aura lieu sur le site de la Saur au Ticol à Castelsarrasin, le
Vendredi 3 Avril de 13h00 à 17h00. N'hésitez pas à venir nombreux pour mieux comprendre le fonctionnement de cet établissement...
Réunion du 19.11.08-collectif riverains Ticol/s.a.u.r.
Réunion à nouveau positive. De part la motivation des cinq représentants du collectif et la bonne volonté des deux responsables de la saur présents, le fumet du site s'estompe...D'ici le printemps prochain l'odeur ne devrait être incommodante... Reste le problème de la lagune: en cas de forte pluie le trop plein part au fossé!?...Affaire à suivre...
Des réunions par quartier pour la formation de quelques riverains volontaires, afin de reconnaître les odeurs de la plate forme de compostage, vous seront précisées ultérieurement.
cliquez sur l'image pour agrandir-->
Réunion du 18.9.08, collectif riverains du Ticol/responsable S.a.u.r.
Après différents tests techniques qui ont permis de cerner ce problème de nuisances, le responsable régional de la saur assure à la délégation du collectif des riverains,qu'il attend le financement pour commencer les travaux d'amélioration du système de ventilation du bâtiment et le ré-aménagement des surfaces du site, afin de diminuer au mieux les nuisances.
Mise en place d'une commission "observatoire des nuisances" et d'un livre de bord pour une meilleure réactivité en cas de nécessité.
Prochaine réunion le 18 novembre 2008 à 19h00
Non à la fermeture de la poste le lundi matin - clic sur le diaporama ci-dessus
Compte-rendu de notre élue:
"Lundi matin 24 novembre, six membres de l'association "Vivre Ensemble" ont pu constater que la fréquentation du bureau de poste de Castelsarrasin était régulière et nombreuse, et ce malgré le très mauvais temps qui sévissait. La plupart des usagers rencontrés déploraient cette annonce de fermeture du lundi matin qui doit prendre effet à partir du 2 décembre 2008. Pour certains même, elle posait un réel problème d'organisation. D'autres l'apprenaient et s'en étonnaient.
Il ne fut pas difficile de les inviter à signer une pétition réclamant le maintien de l'ouverture du lundi matin pour s'associer à cette revendication que tous jugeaient légitimes. Cette pétition recueillait 155 signatures, donc autant d'usagers de La poste pour ce lundi matin !
Parallèlement, notre association demande à Monsieur le Maire d'impliquer son Conseil Municipal pour demander une révision de la décision prise par Monsieur le Directeur de la Poste de Castelsarrasin afin de défendre les intérêts des administrés.
Nous poursuivrons notre démarche jeudi 27 novembre, jour de marché ; puis munis de ce témoignage de demande collective, nous demanderons à rencontrer le Directeur de La Poste afin de tenter d'obtenir la réouverture. "
Remarque : 155 usagers en 3,5 h ; cela induit 4 min/opération d'usager. C'est un service sans discontinuité pour les 3 guichetiers. La fermeture du lundi matin alourdira l'après-midi ; le nombre de guichets ne peut-être multiplié par 2 dans notre poste! - Françoise Tardin
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