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"Quand le gouvernement viole les droits du Peuple, l'insurrection est pour le Peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits, et le plus indispensable des devoirs" Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen du 24 juin 1793 |
vendredi 14 mai 2010
Pour la République et le Socialisme Mercredi 5 mai 2010 Numéro 166
Pour la République et le Socialisme Mercredi 5 mai 2010 Numéro 166
« Le Socialisme, c'est la République poussée jusqu'au bout. » Jean Jaurès
Édito: DES CAPITAUX ET DES HOMMES
C’est la bible des milieux financiers, le Financial Times, qui écrit dans un article intitulé « La crise grecque met en danger le secteur privé » : « Les risques déjà matérialisés d’une vague désordonnée de retrait des dépôts
bancaires et d’une fuite des capitaux s’accroissent. La crise de la dette grecque s’est transformée en quelque chose de bien plus sinistre pour l’Europe et l’économie mondiale. Ce qui n’était qu’une question de finances
publiques est rapidement devenu un problème bancaire. » Ancien directeur des études au FMI, Simon Johnson enfonce le clou : « Les banquiers sont en train de taper du poing sur la table dans toute l’Europe en exigeant des gouvernements qu’ils rachètent leurs positions, ou demandant à ce que le FMI le fasse. Nous nous retrouvons à nouveau au point où le secteur financier va hurler : sauvez-nous ou l’économie mondiale s’effondrera. » Les banques européennes sont engagées en Grèce (filiales, crédits, valeurs de portefeuille) pour un montant de 190 milliards d’euros, dont 80 milliards correspondent aux établissements français et 43 milliards à leurs homologues allemands. Eu égard à ces sommes et au risque systémique qui plane désormais sur le Vieux Continent, les gouvernements européens, même celui de Mme Merkel, se sont dit que si Paris vaut bien une messe, Athènes vaut bien une entorse aux traités de l’UE qui interdisent le renflouement d’un Etat de la zone euro par un autre Etat. Au total, ce sont donc 110 milliards d’euro qui sont mis sur le tapis pour « sauver la Grèce », 80 apportés par la zone euro, 30 par le FMI. Quant aux citoyens grecs, auxquels est prescrite une thérapie de choc sans précédent – amputation des salaires et des retraites, hausse des impôts indirects, coupes claires dans les budgets sociaux -, ils mourront guéris ! Fallait-il cet épisode supplémentaire pour s’en convaincre : les banquiers font la loi. Loi mondiale qu’ils imposent à la vitesse de circulation des capitaux, avec un cynisme qui en dit long sur leur sentiment d’impunité. Sauvées de la faillite par les gouvernements américain et européens moyennant l’émission de bons du Trésor sur le marché de la dette publique, les banques se sont vite refait une santé au point de redistribuer en interne des bonus faramineux. Et elles ont pu acheter les bons du Trésor avec l’argent qui leur étaient alloué pour les sortir du trou ! Ces mêmes établissements financiers se sont ensuite lancés dans une spéculation frénétique contre la Grèce et menacent d’autres pays – l’Espagne, l’Italie, le Portugal. Avec le même message adressé à tous les gouvernements de la zone euro : l’heure est venue de mettre partout en oeuvre une austérité budgétaire sans précédent. Président de l’Office Français de Conjoncture, Jean-Paul Fitoussi résume la chose ainsi : « La dette publique a toujours été instrumentalisée à des fins politiques. En soulignant le caractère élevé de la
dette – personne n’a dit qu’elle était insoutenable – on favorise les réformes qui consistent à baisser les dépenses publiques. Car pour faire en sorte que la dette diminue, il faut réduire le déficit budgétaire, et comme aujourd’hui il est quasiment impossible – pour des raisons de concurrence fiscale en Europe –
d’augmenter les impôts, cela signifie qu’il faut réduire les dépenses. C’est cela le message. » A l’autre bout de l’échelle, sous le talon de fer de la finance sans frontières, les sans-papiers témoignent de l’application de la tartuferie psalmodiée par les libéraux : « la libre circulation des capitaux et des hommes ». Pour ce qui
est des capitaux, cette liberté ne fait aucun doute. Ce ne sont pas les rodomontades du burlesque « moralisateur du capitalisme » élyséen qui y changeront quoi que ce soit. Et les conséquences de la ronde infernale des capitaux est à la vue : appauvrissement des Etats et des hommes, explosion du chômage et de la précarité, régression sociale généralisée. Quant aux hommes, leur circulation est au contraire strictement réglementée par le capital. Que celui-ci ait besoin de main d’oeuvre dans un secteur particulier de l’économie et l’embauche clandestine est hypocritement tolérée, comme c’est le cas en France dans le bâtiment, la restauration ou les « métiers de proximité ». Mais dans le même temps, le gouvernement maintient ces serfs des temps modernes dans l’illégalité qui condamne le travailleur sans papier à l’exploitation sans frein. Et pourtant, si l’on appliquait la taxe Tobin aux mouvements quotidiens et mondiaux des capitaux, on dégagerait un fonds suffisant pour promouvoir des projets de développement dans les pays du Sud qui permettraient d’y stabiliser les populations. Contre cette condition inhumaine, une centaine de sans-papiers effectuent 30 jours de marche entre Paris et Nice où ils parviendront le 30 mai à l’occasion du prochain sommet France-Afrique. Ils ont reçu le soutien de nombreuses associations et organisations politiques. A chaque étape, réservons leur bon accueil.
KERVIEL VEND LA MECHE. A l’approche de son procès qui aura lieu en juin, l’ancien trader de la Société Générale publie un livre sur son parcours et multiplie les interviews. Au Journal du Dimanche, il déclare notamment que « beaucoup de pistes n’ont pas été explorées au moment de l’instruction, beaucoup de questions sont restées en suspens, et de nombreuses personnes n’ont pas dit ce qu’elles savaient, notamment des collègues (…) parce qu’ils ont peur de représailles ou de perdre leur emploi ». - TORTURE EN AFGHANISTAN. Diplomate canadien en poste à Kandahar en 2006-2007, Richard Colvin a dénoncé devant une commission parlementaire de son pays le recours systématique à la torture de la part des autorités afghanes. Durant son service dans le pays occupé par les forces de l’OTAN, le diplomate avait envoyé 17 rapports circonstanciés à sa hiérarchie à Ottawa. D’après un autre officiel canadien détaché auprès de l’ONU, l’ancien gouverneur de Kandahar, Asadullah Khalil, aurait commandité l’assassinat de cinq employés des Nations Unies et disposerait d’une prison clandestine sous sa résidence privée. - NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT. Michèle Mialane nous adressé un texte qu’elle a consacré à la démocratie représentative, intitulé « Quand j’entends parler de liberté et/ou de démocratie, je sors mon rouleau à pâtisserie ». De son côté, Claudine Chevalier nous a fait parvenir une contribution d’André Ouzoulias, de l’IUFM de Versailles, à propos du projet gouvernemental de réforme de la formation des enseignants. Les deux textes sont disponibles sur le site Internet de notre bulletin : www.combatrepublicain.org - A savoir: rodomontades du burlesque « moralisateur du capitalisme» élyséen qui y changeront quoi que ce soit. Et les conséquences de la ronde infernale des capitaux est à la vue : appauvrissement des Etats et des hommes, explosion du chômage et de la précarité, régression sociale généralisée. Quant aux hommes, leur circulation est au contraire strictement réglementée par le capital. Que celui-ci ait besoin de main d’oeuvre dans un secteur particulier de l’économie et l’embauche clandestine est hypocritement tolérée, comme c’est le cas en France dans le bâtiment, la restauration ou les « métiers de proximité ». Mais dans le même temps, le gouvernement maintient ces serfs des temps modernes dans l’illégalité qui condamne le travailleur sans papier à l’exploitation sans frein. Et pourtant, si l’on appliquait la taxe Tobin aux mouvements quotidiens et mondiaux des capitaux, on dégagerait un fonds suffisant pour promouvoir des projets de développement dans les pays du Sud qui permettraient d’y stabiliser les populations. Contre cette condition inhumaine, une centaine de sans-papiers effectuent 30 jours de marche entre Paris et Nice où ils parviendront le 30 mai à l’occasion du prochain sommet France-Afrique. Ils ont reçu le soutien de nombreuses associations et organisations politiques. A chaque étape, réservons leur bon accueil. - HUMEUR. « DÉSOBÉIR POUR SORTIR DE L’IMPASSE LIBÉRALE », un article d’Aurélien Bernier, secrétaire national du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), publié dans l’Humanité Dimanche du 10 avril. - Depuis le tournant ultralibéral des années 1970, les politiques environnementales suivent deux directions à première vue contradictoires : le localisme et le mondialisme. Le localisme, c’est faire croire que la planète sera sauvée par les actions de proximité qui, aussi intéressantes soient-elles, ne risquent pas de remettre en cause l’ordre économique. À l’inverse, le mondialisme consiste à enterrer les ruptures en les renvoyant à un niveau mondial. Pour pouvoir agir, il faudrait un accord international sur le climat, une Organisation mondiale de l’environnement ou une taxe globale sur les transports... Si le localisme est totalement décalé par rapport aux enjeux, le mondialisme est lui totalement illusoire. Il n’existe aucune chance de voir émerger de consensus, alors que la mondialisation consiste justement à jouer du dumping écologique et social. L’Organisation Mondiale du Commerce ne permettra jamais que des clauses environnementales viennent entraver les échanges. Et Nicolas Sarkozy ou d’autres peut bien faire semblant de vouloir une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne puisque le Traité communautaire l’interdit purement et simplement. Mais cette double stratégie poursuit en fait un seul objectif : faire reculer l’État et la démocratie pour libérer les forces du marché. Les grandes puissances économiques ont mis le libre échange au coeur de leur projet. Pour les multinationales, le libre échange, c’est pouvoir s’implanter n’importe où sur la planète, produire ce qu’elles veulent dans les pires conditions, vendre cette production sans entrave et maximiser leurs profits. Cerise sur le gâteau, le libre échange permet de tirer vers le bas les normes dans les pays riches par la mise en concurrence de tous contre tous. Les seules « solutions » environnementales tolérées doivent être compatibles avec ce système, à l’image du scandaleux marché des droits à polluer. Et pour que cette machine bien rodée fonctionne, il faut abattre l’État protecteur, régulateur, redistributeur, cet État qui pourrait mettre en oeuvre des politiques différentes. Le bilan du capitalisme néolibéral est sans appel. Ces dix dernières années, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté d’au moins 25%. Tous les indicateurs écologiques sont au rouge et les indicateurs sociaux suivent le même chemin. Le sommet de Copenhague fut bien l’échec cuisant auquel nous devions nous attendre, le grand absent des débats ayant été, comme d’habitude, le commerce international. Nous devons maintenant tirer deux conclusions de ce désastre. La première est que le libre échange doit être combattu en priorité. Il faut réguler le commerce international, en limitant ou en interdisant certaines productions et en taxant les importations en fonction de critères sociaux et environnementaux. Mais comme l’objectif n’est pas de pénaliser les populations des pays pauvres, cette mesure doit s’accompagner de mécanismes forts de solidarité internationale : redistribution du produit de cette taxe aux frontières, annulation de la dette des pays du Sud et reconnaissance de la dette écologique, création d’un statut de réfugié climatique. Briser la spirale du libre-échange, c’est casser le chantage aux délocalisations. C’est se donner les moyens de relocaliser l’économie avec pour objectif le plein emploi et le contrôle démocratique de la production. Le second enseignement est qu’il faut arrêter d’attendre un accord international illusoire et rompre dès maintenant avec le capitalisme néolibéral. Si la gauche arrivait au pouvoir dans un pays comme la France, elle devrait prendre des mesures unilatérales qui, loin de l’isoler, donnerait au contraire des idées et des espoirs aux autres peuples. Elle devrait dénoncer les règles de l’OMC et pratiquer la désobéissance européenne, c’est-à-dire construire un droit national juste, même si ce droit est contraire au droit européen. Comme interdire une fois pour toutes les OGM, stopper l’agriculture productiviste, taxer les profits des grandes firmes pour financer des politiques ambitieuses. La seule « avancée » de Copenhague est d’avoir montré que nous n’avons plus d’autre choix. - www.combatrepublicain.
Vu sur Dailymotion: Biodiversité interdite ! Résistance Paysanne
Précisions importantes sur la législation :
http://www.dailymotion.com/video/x79los_semons-la-biodiversite-2_news
Les semences paysannes sont celles que l'on ressème d'année en année, les adaptant progressivement aux méthodes de culture et aux terroirs. Elles ne sont ni des variétés " fixées ", ni des variétés " homogènes " ou " stables " comme celles inscrites dans le catalogue officiel des semences légales. Jargon juridique qui n'a aucun fondement, et dont le seul intérêt est de permettre aux jeunes multinationales(150 ans) de détruire 10 000 ans d'agriculture. Les gens aux commandes de ces tristes entreprises peuvent ainsi assouvir leur pathologique soif de monopole et de pouvoir.
Des paysans courageux et déterminés défendent en toute illégalité la biodiversité.
Extraits de "La Télévision Paysanne"
Bastion de l'information sur ce qu'il se passe dans nos campagnes.
Jetez y un œil, ça commence à chauffer...
http://www.dailymotion.com/latelevisionpaysanne
Face à la crise, pour les chanceux ayant un jardin, tâchez de les BRFiser (Cf favoris) et d'acheter des graines reproductibles, car celles de carrefour ne repoussent pas.
http://www.kokopelli.asso.fr/
http://www.biaugerme.com/
http://www.semencespaysannes.org/
Art.35 (1793) de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen :
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Ma liste de blogs et sites
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RENDEZ vous!Il y a 11 ans
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« Ils violent parce qu'ils le peuvent » | Sandra JumelIl y a 17 heures
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Réunion collectif des riverains du Ticol/Saur du 25 mars 2009
Le 25 Mars à 19h00, nouvelle rencontre d'une délégation de riverains du Ticol et de deux responsables (régional et local) de la Saur.
Réunion du 19.11.08-collectif riverains Ticol/s.a.u.r.
Des réunions par quartier pour la formation de quelques riverains volontaires, afin de reconnaître les odeurs de la plate forme de compostage, vous seront précisées ultérieurement. cliquez sur l'image pour agrandir-->
Réunion du 18.9.08, collectif riverains du Ticol/responsable S.a.u.r.
Mise en place d'une commission "observatoire des nuisances" et d'un livre de bord pour une meilleure réactivité en cas de nécessité.
Prochaine réunion le 18 novembre 2008 à 19h00
Nuisances de l'unité de bi-compostage de la SAUR
Assemblée générale constitutive
Castelsarrasin, le 29 mai 2008 Cliquez sur l'image. Les statuts ont été officialisés le 6 juin 2008 |
Le film à voir...
"Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements" - Noam Chomsky
cliquez sur les liens:http://www.lesmutins.org/chomskyetcompagnie
Un autre aussi...
Non à la fermeture de la poste le lundi matin - clic sur le diaporama ci-dessus
Compte-rendu de notre élue:
"Lundi matin 24 novembre, six membres de l'association "Vivre Ensemble" ont pu constater que la fréquentation du bureau de poste de Castelsarrasin était régulière et nombreuse, et ce malgré le très mauvais temps qui sévissait. La plupart des usagers rencontrés déploraient cette annonce de fermeture du lundi matin qui doit prendre effet à partir du 2 décembre 2008. Pour certains même, elle posait un réel problème d'organisation. D'autres l'apprenaient et s'en étonnaient.
Il ne fut pas difficile de les inviter à signer une pétition réclamant le maintien de l'ouverture du lundi matin pour s'associer à cette revendication que tous jugeaient légitimes. Cette pétition recueillait 155 signatures, donc autant d'usagers de La poste pour ce lundi matin !
Parallèlement, notre association demande à Monsieur le Maire d'impliquer son Conseil Municipal pour demander une révision de la décision prise par Monsieur le Directeur de la Poste de Castelsarrasin afin de défendre les intérêts des administrés.
Nous poursuivrons notre démarche jeudi 27 novembre, jour de marché ; puis munis de ce témoignage de demande collective, nous demanderons à rencontrer le Directeur de La Poste afin de tenter d'obtenir la réouverture. "
Remarque : 155 usagers en 3,5 h ; cela induit 4 min/opération d'usager. C'est un service sans discontinuité pour les 3 guichetiers. La fermeture du lundi matin alourdira l'après-midi ; le nombre de guichets ne peut-être multiplié par 2 dans notre poste! - Françoise Tardin
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