Le financement de la liaison Tours-Bordeaux au programme aujourd'hui du Conseil régional./Photo DR
Les tractations entre le major du BTP et ses banques se poursuivent. Dans ce chantier de 7 milliards d'euros, Vinci doit débourser 3 milliards, le reste étant partagée entre Réseau Ferré de France, l'État et les collectivités. Par ailleurs, RFF reste dans l'attente de la convention fixant la participation des 57 collectivités au financement. Intervenant à hauteur de 22 %, jamais celles-ci n'avaient été sollicitées à ce point. La cure d'austérité que s'est fixée le gouvernement rend inévitable ce concours public. Voulant placer « l'État face à ses responsabilités », la présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, a refusé de « subventionner » ce projet, proposant à l'État de lui accorder un « prêt » de 95 m€ C'est dans ce contexte incertain que la Région se réunit ce matin en assemblée plénière pour adopter la convention de financement de Tours-Bordeaux, préalable à la concrétisation de la LGV Bordeaux-Toulouse. Midi-Pyrénées intervient pour 19 %, selon la clé de répartition suivante : 102 M€ pour la Région, 68 M pour la Haute-Garonne, 53 M pour le Grand Toulouse. Mais là encore, elles ne payeraient leur écot qu'après confirmation du prolongement de la LGV jusqu'à Toulouse… Mais Europe-Ecologie ne votera par cette convention. Pour ses élus, le financement public -privé de Tours-Bordeaux relève d'une « supercherie ».
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Assez d'argent public pour le privé!...
Une autre solution: un autre tracé coûte trois fois moins cher !
Rénovation et développement des maillages locaux. Ligne Paris-Toulouse en priorité
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