Crédit mutuel: Le gros mensonge
La banque mutualiste affirme bien haut que ses employés ne touchent pas de commission en fonction des produits bancaires qu’ils proposent à la clientèle. Des chèques cadeaux sont pourtant attribués aux meilleurs vendeurs. ....
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Baisse de la TVA - Le compte n’y est toujours pas
Le rapport qui lui a été remis le 28 octobre par le sénateur Michel Houel s’efforce néanmoins de dresser un bilan acceptable de la mesure. Elle aurait entraîné une baisse des prix de 2,15 % (effet de l’inflation pris en compte) dans la restauration entre juillet 2009 et août 2010, et elle aurait permis de créer ou de sauver 26 700 emplois dans le secteur, sans oublier une nette amélioration des salaires et des conditions de travail. Son coût pour les finances publiques serait non de 3 milliards d’euros comme souvent annoncé, mais de 2,6 milliards. Ce qui fait tout de même un peu cher de l’emploi créé ou sauvé. Sans parler du fait, souligné par les syndicats de salariés, que les « créations » d’emplois attribuées à la baisse de la TVA sont souvent des régularisations de travailleurs en situation irrégulière, ces derniers étant traditionnellement nombreux dans la restauration. À l’arrivée, le contribuable supporte le poids du cadeau fait aux restaurateurs, et le consommateur n’en profite pas vraiment.
Faire demi-tour, rétablir la TVA à 19,6 % ? Des parlementaires l’ont évoqué mais, selon Hervé Novelli, ce serait renier la parole de l’État. Il a donné 3 ans aux restaurateurs pour répercuter le cadeau sur leur personnel et leur clientèle. Les restaurateurs, on le voit, ne tiennent pas parole. Qu’à cela ne tienne, le sénateur Houel envisage de leur laisser 5 ans, au lieu de 3, pour respecter leurs engagements…
Erwan Seznec
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